Belle gratte land

idem pour les liens. Joueur 1 essaye encore !

Les Spalt, qu'on aime ou pas, il y a une vraie recherche esthétique. Ces guitares me font penser à l'Afrique. C'est assez beau, en effet.

Plus classique:

J'ai eu l'occasion de tester ce modèle SG 3000. Miam miam Yamaha

et aussi la SG 1820:

Une VOX !

Les nouvelles Vox sont belles, y'a beaucoup de modèles avec finition bois teinté et vernis satiné comme celle là, j'aime beaucoup.

J'aime bien les inlays sur la Vox, j'aimerais bien tester leur triple coil

Le concept du micro articulé de cette basse Spalt est assez sympathique.

Citation de : phil77

Le concept du micro articulé de cette basse Spalt est assez sympathique.

 

 

c'est de qui cette merveille?

Citation :

C'est moi ou il y à un gros trou à la fin du manche de cette basse???

je me suis aussi posé la question. Si c'est un trou, c'est un peu dommage de limiter la tessiture pour un effet de style...

pour le micro, l'idée n'est pas nouvelle, un concept assez proche avait été utilisé pour une basse Gibson des années 70, la grabber à micro coulissant...

Spalt https://www.spaltinstruments.com/

merci, elles sont trop belles 

Citation de tiger foods :

j'aime les innovations combinées à la tradition.

Effectivement, et certains luthiers sont de plus en plus décomplexés de ce point de vue...

Ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques décennies. Le flop de la Flying V et de l'Explorer en 1958, l'échec de patiquement tous les nouveaux modèles Fender des années 60/70 a rendu les gros fabricants un peu frileux, et a poussé vers une production assez standardisée sur le plan de l'esthétique.

Enfin, en même temps, difficile de supplanter les standards pour une production de masse, là on est davantage sur une production à petite échelle...

Citation :

Quel intérêt de jouer sur la même gratte que le voisin?

Ce problème ne se pose même pas pour les violonistes, ou même les guitaristes classiques... pour la guitare électrique c'est différent, il y a d'un côté les gros standards qu'on connaît tous, quelques marques connues qui ont imposé de nouvelles idées voire de nouveaux standards (Parker, Steinberger, Vigier, PRS...) et ensuite dans le domaine de la lutherie artisanale tout est permis.

C'est vrai, le marché de l'occasion ne tient pas compte de la valeur intrinsèque réelle des instruments mais se base sur la loi de l'offre et de la demande. C'est pour ça qu'il vaut mieux s'adresser à des connaisseurs pour revendre une guitare de luthier, l'acheteur lambda ne verra pas l'intérêt d'acheter une "marque inconnue" au même prix voire plus cher qu'une Fender par exemple.

Le fait que des guitaristes célèbres utilisent tel ou tel modèle a toujours influé sur les ventes, les fabricants l'ont bien compris d'où l'abondance de modèles signature, les copies de guitares ayant appartenu à untel... Dans les années 60, des gens comme Mike Blomfield ou Eric Clapton faisaient la pluie et le beau temps.

D'ailleurs la Les Paul a été réintroduite en 68 parce que Clapton, Page, Beck entre autres utilisaient des Les Paul et que la demande avait explosé...

Citation :

c'est carrément du travail à la chaîne

Le problème de la mécanisation des tâches, c'est que si elle ne nuit en rien à la qualité (aucun intérêt à ce qu'un corps de Les Paul soit mis en forme manuellement) elles font diminuer le prix de revient sans pour autant que cette baisse ne soit répercutée sur le prix de vente, ou même que les employés soient mieux payés.

Rien n'empêche de poser la question.

Moi ça me dérange pas qu'une machine façonne un manche, par contre, là où ça me gêne, c'est quand c'est la machine qui finit le manche. En général, j'ai souvent une désagréable impression quand c'est le cas (mais il reste des bonnes surprises parfois).

@Phil77: la mécanisations des tâches n'a rien à voir avec les problèmes que tu cites. Le prix de ventes ainsi que les dividendes versés aux employés ne sont soumis, ici, qu'à la loi de l'offre et de la demande, dont tu parlais déja auparavant (et plus généralement du système économique dans lequel l'entreprise exerce sa fonction).

Si Gibson (ou autres) vend ses guitares à un tel prix, c'est tout simplement parce que c'est le prix d'équilibre et par conséquent le prix auquel l'entreprise touchera un bénéfice optimum. Vendre plus cher ou moins cher ne leur rapporterai pas autant de revenus (je te passe les calculs, je pense que tu vois de quoi je dois parler).

Pour le problèmes des dividendes des employés il suffit de rappeler que Gibson (et les autres) sont des entreprises capitalistes. Dont le but est d'engranger un maximum de capital pour ensuite le faire fructifier, pour finalement répéter cette boucle à l'infini (je simplifie).

Le seul moyen pour l'entreprise d'augmenter ses revenus, autrement qu'avec le prix de vente, c'est soit de faire baisser le coût des matières premières soit baisser (ou ne pas augmenter) le coût des employés. Tu comprends donc pourquoi baisse du prix de revient ne rime pas forcément avec augmentation du salaire de l'employé.