Pour concevoir son modèle signature, Jon Gomm est parti d’un constat simple : la conception des guitares n’a pas changé malgré l’évolution des styles de jeu.
Le guitariste mélange pas mal de techniques dans son jeu et souhaitait développer un instrument capable de retranscrire de manière très fidèle toutes ses finesse de jeu. Le gabarit du corps et la forme du chevalet ont été étudiées pour offrir une bien meilleure réponse au jeu en percussions. Les frettes ont également été travaillées pour produire davantage de volume pour un jeu en hammer-on plus fluide.
Son diapason de 25.75 et sa largeur au sillet de 45mm en font, selon Jon Gomm, la guitare idéale pour un jeu moderne aux doigts.
L’électronique de cette JGM10 est assez chiadée ; on retrouve trois capteurs différents : un micro Rare Earth humbucker positionné sur la rosace, un micro à condensateur et un capteur Powertap body sensor. Ce système à trois sources est signé Fishman. Ces trois capteurs sont câblés de façon à pouvoir utiliser un câble jack normal mais le système est pensé également pour être utilisé en stéréo. On peut même séparer le signal en trois et la guitare dispose de deux sorties.
La lutherie est assez originale et tous les choix de bois se sont faits à l’aveugle. La table est en épicéa Sitka Thermo-Aged tout comme le barrage, le dos et les éclisses sont en pau ferro massif. Le manche est un assemblage de cinq pièces d’acajou et de pau ferro et il est surmonté d’une touche en ébène de Macassar, essence choisie pour la réalisation du chevalet également.
La finition de cette JGM10 est un mélange entre satiné et brillant ; la table est recouverte d’un vernis satiné noir et le dos et les éclisses sont en coloris naturel brillant.
Disponible en pré-commande, cette JGM10 Jon Gomm Signature vous allégera quand même de $3 399. Plus d’infos sur Ibanez.