Sujet Tout savoir sur la 25-50
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tchibeck
57
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 14 ans
Je ne rajouterai rien aux 2 avis donnés sinon que :
Je ne suis pas d'accord avec Cactus Deville et garde la mienne précieusement. Je ne la lâcherais pas en dessous de 6000 € et de toutes façon, vu sa rareté elle n'est pas à vendre.
Cette guitare à manche de "Guild", en érable, est effectivement capable de toutes les sonorités.
En hors phase sur le micro manche, je mets au défi de différencier un solo gilmourien joué sur une strat ou sur cette guitare. Paradoxal, non ?
Notons que dans la bible Gibson, la finition naturelle n'est pas mentionnée, d'où beaucoup de collectionneurs nient son existence, jusqu'à ce que je leur poste des photos
La finition Naturelle est effectivement très rare.
L'histoire de cette guitare est l'histoire d'un échec, c'est paradoxal.
A la fin des années 70 Gibson se met en tête de se lancer dans les guitares MIDI et bourrer une Les Paul d'électronique. Pour ça elle commence par fabriquer quelques milliers de corps très épais pour contenir l'électronique.
Las, l'étude de marché montrera que la clientèle n'est pas prête (elle ne l'est toujours pas d'ailleurs). Que faire donc de ces milliers de corps très épais ?
Vite on cherche et on sort un modèle Anniversary pour les 50 ans de carrière de Lester Polfus et ses 25 ans de collaboration avec Gibson.
Pas de manches ? Qu'importe, on mettra des manches 5 parties en érable. D'où l'extrême polyvalence de la guitare.
Sillet en laiton, mécaniques bicolore gold-chrome, ce qui est une "conceté" car ça ne tient pas l'accord, le bi-métal, peut-être pour cause de coeff. de dilatation différents ? Du coup on monte un cordier TP6 avec des fine-tunings et le tout sur Silent-Block.
Un split hors phase et on a créé, dans l'urgence et sans que ce soit prévu une pure merveille.
Marquettée comme une porte de bordel, sa touche ébène et sa tête sont splendides.
L'accès aux aiguës est un peu dur pour les petites mimines vue l'épaisseur de l'objet.
Je l'ai achetée d'occasion en 96, et le luthier qui m'avait fait 3 guitares m'avait dit "tu mets ça dans un coffre, tu la ressors dans 20 ans, ça te paiera ta retraite"
Je ne suis pas d'accord avec Cactus Deville et garde la mienne précieusement. Je ne la lâcherais pas en dessous de 6000 € et de toutes façon, vu sa rareté elle n'est pas à vendre.
Cette guitare à manche de "Guild", en érable, est effectivement capable de toutes les sonorités.
En hors phase sur le micro manche, je mets au défi de différencier un solo gilmourien joué sur une strat ou sur cette guitare. Paradoxal, non ?
Notons que dans la bible Gibson, la finition naturelle n'est pas mentionnée, d'où beaucoup de collectionneurs nient son existence, jusqu'à ce que je leur poste des photos
La finition Naturelle est effectivement très rare.
L'histoire de cette guitare est l'histoire d'un échec, c'est paradoxal.
A la fin des années 70 Gibson se met en tête de se lancer dans les guitares MIDI et bourrer une Les Paul d'électronique. Pour ça elle commence par fabriquer quelques milliers de corps très épais pour contenir l'électronique.
Las, l'étude de marché montrera que la clientèle n'est pas prête (elle ne l'est toujours pas d'ailleurs). Que faire donc de ces milliers de corps très épais ?
Vite on cherche et on sort un modèle Anniversary pour les 50 ans de carrière de Lester Polfus et ses 25 ans de collaboration avec Gibson.
Pas de manches ? Qu'importe, on mettra des manches 5 parties en érable. D'où l'extrême polyvalence de la guitare.
Sillet en laiton, mécaniques bicolore gold-chrome, ce qui est une "conceté" car ça ne tient pas l'accord, le bi-métal, peut-être pour cause de coeff. de dilatation différents ? Du coup on monte un cordier TP6 avec des fine-tunings et le tout sur Silent-Block.
Un split hors phase et on a créé, dans l'urgence et sans que ce soit prévu une pure merveille.
Marquettée comme une porte de bordel, sa touche ébène et sa tête sont splendides.
L'accès aux aiguës est un peu dur pour les petites mimines vue l'épaisseur de l'objet.
Je l'ai achetée d'occasion en 96, et le luthier qui m'avait fait 3 guitares m'avait dit "tu mets ça dans un coffre, tu la ressors dans 20 ans, ça te paiera ta retraite"
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