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bigVince
« Une Firebird pour tous... ou presque... »
Publié le 29/02/24 à 15:07
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Avant-propos :
Je possède une Gibson Firebird vintage Sunburst 120s Anniversary depuis 2012. J'ai eu en main l'Epiphone, je pense qu'un retour sur expérience peut-être utile au quidam...
Avis au débutants : Je ne peux que vous inviter à rechercher une guitare plus polyvalente et facile à transproter aue ce mastodonte pas toujours simple à maîtriser. C'est en ce sens seulement qu'elle n'est pas totalement la Firebird pour tous...
En 2020, un pote déboule comme un dingo à l'atelier : "Je viens de recevoir ma Firebird à 498 € ! On la déballe ?". Détends-toi mon pépère... t'as acheté un kit à ce prix là, sûrement pas une Firebird...
Et c'est ce jour là que j'ai fais connaissance avec l'Epiphone Firebird Vintage Sunburst 2020 qu'on trouve à moins de 700€ aujourd'hui. Pourquoi plus 500 € ? Aucune idée mais la mode étant à l'inflation... tout inflationne.
Je dois dire que j'ai été plus que positivement surpris de la qualité globale de cette Firebird FINIE qui n'a rien d'une énième contrefaçon au manche vissé ou collé, avec des micro humbuckers ou EMG... Finition de lutherie et boiserie impeccable. Parties déco plastique cheap, mais c'est secondaire. Le corps était un peu plus long d'environ de 2 cm, elle n'entrait pas le case de ma Gibson sur mesure au poil de... au poil. La Firebird est faite de différentes pièces collées au manche traversant allant de la tête au strap de sangle. Rien à redire sur le collage visible au travers d'un vernis lumineux, épais et bien dur, qui montre une finition vintage sunburst identique à s'y méprendre à celle de la Gibson. La touche Laurier indien très sèche et plutôt très claire à l'arrivée, s'est épanouie une fois généreusement et patiemment huilée (citron), rattrapant le coloris et le confort du palissandre de la Gibson. La touche est entouré par un binding classique, un peu moins épais que sur la Gisbon mais très confortable. La finition de frettes et très acceptable. Comme toute guitare neuve, un bon réglage manche, action diapason fut nécessaire.
La tête est la plus grosse différence esthétique. Plus grande et monochrome, elle n'est pas sculptée et les mécaniques ne sont pas les banjos qui font beaucoup de l'identité nasty de la Gibson, mais qui n'apportent rien de particulier au son selon moi. Bon ok ça a de la gueule les méca banjo sur une Firebird, c'est clair.
Le Jack est sur la table alors que la Gibson intègre le jack dans la tranche basse qui fait pas loin de l'épaisseur de l'écrous de fixation du jack. Mais c'est une spécificité du modèle Gibson de 2012. En cela l'Epiphone est plus respectueuse des modèles originels Gibson.
Côté son, c'est là que j'ai eu la plus grosse surprise car sauf à pinailler sur des pouièmes de grain, ou de basse en moins, c'est quasi le même ! Et l'oscillo dit pareil. Les signaux sont hyper proches à un poil près. On a fait un blind test, 5 comparaisons en direct dans 5 amplis différents. J'ai eu que 2/5. Et deux fois en me basant uniquement sur le léger différentiel de basse car le grain était identique. Et pourtant je connais ma gratte et mes amplis, 10 ans de pratique sur la gratte, plus de 30 sur certains amplis... Mais là presque impossible de faire la différence. Pour la petite histoire, le design des micro Firebird Epiphone a été supervisé en 2016/17 par un Bonamassa très impliqué pour sa série Firebird I Treasure Bonamassa. Le contrat était conditionné par la sortie d'un son Firebird, sinon rien. Donc sur le son, pour moi c'est carton plein. Un mini coup d'EQ en entrée de board et on a le même son à 100%. Bonheur avec les drive, ahurissant sur Fuzz, monstrueux Drivre+Fuzz+Gate... Bref... Une pépite.
Enfin, côté feeling de jeu.
L'Epi est sensiblement plus grande, la touche un chouillat plus large. Le binding apporte le même touche and feel. Passé les 2 premières minutes d'adaptation, on retrouve une interaction avec l'instrument qui est très proche de la Gibson. Le son suit bine les mouvement de mon corps et les tensions et forces sur la manche. Super proximité.Au bout d'une heure, je suis repassé sur la Gibson sans ressentir un changement majeur. Elle est quand même plus fine à tous égards, mais ça ne vaut surement pas l'écart de prix vertigineux entre ces deux versions.
A dire vrai, si j'avais rencontré cette Epiphone avant 2012, je n'aurais jamais eu de Gibson.
Donc, si vous cherchez une bonne Firebird accessible, chassez ce modèle Epiphone d'occasion ou même neuf c'est une pépite. Et n'oubliez pas dans vos négos en 2020 il était à 500. En 2022 à 600. Aujourd'hui à 700 mais c'est le même modèle. Pour moi un juste prix moyen c'est 450 en état nickel.
Je possède une Gibson Firebird vintage Sunburst 120s Anniversary depuis 2012. J'ai eu en main l'Epiphone, je pense qu'un retour sur expérience peut-être utile au quidam...
Avis au débutants : Je ne peux que vous inviter à rechercher une guitare plus polyvalente et facile à transproter aue ce mastodonte pas toujours simple à maîtriser. C'est en ce sens seulement qu'elle n'est pas totalement la Firebird pour tous...
En 2020, un pote déboule comme un dingo à l'atelier : "Je viens de recevoir ma Firebird à 498 € ! On la déballe ?". Détends-toi mon pépère... t'as acheté un kit à ce prix là, sûrement pas une Firebird...
Et c'est ce jour là que j'ai fais connaissance avec l'Epiphone Firebird Vintage Sunburst 2020 qu'on trouve à moins de 700€ aujourd'hui. Pourquoi plus 500 € ? Aucune idée mais la mode étant à l'inflation... tout inflationne.
Je dois dire que j'ai été plus que positivement surpris de la qualité globale de cette Firebird FINIE qui n'a rien d'une énième contrefaçon au manche vissé ou collé, avec des micro humbuckers ou EMG... Finition de lutherie et boiserie impeccable. Parties déco plastique cheap, mais c'est secondaire. Le corps était un peu plus long d'environ de 2 cm, elle n'entrait pas le case de ma Gibson sur mesure au poil de... au poil. La Firebird est faite de différentes pièces collées au manche traversant allant de la tête au strap de sangle. Rien à redire sur le collage visible au travers d'un vernis lumineux, épais et bien dur, qui montre une finition vintage sunburst identique à s'y méprendre à celle de la Gibson. La touche Laurier indien très sèche et plutôt très claire à l'arrivée, s'est épanouie une fois généreusement et patiemment huilée (citron), rattrapant le coloris et le confort du palissandre de la Gibson. La touche est entouré par un binding classique, un peu moins épais que sur la Gisbon mais très confortable. La finition de frettes et très acceptable. Comme toute guitare neuve, un bon réglage manche, action diapason fut nécessaire.
La tête est la plus grosse différence esthétique. Plus grande et monochrome, elle n'est pas sculptée et les mécaniques ne sont pas les banjos qui font beaucoup de l'identité nasty de la Gibson, mais qui n'apportent rien de particulier au son selon moi. Bon ok ça a de la gueule les méca banjo sur une Firebird, c'est clair.
Le Jack est sur la table alors que la Gibson intègre le jack dans la tranche basse qui fait pas loin de l'épaisseur de l'écrous de fixation du jack. Mais c'est une spécificité du modèle Gibson de 2012. En cela l'Epiphone est plus respectueuse des modèles originels Gibson.
Côté son, c'est là que j'ai eu la plus grosse surprise car sauf à pinailler sur des pouièmes de grain, ou de basse en moins, c'est quasi le même ! Et l'oscillo dit pareil. Les signaux sont hyper proches à un poil près. On a fait un blind test, 5 comparaisons en direct dans 5 amplis différents. J'ai eu que 2/5. Et deux fois en me basant uniquement sur le léger différentiel de basse car le grain était identique. Et pourtant je connais ma gratte et mes amplis, 10 ans de pratique sur la gratte, plus de 30 sur certains amplis... Mais là presque impossible de faire la différence. Pour la petite histoire, le design des micro Firebird Epiphone a été supervisé en 2016/17 par un Bonamassa très impliqué pour sa série Firebird I Treasure Bonamassa. Le contrat était conditionné par la sortie d'un son Firebird, sinon rien. Donc sur le son, pour moi c'est carton plein. Un mini coup d'EQ en entrée de board et on a le même son à 100%. Bonheur avec les drive, ahurissant sur Fuzz, monstrueux Drivre+Fuzz+Gate... Bref... Une pépite.
Enfin, côté feeling de jeu.
L'Epi est sensiblement plus grande, la touche un chouillat plus large. Le binding apporte le même touche and feel. Passé les 2 premières minutes d'adaptation, on retrouve une interaction avec l'instrument qui est très proche de la Gibson. Le son suit bine les mouvement de mon corps et les tensions et forces sur la manche. Super proximité.Au bout d'une heure, je suis repassé sur la Gibson sans ressentir un changement majeur. Elle est quand même plus fine à tous égards, mais ça ne vaut surement pas l'écart de prix vertigineux entre ces deux versions.
A dire vrai, si j'avais rencontré cette Epiphone avant 2012, je n'aurais jamais eu de Gibson.
Donc, si vous cherchez une bonne Firebird accessible, chassez ce modèle Epiphone d'occasion ou même neuf c'est une pépite. Et n'oubliez pas dans vos négos en 2020 il était à 500. En 2022 à 600. Aujourd'hui à 700 mais c'est le même modèle. Pour moi un juste prix moyen c'est 450 en état nickel.