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Amduscias
« Octave Fuzz bien pensée »
Publié le 07/08/20 à 18:51
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
C'est au tour d'Orange de sortir sa propre vision de la fuzz, en réalité une réinterprétation de la Foxx Tone Machine des années 70.
Commençons par une constatation purement visuelle : Elle a de la gueule avec ses couleurs flashy et ne passera pas inaperçue sur votre pedalboard ! On ne peut pas nier le sens esthétique des gars de chez Orange, peut être aurait-on souhaité qu'elle soit moins imposante, car elle prendra davantage de place qu'une pédale conventionnelle.
En ce qui concerne les connectiques et réglages, une entrée guitare, une sortie ampl, une prise adaptateur sur laquelle, détail intéressant, vous pouvez brancher du 9 volts ou du 12 pour avoir davantage de headroom. Deux switches, l'un intitulé Fuzz enclenche ou arrête l'effet, l'autre, Octave, permet d'activer l'Octave Fuzz, mais uniquement lorsque la Fuzz est en action, vous ne pouvez pas l'enclencher en son clair.
Quatre potards contrôlent la bête : Volume et Tone (classiques), Fuzz (on verra qu'il contrôle autre chose que le gain stricto sensus) et Octave, permettant de doser la quantité d'effet Octave lorsque vous enclencher ce mode, ce qui est je trouve vraiment bien réfléchi de la part d'Orange.
LE SON
Même avec des réglages de fuzz très faibles, entre 0 et 1, il est difficile d'obtenir quelque chose de réellement subtile. On est très très vite dans le gros gras et crade. Mais c'est bien pour cela qu'on apprécie normalement une fuzz, n'est-ce pas ? Dès la graduation 1 dépassée, cela fuzz franchement. Elle répond cependant très bien au potard de volume de la guitare : On ainsi passer de la grosse sauvagerie à des sons plus doux en un tour de potard, mais attention, ne vous attendez pas à du subtile, on restera tout de même sur du sale, vous n'aurez pas l'effet "son clair" qu'on peut trouver sur une Fuzz Face par exemple.
Lorsque l'on monte le potard de fuzz, on s'aperçoit que non seulement il joue bien sur le gain, sans être si progressif que ça car dans la deuxième partie de sa course il n'y a pas une énorme différence, mais qu'au fur et à mesure que l'on monte le gain apparait un effet gate qui est franchement prononcé en fin de course. Cela destabilise dans un premier temps car le son se coupe réellement dès la fin de résonance d'une note, pour réapparaitre une fraction de seconde plus tard. C'est vraiment particulier, mais l'on s'y fait et cela peut même donner des choses vraiment intéressantes.
Le potard de tonalité remplit correctement son office, utilisable sur toute sa course, on obtiendra des sons bien gras jusqu'à des choses plutôt perçantes, sans que cela vrille les oreilles.
Enfin, la Fur Coat présente l'intérêt d'avoir un mode octave fuzz enclenchable à volonté, et surtout réglable, grâce à un potard vraiment efficace. L'effet peut être discret ou fortement prononcé selon la place du potard, qui s'avère vraiment progressif. A noter que cela marche mieux sur le micro grave de la guitare, comme sur la plupart des octave fuzz. Comme vous l'entendrez sur les fichiers audio, le mode octave est vraiment fait pour le solo. Il supporte mal les power chords, ou même les double stops, et ne parlons même pas du jeu en accords, mais comme il est toujours bon d'aller à contre courant, cela pourra constituer une bien belle base d'exploration pour des sonorités déchirantes et bruitistes !
CONCLUSION
La Fur Coat est une fuzz très intéressante, au son vintage "mais pas que", et finalement assez versatile. Elle permettra d'aborder des sons très psychédéliques des années 60 et 70 mais fera également merveille sous les doigts d'amateurs de Stoner Rock (on est parfois vraiment proche d'un Josh Homme dans l'esprit !) ou de Rock Garage voire noisy et expérimental. L'aspect gated fuzz, finalement assez inhabituel, peut surprendre, mais nous sommes en présence d'une pédale fort agréable, intéressante et musicale. Enfin, son aspect particulier donnera un petit supplément de personnalité visuelle à votre pedalboard... Essai chaudement recommandé !
Matériel utilisé pour les fichiers audio :
Fender Classic Player '60s Stratocaster ou Ibanez RG 1527 montée en DiMarzio Evolution
Orange Fur Coat
Orange Rocker 15 Terror canal clair (volume à 7 donc légèrement crunch)
Two Notes Torpedo Captor X avec simulation de baffle Orange PPC212V
Reaper Audio
Commençons par une constatation purement visuelle : Elle a de la gueule avec ses couleurs flashy et ne passera pas inaperçue sur votre pedalboard ! On ne peut pas nier le sens esthétique des gars de chez Orange, peut être aurait-on souhaité qu'elle soit moins imposante, car elle prendra davantage de place qu'une pédale conventionnelle.
En ce qui concerne les connectiques et réglages, une entrée guitare, une sortie ampl, une prise adaptateur sur laquelle, détail intéressant, vous pouvez brancher du 9 volts ou du 12 pour avoir davantage de headroom. Deux switches, l'un intitulé Fuzz enclenche ou arrête l'effet, l'autre, Octave, permet d'activer l'Octave Fuzz, mais uniquement lorsque la Fuzz est en action, vous ne pouvez pas l'enclencher en son clair.
Quatre potards contrôlent la bête : Volume et Tone (classiques), Fuzz (on verra qu'il contrôle autre chose que le gain stricto sensus) et Octave, permettant de doser la quantité d'effet Octave lorsque vous enclencher ce mode, ce qui est je trouve vraiment bien réfléchi de la part d'Orange.
LE SON
Même avec des réglages de fuzz très faibles, entre 0 et 1, il est difficile d'obtenir quelque chose de réellement subtile. On est très très vite dans le gros gras et crade. Mais c'est bien pour cela qu'on apprécie normalement une fuzz, n'est-ce pas ? Dès la graduation 1 dépassée, cela fuzz franchement. Elle répond cependant très bien au potard de volume de la guitare : On ainsi passer de la grosse sauvagerie à des sons plus doux en un tour de potard, mais attention, ne vous attendez pas à du subtile, on restera tout de même sur du sale, vous n'aurez pas l'effet "son clair" qu'on peut trouver sur une Fuzz Face par exemple.
Lorsque l'on monte le potard de fuzz, on s'aperçoit que non seulement il joue bien sur le gain, sans être si progressif que ça car dans la deuxième partie de sa course il n'y a pas une énorme différence, mais qu'au fur et à mesure que l'on monte le gain apparait un effet gate qui est franchement prononcé en fin de course. Cela destabilise dans un premier temps car le son se coupe réellement dès la fin de résonance d'une note, pour réapparaitre une fraction de seconde plus tard. C'est vraiment particulier, mais l'on s'y fait et cela peut même donner des choses vraiment intéressantes.
Le potard de tonalité remplit correctement son office, utilisable sur toute sa course, on obtiendra des sons bien gras jusqu'à des choses plutôt perçantes, sans que cela vrille les oreilles.
Enfin, la Fur Coat présente l'intérêt d'avoir un mode octave fuzz enclenchable à volonté, et surtout réglable, grâce à un potard vraiment efficace. L'effet peut être discret ou fortement prononcé selon la place du potard, qui s'avère vraiment progressif. A noter que cela marche mieux sur le micro grave de la guitare, comme sur la plupart des octave fuzz. Comme vous l'entendrez sur les fichiers audio, le mode octave est vraiment fait pour le solo. Il supporte mal les power chords, ou même les double stops, et ne parlons même pas du jeu en accords, mais comme il est toujours bon d'aller à contre courant, cela pourra constituer une bien belle base d'exploration pour des sonorités déchirantes et bruitistes !
CONCLUSION
La Fur Coat est une fuzz très intéressante, au son vintage "mais pas que", et finalement assez versatile. Elle permettra d'aborder des sons très psychédéliques des années 60 et 70 mais fera également merveille sous les doigts d'amateurs de Stoner Rock (on est parfois vraiment proche d'un Josh Homme dans l'esprit !) ou de Rock Garage voire noisy et expérimental. L'aspect gated fuzz, finalement assez inhabituel, peut surprendre, mais nous sommes en présence d'une pédale fort agréable, intéressante et musicale. Enfin, son aspect particulier donnera un petit supplément de personnalité visuelle à votre pedalboard... Essai chaudement recommandé !
Matériel utilisé pour les fichiers audio :
Fender Classic Player '60s Stratocaster ou Ibanez RG 1527 montée en DiMarzio Evolution
Orange Fur Coat
Orange Rocker 15 Terror canal clair (volume à 7 donc légèrement crunch)
Two Notes Torpedo Captor X avec simulation de baffle Orange PPC212V
Reaper Audio
Fichiers audio liés à cet avis
00:0000:27
- Gain Max Tone 500:27
- Gain 1 Tone 500:30
- Gain max Tone max00:46
- Gain max Tone 000:55
- Gain max Tone 5 Octave 500:38
- Gain max Tone 5 Octave 1001:48
- Ibanez RG gain 10 tone 5 fuzz & octave00:55
- Son clair pour référence00:10
- Son clair Strat aigu & grave00:20
- Clean fuzz avec volume de la Strat00:31