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Chanson sans mélodie accrocheuse

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Sujet de la discussion Chanson sans mélodie accrocheuse
Je discutais de musique avec une copine et on se disait que fredonner une chanson, c'est forcément chanter une mélodie accrocheuse.
Nous avons fait une liste de chansons que l'on fredonne et le résultat est qu'il n'y a pas beaucoup de morceaux récents.
La musique actuelle manque t-elle de mélodies accrocheuses ?
A mon avis oui, mais pourquoi ?
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"J'ai plus d'appétit qu'un barracuda. Ba-rra-cu-dah."
:facepalm:

En fait, ce sont les pires musiques qui restent dans la tête. :8O:

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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.

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Je relance le sujet avant qu'il ne s'endorme et disparaisse dans les abysses.

Une mélodie qui va scotcher tout les jeunes parce que dans les années 80 on avait le sens de la musique!


Et si vous n'êtes pas convaincus voyons 20 auparavant, les années 60!

(J'aime beaucoup le passage à 59sec)

Il n'y a pas à dire c'était mieux avant.



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D'accord mais la question, c'est pourquoi.
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Hello. Vu ta réponse je crois que tu n'a pas saisi le second degré, ou tu n'as peut-être pas écouter les liens proposés qui sont pourtant de parfaits contre-exemples.

Dire qu'on a perdu le sens de la mélodie me paraît un peu réducteur, aujourd'hui un million de morceaux sont commercialisés tout les mois, je crois qu'on peut y trouver à boire et à manger et assez d'exemples pour démontrer tout et son contraire. Néanmoins pour aller dans ton sens:

- Le top des ventes c'est du rap.. donc des paroles parlées, évidemment pas le meilleur style pour développer des mélodies.

- Beaucoup de musiques actuelles ont été largement influencées par la culture du clubbing et la techno sous toutes ses formes: gros son et boucles répétitives pour provoquer des effets de transe. Quand tu tournes sur 4 accords en boucles (je suis gentil) ça limite évidemment les possibilités de faire vivre et développer une mélodie.
Chaque titre des Beatles comportait des changements de gammes, ce qui laisse un goût plus riche en bouche à la fin des titres. En clubbing c'est presque le contraire, c'est plutôt difficile de changer de gamme sans donner l'impression que la mayonnaise redescend.
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Tu décris un processus...
Au passage, j'ai bien aimé ''The Shaggs''.
Je pense que si on cherche l'explication, on la trouvera dans l'évolution des technologies. Simplification des moyens de composition et production, et sa rapidité d'ailleurs.
Je viens de perdre le batteur de mon groupe qui donnait une bonne impulsion à notre musique. Le claviériste a proposé une boîte à rythme. On se voit obligé de suivre une machine basique et de simplifier nos compos.
Forcément, avec une musique épurée, les envolées mélodiques deviennent un peu incongrues.
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Il y a des titres très épurés avec de chouettes mélodies, en New Wave par exemple il y a "song to the siren" de This Mortal Coil.

Sur le papier la technologie ne me parait pas être un frein en soi, je ré-écoutais hier la démo de "Shake The Disease" de Martin Gore à base de synthé et boite à rythme, une "vraie chanson" où la mélodie ne fait pas défaut. Après c'est vrai qu'il me parait plus naturel de composer une chanson en s'accompagnant d'une guitare ou d'un piano plutôt qu'avec des synthés figés.

Le processus est lié au style musical: il y a les chansons à chanter qui parlent à la tête et qu'on peut reprendre en choeur avec ses potes. C'est pour moi la forme la plus "populaire" de l'art car elle susceptible de rapprocher les gens...surtout quand ils sont bourrés. :lol:

Et puis il y a la musique à danser, qui parle au corps, plus perso. En électro on cherchera effectivement à faire une rythmique et ligne de basse accrocheuse avant de penser à poser une mélodie. Ici on peut dire que le couple basse/rythmique fait le titre, le reste n'est qu'habillage.

Ca doit refléter aussi notre époque, plus perso et sombre, tout le monde dans la rue est tatoué et expose l'image d'un écorché vif en marge, ça colle mieux à une Bande Originale de Massive Attack, Justice ou Gojira, qu'à l'intégral de Michel Fugain... puis comme la musique est vécue comme une part importante de notre identité..


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Il y a une part de naïveté ou fraîcheur ( je ne sais pas trop comment l'appeler) qui est partie avec la rudesse du monde.
Qui nous enfonce les deux pieds dans une réalité pas très drôle. Alors, la transe pour se libérer et les mots pour témoigner. Pour le rêve, les envolés lyriques, c'est ailleurs, dans une époque qui reviendra peut-être un jour.
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La rudesse du monde n'est pas nouvelle, j'aurai franchement pas aimé vivre les débuts de l'ère industrielle quand les capitales étaient saturées de fumées toxiques.
Aujourd'hui nous vivons mieux que des rois et les gamins se plaignent parce que le trajet en train Paris-Marseille dure 3heure... une horreur!! ça prenait six jours à Louis XVI pour faire le même trajet.
Le monde est aujourd'hui physiquement moins rude pour la majorité des occidentaux... et nous ne mesurons pas non plus la chance de vivre depuis 80ans dans un pays en paix.
Par contre oui les cerveaux subissent de plus en plus de pression: un monde du travail millimètré et nos neurones piratés par l'écosystème numérique, une véritable cata.

Mais je m'éloigne du sujet, un peu de musique: