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Dolphin Lundgren
« Bon produit mais nécessite qu'on se penche un peu sur les réglages (le 32 bit, c'est pas si magique) »
Publié le 09/08/24 à 15:44
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Je l’utilise depuis quelques mois, il répond à mon besoin.
Pas de boutons inutiles, pas de réglage du gain (en apparence) puisque 32 bits flottant, etc.
Voici quelques points que j’ai noté :
- Même si le 32 bits flottant permet de capter le son peu importe qu’il soit très fort ou très faible, je remarque du souffle (ou du bruit de fond) lorsque je dois booster le gain en post-prod. Ça parait logique, mais je m’attendais à un peu mieux. C’est probablement dû aux préamps qui ne sont pas aussi bons que ceux du Zoom F3, il me semble.
Donc pour limiter le bruit de fond (ou floor noise comme disent les anglo-saxons), je trouve préférable de régler le volume via le mixer pour s’assurer d’avoir un signal suffisant. Et de régler l’enregistrement sur « post-mixeur » dans le menu correspondant.
- Il n’y a pas d’entrée mini jack (3,5mm) donc on ne peut pas brancher de micro directionnel type le Rode VideoMic Go ou le Sennheiser MKE200 (que je possède tous les deux et que j’utilise en vidéo). Ni de micro-cravate non plus.
On peut contourner le problème en utilisant des adaptateurs XLR vers mini-jack mais il faut garder à l’esprit que ces micros ne sont pas auto-alimentés donc ils ont besoin de quelques volts (2.5V pour le VideoMic Go et 2-10V pour le Sennheiser MKE200) pour fonctionner.
Mais attention : envoyer du phantom power (48 volts) dans ce type de micros, c’est l’assurance de les griller.
Pour ne pas griller ces micros qui ont besoin de quelques volts uniquement, j’utilise des adaptateurs Rode VXLR+ ou VXLR Pro. Ils transforment l’alimentation fantôme (48 volts) en une alimentation enfichable de 3-5 volts et permettent de brancher des jacks 3,5mm dans les entrées XLR du Zoom H6E.
- On peut ajouter des effets (coupe-bas par exemple) ou même faire une exportation spécifique après coup (ex : couplage des pistes, normalisation, etc.) mais je préfère le faire moi-même en post-prod.
- La fonction time-code existe, mais elle n’est disponible qu’en Bluetooth et il faut rajouter un adaptateur non-fourni. Dommage, car si on compte l’appareil générateur de time-code en plus (seul l’UltraSync BLUE est compatible, il me semble), ça commence à chiffrer
Voilà pour mes remarques. D’une manière générale ça fonctionne bien et on peut techniquement prendre le son sans trop se soucier des niveaux, un peu comme prendre des photos en RAW.
Mais comme pour le RAW en photo, je reste convaincu que si la prise de son est vraiment mauvaise de base, on ne fera pas de miracle en post.
Donc j’ai tendance à mettre tous les niveaux à +10dB dans le mixeur et régler l’enregistrement sur « post-mixeur » pour que le volume soit pris en compte pendant l’enregistrement. A choisir entre enregistrer un peu trop fort ou un peu trop bas, je préfère enregistrer un peu trop fort puisque même s’il y a écrêtage pendant la prise de son, il suffira de baisser le volume en post-prod.
Pas de boutons inutiles, pas de réglage du gain (en apparence) puisque 32 bits flottant, etc.
Voici quelques points que j’ai noté :
- Même si le 32 bits flottant permet de capter le son peu importe qu’il soit très fort ou très faible, je remarque du souffle (ou du bruit de fond) lorsque je dois booster le gain en post-prod. Ça parait logique, mais je m’attendais à un peu mieux. C’est probablement dû aux préamps qui ne sont pas aussi bons que ceux du Zoom F3, il me semble.
Donc pour limiter le bruit de fond (ou floor noise comme disent les anglo-saxons), je trouve préférable de régler le volume via le mixer pour s’assurer d’avoir un signal suffisant. Et de régler l’enregistrement sur « post-mixeur » dans le menu correspondant.
- Il n’y a pas d’entrée mini jack (3,5mm) donc on ne peut pas brancher de micro directionnel type le Rode VideoMic Go ou le Sennheiser MKE200 (que je possède tous les deux et que j’utilise en vidéo). Ni de micro-cravate non plus.
On peut contourner le problème en utilisant des adaptateurs XLR vers mini-jack mais il faut garder à l’esprit que ces micros ne sont pas auto-alimentés donc ils ont besoin de quelques volts (2.5V pour le VideoMic Go et 2-10V pour le Sennheiser MKE200) pour fonctionner.
Mais attention : envoyer du phantom power (48 volts) dans ce type de micros, c’est l’assurance de les griller.
Pour ne pas griller ces micros qui ont besoin de quelques volts uniquement, j’utilise des adaptateurs Rode VXLR+ ou VXLR Pro. Ils transforment l’alimentation fantôme (48 volts) en une alimentation enfichable de 3-5 volts et permettent de brancher des jacks 3,5mm dans les entrées XLR du Zoom H6E.
- On peut ajouter des effets (coupe-bas par exemple) ou même faire une exportation spécifique après coup (ex : couplage des pistes, normalisation, etc.) mais je préfère le faire moi-même en post-prod.
- La fonction time-code existe, mais elle n’est disponible qu’en Bluetooth et il faut rajouter un adaptateur non-fourni. Dommage, car si on compte l’appareil générateur de time-code en plus (seul l’UltraSync BLUE est compatible, il me semble), ça commence à chiffrer
Voilà pour mes remarques. D’une manière générale ça fonctionne bien et on peut techniquement prendre le son sans trop se soucier des niveaux, un peu comme prendre des photos en RAW.
Mais comme pour le RAW en photo, je reste convaincu que si la prise de son est vraiment mauvaise de base, on ne fera pas de miracle en post.
Donc j’ai tendance à mettre tous les niveaux à +10dB dans le mixeur et régler l’enregistrement sur « post-mixeur » pour que le volume soit pris en compte pendant l’enregistrement. A choisir entre enregistrer un peu trop fort ou un peu trop bas, je préfère enregistrer un peu trop fort puisque même s’il y a écrêtage pendant la prise de son, il suffira de baisser le volume en post-prod.