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S.A.E: Objectif son. Des avis?

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Sujet de la discussion S.A.E: Objectif son. Des avis?
Bonjour à tous,

Je m'apprête à suivre la formation Audio Engineer de la SAE. Je me suis renseigné sur quelques autres écoles mais celle ci est apparement la seule à pouvoir répondre à mes attentes et à satisfaire mes contraintes logistiques. D'habitude les écoles proposent,soit des formations courtes de 3semaines/1 mois, soit des cursus complets de 3 ans. Je finance ma future formation par le fond GECIF, jen'ai donc qu'un an. Et elle se trouve à Paris, c'est qui est parfait. Mon prof de MAO (que je salue s'il lit ce topic: salut philippe) m'a légèrement mis en garde sur un possible défaut de cette école, à savoir:

Beaucoup de théorie et pas assez de travaux pratiques (ateliers complets en permanence, accès aux outils de travail difficile)

Alors voilà, s'il existe des anciens SAE qui traîne sur ce forum, ç'aurait été sympa de leur part de me raconter brièvement leur experience au sein de cette école, ce qu'ils ont aimé, pas aimé, si elle a répondu à leurs attentes...

Pour ceux qui n'y ont jamais mis les pieds, mais qui en ont entendu parler, j'aimerais connaître sa réputation.

Dans un aspect plus large, j'aurais aussi aimé savoir à quoi ressemble la vie professionnelle, dans les premières années, d'une personne qui sort de cette formation. Idéalement, j'adorerais bosser en studio, à savoir préparer les sessions (branchements, configurations, installation du matos) et accueillir les artistes qui viennent bosser.

Evidemment, je ne m'interdis aucune experience relative au son (live, radio, multimedia, télé, cinéma, cours de MAO pour débutants...)

Voilà, merci d'avance pour vos réponses!
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26
Citation de EPE_be :
Il y a du vrai et du faux dans tout ça.

Disons que c'est mon vécu et celui de mes collègues de l'époque! Vous avez peut être une autre expérience?

Citation de EPE_be :
Pouvoir maîtriser tout type de matériel analogique et numérique reste un plus pour un ingé-son digne de ce nom

Je n'ai jamais dit le contraire, ceci dit ce n'est certainement pas à SAE que je l'ai appris...

Citation de EPE_be :
et la SAE reste une des seules écoles à proposer une formation complète à ce niveau.

A bon? Il y n'aurait pas d'autres formations aussi complètes?:oo: J'en connais un qui a des actions chez SAE... :bravo:


Citation de EPE_be :
C'est vrai aussi que vu le coût de maintenance et de révision d'une Neve par exemple, il ne doit pas y en avoir 10 en parfait état dans toute l'Europe.

Là au moins on est totalement d'accord.

Citation de EPE_be :

Reste qu'aujourd'hui il ne doit pas y avoir plus d'un élève sur 100 qui va arriver à rentabiliser son investissement dans ce type d'études. La musique enregistrée ne paie plus et c'est vrai autant pour les ingés que pour les producteurs ou les artistes. Ceux qui s'en sortent doivent être aussi doués en relations pour rentrer dans les bons réseaux que pour leurs compétences d'ingé-son

Bon si vous aviez des actions à SAE, elles ne valent plus rien... 1/100 autant faire autre chose... :mdr:
Disons que les rencontres et les opportunités font ou ne font pas les carrières. J'en connais plus d'un qui bossait super bien et qui avait toutes les qualités, qui n'a juste pas rencontré les bonnes personnes au bon moment...
Cordialement.
Pierre
27
Quelle que soit l'école, il me semble clair que quelqu'un qui fait des études de son en se contentant d'aller en cours a à peu près autant de chances de faire carrière que quelqu'un qui fait une école de musique sans jamais faire aucun concert, même s'il bosse sérieusement.

Et encore, dans le cas de l'école de musique, s'il s'agit de classique, il reste une chance avec les concours. Mais sinon...
28
Je l'ai fait en 2001, un bout de temps. Déjà à l'époque, ce n'était pas facile...pour celui qui ne se bougeait pas le cul. Les TP, je me les faisait la nuit (c'était ouvert jusqu'à 2h du mat), le week-end (même le dimanche).
En effet certains profs étaient franchement désagréables et d'autres adorables (Christophe DBM si tu nous lis je t'offre une bouteille de Jack Da quand tu veux). Les cours avec Ritchi étaient passionnant (ceux sur la Neve VR 80).
Je n'ai pas eu le diplôme parce que je n'ai pas pu rendre mon mémoire mais l'examen final sur la Neve m'a permis de rencontrer un musicien (un batteur surnommé Fafa) avec qui j'ai eu une longue discussion sur l'avenir du métier. Le gars a fini par me pistonner pour que j'entre à Plus XXX. Il y avait des assistants qui étaient des anciens de la SAE qui savaient par quel cursus j'étais passé et quel était l'état de mon savoir et m'ont appris ce qu'il fallait pour que je continu ailleurs et progressé: rester dans un gros studio en tant qu'assistant c'est chiant et tu peux attendre plusieurs années avant qu'on te donne vraiment ta chance.
Le mieux étant de se faire les armes sur des plus petites structures et de trouver ses propres clients.
En gros la SAE propose une formation complète et une carte de visite reconnu par les anciens de la SAE qui bossent. Rien de plus, rien de moins.
29
Le truc, c'est qu'on peut certainement quand on est un peu dans le milieu citer des anciens SAE qui sont des exemples de réussite professionnelle.
Et qu'en face, il y a probablement 10 fois plus de gens qui en sont sortis le bec dans l'eau.

Maintenant, c'est très probablement vrai pour beaucoup de formations, et pas que dans les métiers du son, de l'image, etc. Si on veut un truc où est sur à 85 % de chances d'avoir du boulot à la sortie, il faut faire un apprentissage dans les métiers de la bouffe, du bâtiment ou techniques comme soudeur ou tourneur-fraiseur.

x
Hors sujet :
C'est d'ailleurs pas forcément débile pour les musiciens et dans une certaine mesure les techniciens. J'ai connu un super batteur qui est parti au MAI à Nancy. Avant, il avait fait je crois une formation de chaudronnier. Il bossait en intérim en ayant été clair avec les boîtes : son truc, c'était la musique, donc pas dispo pour bosser quand il avait des dates ou des tournées. Comme on cherchait de toutes façons du monde dans sa spécialité et qu'il bossait visiblement bien, les boîtes d'intérim et les employeurs ont accepté ses conditions.
Tout ça lui a permis de vivre confortablement et sans stress les quelques années nécessaires pour démarrer sa carrière musicale et devenir intermittent. :bravo:
Faut juste pas choisir un boulot qui se fait au moment où il y a le plus de dates, donc oublier la restauration et l'événementiel.
30
Citation de srak :
En gros la SAE propose une formation complète et une carte de visite reconnu par les anciens de la SAE qui bossent. Rien de plus, rien de moins.

On ne peut mieux résumer. :bravo:

Ton batteur de bon conseil je crois que je vois très bien qui c'est ;)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


31
Citation :
Ton batteur de bon conseil je crois que je vois très bien qui c'est

J'avais 1h30 ou 2h, je ne me rappelle plus, pour enregistrer la batterie de Kiss (Prince), et synchroniser le Cubase avec le HD24 pour récupérer de l'accompagnement. En 3/4 d'heure c'était plié (juste un problème pour sauvegarder le Total Recall de la console à cause du lecteur diskette); Le reste de l'épreuve on l'a passer à discuter et à se marrer.
J'en ai plus appris sur le métier en 1h qu'en 2 ans de formations.

Edit: je crois que c'est Fanfan et pas Fafa

[ Dernière édition du message le 09/11/2017 à 12:58:02 ]

32
Citation :
A l'époque il a tout de suite trouvé du boulot comme ingé en gros studio

La première promo avait pas mal d'électro techniciens, la plupart sont passés par le Studio de la Grande Armée
33
Bonsoir ma fille aimerait commencer un cursus music-business-bachelor dans l'école S.A.E de Berlin. Avez vous un avis sur ce type de formation ? Vaut-elle vraiment le coup ? Y a t-il des débouchés ? Compte tenu du tarif, autant ne pas se tromper ! Merci beaucoup pour vos futures réponses