C'est quoi ces clubbeurs ?
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Legaliz
Bonsoir à tous!
j'ai trouvé cet article sur facebook, et je vous en fais part, il m'a coupé le souffle... C'est très émouvant. Bonne lecture !
Vous avez sûrement entendu, voire même prononcer, cette phrase courte et très explicite. En gros, le genre de phrase que l'on sort quand on pense que la musique est nulle et que celui qui la joue est un incapable. Alors, autour de cette question, de plus en plus écoutée en soirée, nous nous demandons quelles sont les raisons de telles critiques. Est-ce que le DJ est seul fautif ? Les clubbers ne sont-ils pas en train de mettre en danger le deejaying au sens originel du terme ? Enfin, sur quels critères les gens se basent-ils pour snober un DJ ?
Si vous sortez souvent en club, vous aurez souvent constaté qu'il existe souvent un décalage entre l'énergie du DJ et la vivacité des clients. Soit le DJ est introverti et il se contente de faire son job sans trop lever la tête de peur de tomber amoureux et de se déconcentrer, alors que les gens sont euphoriques et s'amusent comme des petits fous, soit au contraire, le DJ est très concentré sur son mix, bouge son corps et ressent la vibe comme jamais, alors que personne ne réagit sur la piste. Rares sont les moments où la synchronisation opère.
Stockés en masse sur les bords de la piste, agglutinés autour d'une table posée sur un pilier souvent bancal, des petits groupes de clubbers blasés se forment alors par-ci par-là, laissant au DJ le plaisir immense de se sentir seul au monde. Et puis, avec un peu de bon sens, le DJ sent finalement qu'il faut qu'il en fasse moins, que ces gens-là n'y connaissent rien et qu'il va alors falloir leur envoyer un ou deux tubes radio du moment. Allez, c'est parti, notre DJ fait un backspin avec le jog wheel de sa CDJ-1000, couplé à un effet flanger généré à partir de son EFX-1000 pour stopper le disque en lecture (dont il ne connaît pas le titre d'ailleurs) et il lance tout sourire son bon vieux tube, sûr de lui. Il en profite même pour se tourner vers son sac à disques et se saisir de son paquet de clopes et s'en griller une petite, histoire de se rassurer... 2-3 filles bondissent sur la piste, elles sont super heureuses et adorent ce morceau. Le plus dur est sûrement fait... Il n'a plus qu'à enchaîner sur un autre tube du même genre, au tempo, et la série devrait bien se passer. Et oui, c'est gagné, les garçons rappliquent et commencent à entourer les jeunes filles en les regardant se tortiller dans tous les sens. C'est bon, cette fois, il les tient ! Un peu plus tard dans la soirée arrivent le plus gros de la clientèle, dont quelques groupes de clients habitués, filant directement sur la banquette s'asseoir, exténués par le long chemin entre le vestiaire et l'intérieur du club. Le bon soldat de service va chercher un plateau au bar et rapplique avec la bouteille d'alcool, prêt pour la picole. Au bout du deuxième verre, les premiers baillements pointent leur nez...
Entre temps, notre DJ héros avait en effet eu l'affront d'enchaîner un bon titre import après le dernier tube de sa série. Dès le mix fini, les jambes des clubbers se sont alors mises à ramollir, comme si le cerveau ne pouvait plus commander les pas de danse, ne voulant pas travailler sur un titre qu'il ne connaissait pas au préalable... Cette caricature peut sembler grossière mais il s'agit pourtant bien souvent de la vérité. Déjà sur la piste, les gens se rapprochent et se demandent... "C'est quoi ce DJ ?" A défaut de réponse, mieux vaut retourner s'asseoir et attendre que ça passe...
C'est à ce moment là qu'arrive dans la salle un petit groupe bien motivé d'une dizaine de clubbers avertis. Pas de cheveux laqués, pas de t-shirts moulants, des gens à peu près normaux, sans aucune fantaisie extérieure... Ils commencent alors à bouger la tête au bord de la piste, les mains dans les poches, en direction du DJ, qui est reparti dans son mix et qui enchaîne les boucles et le mix à 3 platines pour essayer de faire monter la pression... Très vite, nos nouveaux arrivés se téléportent en plein milieu de la piste et laissent parler leur corps, envahis par la puissance du son pointu de notre DJ. Ils crient, sifflent, lèvent les bras et parviennent ainsi à croiser le regard du DJ, toujours très occupé à essayer de décrypter le tracklisting écrit à la main sur les étuis de son range-CD. Alors que la petite troupe apprécie cette bonne session et le fait savoir, le patron débarque alors en furie dans la cabine pour réprimander son employé DJ. Il lui fait constater les dégâts, avec des banquettes saturées de gens blasés, avachis et fatigués. Il lui demande alors de reprendre le droit chemin et de jouer ce que les gens veulent entendre. Le DJ s'exécute de suite et parvient à caler dans la minute le tube électro du moment. Le mix est terrible, il est très content de lui, et de nombreux clubbers blasés s'empressent de revenir sur le dancefloor, se mêlant ainsi à notre petite bande de gai-lurons... Qui de son côté commence à se regarder, les yeux vides de sentiments et l'air dépité... "C'est quoi ce DJ ?"
Voici toute la problématique de la musique électronique aujourd'hui. La majorité de la clientèle qui sort dans la plupart des clubs, ne sait même pas qu'une musique spécialisée pour les DJ's, produite par des DJ's, sans aucune intention commerciale ni médiatique, peut exister. Une musique qui peut pourtant les faire danser tout autant que les tubes joués 8 fois par jour sur les grandes radios. A la base, pour danser, il ne faut pas grand chose... Jouer un rythme avec ses deux mains sur une table peut être suffisant pour danser...
Alors pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi la nouvelle génération clubbing n'est-elle pas plus tolérante, plus ouverte d'esprit ? Comment les clubs en sont-ils venus à ne jouer, pour le meilleur d'entre eux, que 45% de nouveautés... * ? Même les DJ's guests sont souvent touchés par ces problématiques. Combien de fois ces derniers n'ont pas eu la demande d'un client qui voulait qu'il joue du r'n'b...? Ou bien la demande pour qu'il joue tel ou tel titre ? Sans parler de ceux qui ont eu à noter le prénom du copain de la copine pour lui fêter son anniversaire...
A se demander si au final le DJ est encore libre de sa programmation ! Même les DJ's les plus reconnus, les plus médiatiques, les plus doués, les mieux payés, même eux sont confrontés de plus en plus aux réactions contestataires de la part des clubbers. Des réactions subjectives, sans argument ni connaissance de cause... Des réactions qui interviennent soit le soir-même, émanant de gens mous qui ne comprennent finalement pas pourquoi ils sont là et qui commencent à critiquer à tout va le DJ. Soit sur les forums, de plus en plus nombreux sur Internet, où les clubbers nouvelle tendance se retrouvent en communautés pour mieux vivre leur passion du clubbing... Seulement voilà, quand ce n'est pas leur DJ chouchou aux platines, et ils n'en ont souvent qu'un ou deux, tous les autres ne font pas le poids. Ils ne savent pas mixer, ils ne jouent pas assez dancefloor, ils ont un look de merde, ils se prennent pour une star, vu l'argent qu'ils prennent, ils pourraient au moins jouer de bons morceaux, c'est mou, il a vidé la piste, etc... Incroyable ! On se demande même si les DJ's ne devront pas à l'avenir demander au micro l'autorisation aux clients de pouvoir jouer tel ou tel titre. Déjà que pour la plupart, une demande au patron s'impose... Comme si finalement aucun DJ ne savait bien faire son métier et que le clubber tirait toute la couverture sur lui... D'ailleurs, n'est-ce pas un peu ce qui se passe avec les sites de photos clubbing à tout va sur le net ? ça en devient pathétique. Ce n'est plus la cohue pour danser mais pour se faire prendre en photo... Il ne faut pas généraliser, bien évidemment, mais il faut à tout prix tirer la sonnette d'alarme car la France est une exception et que sa scène clubbing est loin d'être au niveau de celle de ses voisins européens.
Amis DJ's, à vous de poser cette question : C'est quoi ces clubbers ??
jmarc1200
Legaliz
jmarc1200
jmarc1200
Göbekli Tepe
-dans les années 80, dans les pays anglo-saxon on écoutait de la pure disco, de la new wave, des truc pop, en France c'était la disco commerciale et les tubes 80 "Franchouillard" telle que l'on entend encore dans les mariages!
-dans les années 90, période des Raves, le clubbing Français est en plein pédiode dance machine.....
-dans les années 2000, l'électro ultra commerciale mélangé avec du rap r',n'b .........
Des que le dj ne jouent pas des titres connus, les gens ne dansent plus.
On a beau avoir de nos jours des looks pseudo-extravagent, c'est le meme état d'esprit depuis les années 80, on a pas évoluer d'un poil en 30 ans!!!!
Sur Paris , c'est idem, une des capitales les plus naze pour faire du clubbing ( a part le Rex mais putain l'ambiance......)
Je généralise beaucoup, mais c'est presque cela, des bons clubs avec une musique underground et diiférente, ça se compte sur les doigts de la main en France!
Heurseusement qu'il y a une scene alternative qui re ponte le niveau.
Pour le clubbing , heureusement que je ne suis pas loin de l'Espagne....
Terribilis est locus iste
DiZ69
MaxiM.B
Je pense que c'est tout d'abord une entente entre le dj, le DA et le patron. Enormément de discothèques se disent généralistes...et du coup n'ont aucune identité: qu'on aille à la boite du coin, ou celle dà côté, la musique est exactement la meme... et ca c'est désolant mais pour les patrons c'est la solution de facilité...ainsi sa boite tournera, tranquilou, sans plus mais au moins il ne prend pas de risques, ou peu...
Alors qu'un club qui cherche une identité, quitte a changer de style en fonction des jours, a beaucoup plus de mérite à mes yeux. Quel que soit le style, après chacun ses gouts.
Pour ce qui est du DJ qui se base sur ses clients... il faut evidemment avoir un oeil sur la piste pour voir la réaction des gens. Mais je reste persuadé qu'en mixant proprement, en faisant monter la sauce comme il faut, on peut emmener sa piste bien plus loin qu'on aurait pu le croire...Et des gens qui etaient partis à la base pour ecouter du commercial radio, se retrouvent a danser sur des sons certes commerciaux, mais pas la version radio...puis finalement sur des sons qu'ils ne connaissent pas mais qui sont tout aussi bien.
Après..au DJ de trouver comment ammener tout ca... bien sur que les clubbers y sont pour quelque chose, mais le DJ aussi. Beaucoup de DJ mixent très mal (meme dans des grand clubs Parisiens) et se demandent pourquoi leur piste est molle... pourquoi l'ambiance ne decolle pas...
Pour ma part, je ne prend aucun plaisir si la piste est vide...je prefère jouer commercial mais avoir une piste blindée, plutot que de jouer des sons qui me plaisent mais que personne n'aime. Il faut savoir d'adapter...tout en gardant son style.
Après...à moi de voir jusqu'ou je peux aller musicalement... en testant les gens, en observant leur réaction..c'est ca le métier de DJ. Il faut habituer la clientèle a son style, en y allant progressivement. Cela peut marcher dès le premier soir si c'est bien fait et si le public est receptif, sinon cela peut s'etendre sur plusieurs semaines...
De toute facon, on ne peut pas plaire a tout le monde, donc autant essayer de plaire à un maximum. Après, le DJ doit garder son identité, et si le club ou si les exigences du patron ou de la clientèle ne lui plait pas, libre à lui de chercher un autre club
Je dis ca mais n'allez pas croire que je suis contre les DJs.. j'en suis un moi meme, je dis juste qu'avec la bonne version du morceau...on peut jouer "radio" dans vraiment en jouer... le remix qui passe bien est fait pour ca, ou le bootleg qui va bien
Legaliz
Malheureusement :/
Anonyme
(petite aparté)
moi g découvert il y a 3 mois INNA (qui est devenu commercial merci fun radio) et je l'avais donc mixé il y a 3 mois personne n'a aimé il trouvé ça bidon...et c même personne maintenant l'écoute a fond dans leur voiture...et je ss d'accord c un excés de fénéantise qui les pousse a écouter uniquement les radios...
Intrus
On a formaté l'oreil des jeunes générations et voila ce que ça donne, tous cela grâce à des pontes qui possèdent les radios, qui font de la pub à la tv, qui décident des cds dans les rayons et j'en passe. C'est drôles regardé une ville comme Paris, il y a de mois en moins de disquaires, à Londres il y en a 4 fois plus. En gros vive la lobotomisation .
squallfar
parafuso
Dj Caramel
J ai remis les pieds dans une discothèque il y a peu, je me suis fait chier royal, mauvais dj, mauvais mix,
mauvais tout et pourtant piste blindé.
Aucune recherche musical, j ai entendu les plus vilains remixs qui puisse exister,le gars ne devais pas savoir a quoi sert le réglage de gain bref la cata.
Les gars si vous pensez vous épanouir en discothèque faut pas rêver, a moins d etre Chandler. Hawtin, Ferrer ou autre Djs internationaux pourtant moins connu que nos bon vieux David et Bob.
Bref le constat est triste, déplorable, merdique, la france est le plus mauvais publique d Europe, nous avons les radios les plus naze aussi.
Le pouvoir des médias, quelle merde, d ailleurs je n'écoute mêmes plus la FM
VIE DE MERDE
Scott Old Timber
Lu quelques posts en bref. Ca va me plaire
Vinyl is old like dynamite and it blows up the house just the same!
jmarc1200
Le pouvoir des médias, quelle merde, d ailleurs je n'écoute mêmes plus la FM
VIE DE MERDE
ouffff,en pleins dans le mille dj caramel,au sujet de la fm,j'ai investi dans une antenne interieur amplifié pour voiture,j'ai foutu mon argent en l'air,je n'écoute plus la radio tellement c'est pourrie,dès que je met la radio,ça dure pas plus de 2 minutes
Les gars si vous pensez vous épanouir en discothèque faut pas rêver, a moins d etre Chandler. Hawtin, Ferrer ou autre Djs internationaux pourtant moins connu que nos bon vieux David et Bob.alors la aussi,en pleins dedans je trouve,qu'est-ce qu'on s'emmerde en boite maintenant,de plus,faut y aller avec des bouchons dans les oreilles comme j'ai signalé plus haut,y'a un grand dj dans les années 80/90 (larry levan)qui a dit en gros,quand je vois les dj's maintenant,je ne ressens rien meme si techniquement ils sont bons,ils ne se passe rien et moi je trouve qu'en effet,on est en pleins dedans,que de l'apparence,du fric et de l'egocentrisme mais musicalement,nada,je parle pour les dj's en general,y'en a des bons,heureusement,bien que si ça continue,mais ça c'est pas d'hier sauf que la,c'est pire je trouve,pffuuu putain de monde
[ Dernière édition du message le 19/05/2010 à 05:54:22 ]
the ripper
pilo_briko
Aprés je pense aussi qu'il y a une juste milieu. Moi perso je sort en boite tout les jeudi soir avec des amis, c'est vrai qu'on entend toujours la même musique... A la radio c'est pareil.
C'est vrai que j'aime bien certains tubes que l'on entend a la radio et tout mais les entendre en boucle toute la journée.... C'est trop médiatique. Donc de la bonne musique, même que je connait pas, me fera danser quand même :p
Ca me fait penser a la soirée ou j'était aller voir Sébastien Benett. Il n'a pas passer un tube connu, surement que des compos a lui ou autres. Des musiques que j'aime bien perso et que j'écoute dans la voiture
Mais je suis sur que les 3/4 des gens ne connaissait pas mais dansés parceque c'était Sébastien B. Un DJ pas connu aurait passé les même musiques, j'aurait garantie le bide totale...
mrs.butterworth
MaxiM.B
Plus qu'a devenir connu XD :p
poppy44
peut être qu'en 2010 les dj se prennent aussi pour des stars qui peuvent tout se permettre...
perso pour moi, un bon dij c'est un mec qui a une piste pleine,quel que soit le style musical.
ça veut dire qu'il s'est adapté au public devant lui.
il est clair qu'on ne peut pas jouer les même morceaux au pacha à ibiza qu' "macumbafuckingblueboy" de perpet les oies...
ensuite c'est vrai qu'en france les gens sont "formatés"...et toujours en retard au niveau zik par rapport aux autres nations "éléctroniques"(je parle pour la masse générale...)
ne pas oublier également les "impératifs" économiques du patron de la dite boite qui préfère avoir une caisse bien garnie en fin de soirée avec de la zik généraliste, ultra jouée sur les radios plutôt que d'avoir un club lutra underground avec une salle à moitié pleine et la caisse qui va avec..
après, le rôle du DJ c'est de faire découvrir de nouveaux sons à son public...faut savoir l'amener aussi en soirée...et moins se la peter.
http://www.olla-animations.com/
Göbekli Tepe
ce que je remarque , c'est que dans les autres pays européens, tu peux jouer dans un club "réputé dans un style bien particulier ( musique électronique) ou dans un club dit plutot généraliste, les gens réagissent toujours bien et dansent! c'est ça la grosse différence.
Tu peux passer un morceau de reggae en plein set Techno dans un festival (vu et entendu par Josh wink dans un set dans un festival, les gens étaient hystériques!!) , les gens vont danser comme des malades,
tu fait la même chose en France, la piste se vide et on te traitre de dj bidon!
Tu fait la meme chose dans un club généraliste ( passer un morceau bizarre "non connu" dans un set maisntream, meme résultat!
les gens sont trop coincés et conditionés! on ne changera pas cette mentalité, dans les anneés 80 c'était déja comme cela...
"beeeeeeehhhhh beeeeeeeeehhhhhh" ( belement des moutons, qui suivent le troupeau...
Terribilis est locus iste
[ Dernière édition du message le 20/05/2010 à 09:11:51 ]
Djtipi
Aujourd'hui, si tu réussis a trainer tes invités a 4h du matin, c'est limite une victoire...
Pour moi, il y a eu un changement de mentalité. Les francais n'ont plus envie de faire la fete comme avant, avec l'insoucience qui régnait... Mais c'est normal. La repression est passée par là. Avant meme de faire la fete, il faut choisir celui qui ne boit pas !!! (je ne suis pas contre la sécurité routière, evidemment)...
Mais voilà. On a contatés ça : Les francais ne s'amusent plus par ce qu'en grande majorité, ils boivent beaucoup moins. Et en plus, ils ne fument plus sur la piste de danse...
Résultat : Ils doivent danser tout court !!!!
Et ils dansent moins longtemps... Alors effectivement ils préfèrent danser sur la musique qu'ils aiment. Uniquement...
C'est chiant pour les DJ mais c'est une réalité qui nous rattrape. Meme moi, je ne réussi plus a passer des trucs que j'osais passer il y a 20 ans (m'écarter des supers standards)...
Bref, on assiste a une régression.
Autre facteur qui change bien des choses: avant il n'y avait pas autant de médias accessibles... Pour trouver ou entendre la version longue du "tube" du moment, il fallait aller en discothèque...
Maintenant tu ouvres LIMEWIRE ou n'importe quoi et tu le trouves... Cela désinterresse les danseurs de l'interets qu'avaient les DJs...
Idem avec les logiciels de mixage... tu peux te réveiller un matin, décider de télécharger Virtual DJ 12 et cliquer pour mixer automatiquement au tempo 2 titres....
Mes cleints sont de plus en plus super étonné que je n'utilise pas de PC pour faire une soirée... Ca me gonfle !!!!
Et puis on est inondés de "tubes"... qui vont trop vite a sortirs les uns après les autres... Fin des années 80, quand tu avait un tube de Madonna qui squatait la 1ere place des hits, cela pouvais durer facile 2 mois...
Maintenant, il y a plus de "pseudo tubes" selon les médias, que de personnes pour les écouter...
Y a un truc qui me fait marrer a la télé, c'est quand j'entends : En vente, dès aujourd'hui, le nouveau tube de xxxxxxxxxxx (quelqu'un que je ne connais même pas qui sort de nul part"...
Ca ne veut plus rien dire le mot "tube"...
Bref, toput ça pour dire que le métier de DJ c'est devenus plus compliqué. Moins fun. soit tu brilles dans la lumière, et tu peux te permettre de te la pêter ( a condition de faire de la prod), soit tu rames comme nous et tu fais plaisir aux invités en passant inévitablement les mêmes titres...
[ Dernière édition du message le 20/05/2010 à 09:25:25 ]
Göbekli Tepe
sur le fait que ce soit a cause de la répression , dans d'autres pays Européens c'est le même contexte et cela n'empêche pas les gens de faire la fête!
ce n'est pas l'alcool, la clope ou le contexte social qui déterminent le sens de la fete! , cela doit forcement un peu influencer mais ça n'explique pas tout, je pense que c'est plus profond que cela.
je me rapelle l'espagne des années 80 qui sortait d'une longue période difficile, les gens s'amusaient sur n'importe quel musique! et aujou'dhui en 2010 , aprés 30 de développement économique et une évolution du pays, les gens sont toujours aussi ouvert a tous types de musiques!
pendant la guerre en Croatie , les gens continuaient a sortir dans des boites improvisés dans des caves!
que se soit a Londres, Madrid, Berlin, Barcelone pour ne citer que ces captitales du clubbing, les gens sont en général plus réceptif et viennent pour faire la fete!
Terribilis est locus iste
Göbekli Tepe
Dans les années 80, meme dans un mariage, on foutait les gens dehors systématiquement à 5/6h du matin, par ce que la salle "fermait" !!!
un collègue qui fait aussi de la discomobile en été dans les fetes de village, me disait récemment que lorsque il en avait marre vers 06 H du matin , il arrêtait de passer des tubes connu des années 80 et passait de la musique d'aujourd'hui! ,
en général la soirée était plié en 1/4 d'heure, les gens partaient de la piste, et ils pouvaient ranger son matos !
Terribilis est locus iste
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