Genelec complète sa série 8000 avec les modèles bi-amplifiés ultra-compacts 8010, des enceintes de proximité destinées aux petits studios et aux studios mobiles où l’espace peut manquer.
Avec des dimensions de 195 × 121 × 116mm pour 1.5kg l’enceinte, les 8010 hébergent un woofer de 3”, un tweeter de trois-quarts de pouce, et un bi-ampli en classe D de 2×25W doté du circuit Intelligent Signal Sensing qui met automatiquement les enceintes en veille et peut être bypassé si besoin.
A l’arrière des enceintes, vous trouverez un connecteur XLR (pas de RCA ni de jack), des réglages pour compenser les défauts de la pièce, l’évent et le bouton de mise sous tension.
Côté chiffre, Genelec annonce une réponse en fréquence de 67Hz – 25kHz (-6dB) / 74Hz – 20kHz (±2.5dB) et un SPL max de 96dB.
L’alimentation de ces enceintes est universelle, vous pourrez donc les emporter dans le monde entier et quand le manque de basses se fera sentir, vous pourrez les compléter par le subwoofer Genelec 7050.
Les Genelec 8010 seront vendues à l’unité, avec un tarif annoncé en Grande Bretagne de £249 HT. La date de sortie n’a pas encore été communiquée. Découvrez ces nouvelles enceintes sur www.genelec.com.
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Robin SchneiderPosteur·euse AFfolé·ePosté le 16/01/2014 à 16:57:40C'est super mignon, mais ça reste dommage d'utiliser de la classe D qui ré-échantillonne le signal...
Quand on pense que la M52 Klein&hummel proposait la même puissance en classe A/B (qui aussi ses défauts ceci-dit) tout en étant plus petite... -
JanJe poste, donc je suisPosté le 17/01/2014 à 19:56:17
Depuis quand les amplis en classe D échantillonnent-ils ?
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Robin SchneiderPosteur·euse AFfolé·ePosté le 17/01/2014 à 21:24:52C'est pas échantillonner au sens "convertisseur AN/NA du terme, mais sur l'article wikipedia on voit bien la représentation de la méthode :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classes_de_fonctionnement_d'un_amplificateur_%C3%A9lectronique#Classe_D
D'ailleurs on voit bien qu'ils respectent aussi la règle de Shannon : ils sont cadencés à au moins 50Khz pour restituer correctement le 20Khz. On voit aussi qu'ils nécessitent un filtre de lissage, exactement comme un convertisseur NA.
La méthode est précisément l'amplification par largeur d'impulsion. N'empêche, le signal semble quand même limité en bande passante par l'intervalle des impulsions, ce qui peut s'apparenter à un échantillonnage.
Je me base sur ce que j'ai compris, je suis pas du tout calé en électronique, j'apprend au fur et à mesure et serait ravi qu'on m'éclaircisse un peu sur ce coup là. -
JanJe poste, donc je suisPosté le 17/01/2014 à 22:01:26
Honnêtement, l'évocation du théorème de Shannon pour la modulation de largeur d'impulsion me parait un peu bizarre. En pratique, en ce qui concerne les amplis audio en PWM (classe D) la fréquence de hachage (très joli nom) est souvent supérieure à 300kHz, ce qui est bien au delà d'une fréquence de Shannon/Nyquist.
Le terme "classe D", qui vient après classe C historiquement, n'a rien à voir avec le D de digital, et n'a strictement rien de numérique. Il n'y a donc pas plus d'intérêt à éviter une conversion que s'il s'agissait d'un ampli en classe A, B ou autre. C'est juste une technologie de conversion d'une forme d'énergie dans une autre. La classe A ou B ou AB est une conversion tension/courant, la classe D est une conversion de largeur d'impulsion/courant, la FM est une conversion tension/fréquence et inversement, etc.
Dans tous ces cas, on ne sort pas du domaine analogique.
Un micro est un convertisseur de pression acoustique, ou de gradient de pression acoustique vers une tension. Une enceinte est un convertisseur de tension/pression acoustique.