Dca lp « Injustement méconnue … »
Publié le 11/10/25 à 10:44
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’ai découvert ExpressoFX via une vidéo YouTube d’un mec (Matt Bradford) qui fait du lapsteel, qui utilise quantité de fuzz différentes et qui les collectionne aussi.
La Germanium Fuzz faisait partie de ses préférées et attira mon attention.
Premier coup d’œil sur son site et je comprends direct que la clientèle visée est plutôt haut de gamme, comptez quasiment 400€ fdp in pour y accéder neuve…
Amateur de belles choses, j’aime les pédales construites avec soin, tant au niveau de la conception du circuit que des composants choisis pour leur qualité, leur rareté même, d’autant que j’aime en construire assez régulièrement !
Et inutile de vous indiquer qu’avec les fuzz, spécialement au germanium, je savais que telle Alice au pays des merveilles, j’allais forcément m’enfoncer profondément dans le terrier du lapin, ce fameux « Rabbit Hole » expression des Anglais et Américains qu’on traduirait par pignole dans notre belle langue Française !
Le décor étant planté, passons à la review amateur de cette pédale :
• FICHE TECHNIQUE :
Comme bon nombre de fabricants de pédales high end, Expresso FX est parti en quête de composants NOS (New Old Stock, comprenez stocks de composants neufs d’une autre époque).
La Germanium Fuzz est équipée de condensateurs vintage Philips, de résistances carbone Allen Bradley et de transistors germanium Mullard CV7005 dans mon cas chanceux et suivant leur disponibilité.
À l’heure où j’écris ces lignes, ces transistors germanium ne sont plus disponibles si vous achetez neuve votre Expresso FX, vous devrez choisir ce qu’il a sous la main.
Deux potentiomètres en façade : Gain et Fuzz, classique.
Sur le côté, un autre potard vous permettra de régler le bias des transistors dans une plage étroite afin que peu importe la position, ça sonne toujours. Position centrale = position stock.
À l’intérieur, deux trimpots (mini potentiomètre) qui permettent le réglage du signal clean injecté (à gauche) et d’un autre bias (à droite), on évitera de triturer ce dernier sous peine de dérégler le bias finement ajusté pour les transistors germanium choisis au préalable.
L’alimentation se fait par pile 9V, carbone Zinc type saline de préférence ou via une alimentation 9V à POLARITÉ INVERSÉE , attention !!!
Une option mini switch vous permets de laisser la pédale connectée via les jacks sans décharger la pile, pratique !
La consommation électrique est dérisoire, vous êtes parti pour des mois avant de changer de pile si vous pensez à éteindre la pédale via ce mini switch.
• UTILISATION :
Utilisée sur amplis à lampe type Rivera Chubster 40, PRS MT15 et Peavey Classic 30 vintage (les premiers), haut parleurs Electrovoice EVM12L ou Celestion Creamback G12M65.
Signal : guitare > Germanium Fuzz > Snouse BlackBox2 > Clinch FX EP PRE > Ampli.
Comme bon nombre de fuzz, on ne l’utilise pas sur un son clair au risque d’avoir un son criard et nasal, il vaut mieux un son qui tord déjà un peu, soit via votre ampli, soit avec une pédale overdrive genre Bluesbreaker, Greer Lightspeed, etc, qu’on placera après la fuzz, qui doit idéalement être en première position, juste après la guitare.
Surtout pas de pédales type Boss avant les fuzz ou boost germanium, car le buffer des pédales Boss rend votre fuzz inexploitable, sans âme, anémique.
Les micros simples seront ce qui s’accorde le mieux, surtout en jouant avec leur potard de volume dédié.
Volume de la pédale quasi à fond et potard fuzz à 4h, volume micro à bloc, on est dans une fuzz bien crémeuse, généreuse et pas du tout acide.
Typiquement ce que j’aime. Les notes durent des plombes et semblent ne jamais s’éteindre.
Les powerchords ne sont pas en reste avec une sensation de lourdeur qui reste très musicale.
En baissant d’un poil le volume du micro et en passant sur la position chevalet, le son s’éclaircit, gagne en définition et tire presque sur un overdrive, les riffs rock à la Rolling Stones et consorts vous tendent les bras.
En repassant sur le micro manche, volume baissé d’un chouille, on se surprend à interpeller Joe, à la Hendrix, fantastique !
En baissant encore plus le volume, on obtient des superbes sons cleans qui tordent à peine si on rentre fort dans les cordes, qui à l’instar d’autres fuzz face que je possède, conserve du bas, les basses restent suffisamment généreuses.
Avec des micros doubles, le son devient plus lourd, plus chargé en basses et se cleane moins au potard de volume, à moins de baisser drastiquement le potard fuzz vers une bonne moitié.
Idéal pour du stoner ou des sonorités type Queen of the Stone Age.
• CONCLUSION :
J’ai la chance de posséder quelques fuzz boutique (KingTone mini fuzz v2, Silktone Fuzz +, Hudson Broadcast, etc) et cette ExpressoFX est clairement celle que je préfère.
Souvent comparée à la Sunface d’Analogman, je comprends pourquoi !
Avoir toute une palette de sons, du saturé au son clair avec tout ce qu’il y a entre, JUSTE AU POTARD DE VOLUME MICRO est indécent.
C’est selon moi à ça qu’on reconnaît une fuzz bien construite, parfaitement réglée en interne avec les transistors germanium.
Malheureusement, ExpressoFX n’expédie plus depuis l’Angleterre depuis le Brexit et votre seule chance d’en obtenir une sera sur le marché de l’occasion, d’ailleurs les prix ont flambé et atteignent les tarifs de celles fabriquées par Analogman…
Bref, si vous en croisez une à prix correct (300€ environ), foncez !
La Germanium Fuzz faisait partie de ses préférées et attira mon attention.
Premier coup d’œil sur son site et je comprends direct que la clientèle visée est plutôt haut de gamme, comptez quasiment 400€ fdp in pour y accéder neuve…
Amateur de belles choses, j’aime les pédales construites avec soin, tant au niveau de la conception du circuit que des composants choisis pour leur qualité, leur rareté même, d’autant que j’aime en construire assez régulièrement !
Et inutile de vous indiquer qu’avec les fuzz, spécialement au germanium, je savais que telle Alice au pays des merveilles, j’allais forcément m’enfoncer profondément dans le terrier du lapin, ce fameux « Rabbit Hole » expression des Anglais et Américains qu’on traduirait par pignole dans notre belle langue Française !
Le décor étant planté, passons à la review amateur de cette pédale :
• FICHE TECHNIQUE :
Comme bon nombre de fabricants de pédales high end, Expresso FX est parti en quête de composants NOS (New Old Stock, comprenez stocks de composants neufs d’une autre époque).
La Germanium Fuzz est équipée de condensateurs vintage Philips, de résistances carbone Allen Bradley et de transistors germanium Mullard CV7005 dans mon cas chanceux et suivant leur disponibilité.
À l’heure où j’écris ces lignes, ces transistors germanium ne sont plus disponibles si vous achetez neuve votre Expresso FX, vous devrez choisir ce qu’il a sous la main.
Deux potentiomètres en façade : Gain et Fuzz, classique.
Sur le côté, un autre potard vous permettra de régler le bias des transistors dans une plage étroite afin que peu importe la position, ça sonne toujours. Position centrale = position stock.
À l’intérieur, deux trimpots (mini potentiomètre) qui permettent le réglage du signal clean injecté (à gauche) et d’un autre bias (à droite), on évitera de triturer ce dernier sous peine de dérégler le bias finement ajusté pour les transistors germanium choisis au préalable.
L’alimentation se fait par pile 9V, carbone Zinc type saline de préférence ou via une alimentation 9V à POLARITÉ INVERSÉE , attention !!!
Une option mini switch vous permets de laisser la pédale connectée via les jacks sans décharger la pile, pratique !
La consommation électrique est dérisoire, vous êtes parti pour des mois avant de changer de pile si vous pensez à éteindre la pédale via ce mini switch.
• UTILISATION :
Utilisée sur amplis à lampe type Rivera Chubster 40, PRS MT15 et Peavey Classic 30 vintage (les premiers), haut parleurs Electrovoice EVM12L ou Celestion Creamback G12M65.
Signal : guitare > Germanium Fuzz > Snouse BlackBox2 > Clinch FX EP PRE > Ampli.
Comme bon nombre de fuzz, on ne l’utilise pas sur un son clair au risque d’avoir un son criard et nasal, il vaut mieux un son qui tord déjà un peu, soit via votre ampli, soit avec une pédale overdrive genre Bluesbreaker, Greer Lightspeed, etc, qu’on placera après la fuzz, qui doit idéalement être en première position, juste après la guitare.
Surtout pas de pédales type Boss avant les fuzz ou boost germanium, car le buffer des pédales Boss rend votre fuzz inexploitable, sans âme, anémique.
Les micros simples seront ce qui s’accorde le mieux, surtout en jouant avec leur potard de volume dédié.
Volume de la pédale quasi à fond et potard fuzz à 4h, volume micro à bloc, on est dans une fuzz bien crémeuse, généreuse et pas du tout acide.
Typiquement ce que j’aime. Les notes durent des plombes et semblent ne jamais s’éteindre.
Les powerchords ne sont pas en reste avec une sensation de lourdeur qui reste très musicale.
En baissant d’un poil le volume du micro et en passant sur la position chevalet, le son s’éclaircit, gagne en définition et tire presque sur un overdrive, les riffs rock à la Rolling Stones et consorts vous tendent les bras.
En repassant sur le micro manche, volume baissé d’un chouille, on se surprend à interpeller Joe, à la Hendrix, fantastique !
En baissant encore plus le volume, on obtient des superbes sons cleans qui tordent à peine si on rentre fort dans les cordes, qui à l’instar d’autres fuzz face que je possède, conserve du bas, les basses restent suffisamment généreuses.
Avec des micros doubles, le son devient plus lourd, plus chargé en basses et se cleane moins au potard de volume, à moins de baisser drastiquement le potard fuzz vers une bonne moitié.
Idéal pour du stoner ou des sonorités type Queen of the Stone Age.
• CONCLUSION :
J’ai la chance de posséder quelques fuzz boutique (KingTone mini fuzz v2, Silktone Fuzz +, Hudson Broadcast, etc) et cette ExpressoFX est clairement celle que je préfère.
Souvent comparée à la Sunface d’Analogman, je comprends pourquoi !
Avoir toute une palette de sons, du saturé au son clair avec tout ce qu’il y a entre, JUSTE AU POTARD DE VOLUME MICRO est indécent.
C’est selon moi à ça qu’on reconnaît une fuzz bien construite, parfaitement réglée en interne avec les transistors germanium.
Malheureusement, ExpressoFX n’expédie plus depuis l’Angleterre depuis le Brexit et votre seule chance d’en obtenir une sera sur le marché de l’occasion, d’ailleurs les prix ont flambé et atteignent les tarifs de celles fabriquées par Analogman…
Bref, si vous en croisez une à prix correct (300€ environ), foncez !