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« La guitare de "DIEU" enfin sur terre !!!! »
Publié le 10/03/25 à 12:36
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J'ai mis la main sur une Stratocaster Eric Clapton signature de 2007 pour un très bon prix en occasion (California music, merci Fred!) car la guitare est une "player", bugnée un peu partout (sauf sur le manche), modifiée (re-frettage avec grosses frettes médium-jumbo) et micros noiseless N1 changés pour des Lace sensor gold première génération.
Bref, que du bon, si on accepte une guitare qui a vécu et présente de grosses traces de vie.
Au passage, ces modifications sont pour moi une amélioration aux spécificités de base; les frettes fines vintage sont plus dures à gérer sur les bends, et les micros Lace sensor gold sont à dix pieds au-dessus des noisless N1 Fender (pas mal de forums anglo-sax en témoignent et c'est mon humble avis aussi).
Bref, J'en voulais une depuis des années, je connaissais l'engin après un test en magasin mémorable et je savais que je devrais un jour y "revenir".
Ces micros vous raménent en 90, quant Clapton et Buddy Guy enflammaient les scènes du monde entier avec ce son de stratocaster monstrueux qui "pied-au-cutte" n'importe quel amplificateur grace au mid-boost, en les poussant dans leurs retranchements les plus délicieux (voir Clapton sur le tribute "Cream", avec les ex-membres du groupe).
Les deux tweed twin, juste derrière lui, en prennent "plein la gueule" et Clapton est fabuleux sur ce live.
C'est ce jour là que je me suis dis que cette Stratocaster signature Clapton avait "un truc en plus"(OK, j'ai pas les doigts du maître)
Buddy Guy à la même guitare, je l'ai vu trois fois sur scène dans les 90/2000, il sonnait à cette époque bien mieux que maintenant (il a prit de l'âge hélas) il suffit d'écouter l'album de son retour "got damn, i have got the bues" de 91, pour entendre son Bassman se faire défoncer délicieusement, bien comme il faut par sa stratocaster.
Je veux dire par là, que cette Stratocaster est évidement capables de "cleans" délicats; ce n'est toutefois pas ce qu'elle sait faire de mieux. Les "cleans" qu'elle délivre le mieux sont hors mid-boost, volume en dessous de 7 et TBX autour de 7; le rendu est alors limpide et assez droit/moderne.
Pour des cleans plus à l'ancienne, je préfère une Stratocaster "passive" et sans boost, avec des Texas spécial ou des 57/62 ou encore des fat 50', tous excellents pour les sons d'sprit plus roots (au choix détaillé en vente chez Fender).
Ce que cette Stratocaster sait faire de mieux, c'est "envoyer le boulet" comme on dit, en façade d'un ampli à lampe pour le faire "dégoupiller", en louchant du coté du gros son "Gibson" grace au booster.
Et c'est là, dans cette palette "bluesy crade" qu'elle est FABULEUSE cette stratocaster EC, point barre.
Pourquoi? et bien parce que toute la palette des crunchs est là, du clean légèrement épaissis, à l'overdrive crémeux/moelleux, bien frontal/in your face, selon l'ouverture du boost.
Le potard de tone TBX (avec crantage à 5 en milieu de course) est là pour compenser, selon, la bosse de médium, générée par le boost:
-de 0 à 5 : potard de tone normal, de 5 à 10 ajout d'aiguës et de tranchant.
à zéro, avec le boost à fond, on atteint les fameux "women tone" de folie à la Gibson justement; du médium pur, bien compacte, gainé/compressé, avec un sustain de malade et un grain rugueux.
en montant vers 10, on creuse les médiums, ce qui veut dire que si le boost est à zéro, on retrouve les couleurs du vieux son Stratocaster, twangy et le son "bell like" plus traditionnel.
Donc attention de bien intégrer ces données de fonctionnement.
Le potards de VOLUME: (le plus important des trois):
-Il est primordial d'intégrer le fait que sur 7, vous avez entre les mains, une stratocaster normale, sans aucun boost.
-Entre 7 et jusqu'à dix, le boost est ouvert à son minimum, même s'il est à zéro, ce qui veut dire que vous avez déjà un boost engagé, épais et bien présent, que vous pilotez au potard de volume. Et là, c'est jouissif; c'est le jeu au potard de volume, mettant en avant ou Mettant en arrière le booster de médium, peu importe son niveau (celui du booster), évidemment si le booster est à fond, entre ces trois crans, on a l'impression d'attaquer un ampli à lampe et de surfer sur le breakup, c'est juste JOUISSIF.
Il n' y a que trois points d'écart, certes, mais ce potards est extrêmement progressif (d'ailleurs, il a tellement servi que sur ma guitare les chiffres entre 0 et 5 sont effacés), c'est dire que ce pilotage de volume est au coeur de la fonctionnalité de ce modéle Clapton.
Le plus fou, c'est que cela "clean" super bien au potard de volume; on peut donc tout faire avec ce réglage; des rythmiques clean en retrait (en-dessous de 7), puis la claque de boost en montant vers 10 pour le lead. ensuite, choix de briller ou d'assombrir à fond via le TBX.
Un système d'une efficacité redoutable quant on a pigé le truc.
Les lace sensor gold sont juste fabuleux avec cette électronique, je sais de quoi je parle, j'ai eu une strat + dans les 90' et c'était moins remarquable sans ce système.
Ils ont le moelleux et les médiums qu'il faut pour du gros sons bien "processé" et encaissent parfaitement les fuzz et effets spatiaux.
Et avec aucun bruits.
Pour avoir également joué une Clapton équipé stock en noiseless, c'est très bien aussi, faut pas exagéré, par contre, le rendu des médiums est plus creusé qu'avec les Lace, c'est juste çà. C'est à mon avis plus prés du son traditionnel Stratocaster avec les noiseless.
Perso, si l'occasion avait été avec les micros Noiseless, post 1999 (soit sans les Lace sensor), j'aurais quand même acheté cette guitare.
Coté lutherie; on est sur du très bon; à vide la stratocaster projette bien, le test corde à vide révèle des capacités de tenue de note et sustain supérieur à beaucoup de mes autres stratocasters (j'en ai eu jusqu'à 25 tous types confondus).
Une fois branché, c'est fabuleux, la guitare est "large" et généreuse, les accords aux vibratos sont un délices et les single note ont une tenue exceptionnelle. En lead avec le boost, on a ce son crémeux et pénétrant qu'avaient Clapton et Guy, qui perce n'importe quel mix et qui est génial pour le blues rock.
La guitare tient l'accord, y compris en taquinant le vibrato, il faut toutefois prendre soin de lubrifier le sillet en os et les pontets du chevalet (voir la vidéo 1 ci-après) et de bien fatiguer les cordes à la pose en tirant dessus pour les faire.
Le manche (profil en V) est une tuerie fondamentale (pourtant je n'ai pratiquement que des profils en C avec touche palissandre), j' étais donc très attentif à savoir comment j'allais m'adapter à ce fameux V.
Et bien, là encore, c'est un manche FABULEUX de conforts, parfait pour les accords avec le pouce au-dessus de la touche et pour des leads enflammés.
La touche Maple est un délice, dans mon cas, elle a été re-vernie lors du re-frettage.
Vous l'aurez compris, pour moi, c'est cinq étoiles sans problème.
Seule, réserve; ce n'est pas une stratocaster destinées aux débutants, à qui, je conseille, de commencer sur une stratocaster "normale", car celle-ci nécessite un pilotage des trois potards intensifs pour en tirer "la substantifique moelle".
Un débutant aura du mal à régler ce modèle en "temps réel" et selon des intentions de jeu précisent qui demandent de l'expérience et du savoir faire.
un peu de son pour finir;
bosster mode d'emploi:
Bref, que du bon, si on accepte une guitare qui a vécu et présente de grosses traces de vie.
Au passage, ces modifications sont pour moi une amélioration aux spécificités de base; les frettes fines vintage sont plus dures à gérer sur les bends, et les micros Lace sensor gold sont à dix pieds au-dessus des noisless N1 Fender (pas mal de forums anglo-sax en témoignent et c'est mon humble avis aussi).
Bref, J'en voulais une depuis des années, je connaissais l'engin après un test en magasin mémorable et je savais que je devrais un jour y "revenir".
Ces micros vous raménent en 90, quant Clapton et Buddy Guy enflammaient les scènes du monde entier avec ce son de stratocaster monstrueux qui "pied-au-cutte" n'importe quel amplificateur grace au mid-boost, en les poussant dans leurs retranchements les plus délicieux (voir Clapton sur le tribute "Cream", avec les ex-membres du groupe).
Les deux tweed twin, juste derrière lui, en prennent "plein la gueule" et Clapton est fabuleux sur ce live.
C'est ce jour là que je me suis dis que cette Stratocaster signature Clapton avait "un truc en plus"(OK, j'ai pas les doigts du maître)
Buddy Guy à la même guitare, je l'ai vu trois fois sur scène dans les 90/2000, il sonnait à cette époque bien mieux que maintenant (il a prit de l'âge hélas) il suffit d'écouter l'album de son retour "got damn, i have got the bues" de 91, pour entendre son Bassman se faire défoncer délicieusement, bien comme il faut par sa stratocaster.
Je veux dire par là, que cette Stratocaster est évidement capables de "cleans" délicats; ce n'est toutefois pas ce qu'elle sait faire de mieux. Les "cleans" qu'elle délivre le mieux sont hors mid-boost, volume en dessous de 7 et TBX autour de 7; le rendu est alors limpide et assez droit/moderne.
Pour des cleans plus à l'ancienne, je préfère une Stratocaster "passive" et sans boost, avec des Texas spécial ou des 57/62 ou encore des fat 50', tous excellents pour les sons d'sprit plus roots (au choix détaillé en vente chez Fender).
Ce que cette Stratocaster sait faire de mieux, c'est "envoyer le boulet" comme on dit, en façade d'un ampli à lampe pour le faire "dégoupiller", en louchant du coté du gros son "Gibson" grace au booster.
Et c'est là, dans cette palette "bluesy crade" qu'elle est FABULEUSE cette stratocaster EC, point barre.
Pourquoi? et bien parce que toute la palette des crunchs est là, du clean légèrement épaissis, à l'overdrive crémeux/moelleux, bien frontal/in your face, selon l'ouverture du boost.
Le potard de tone TBX (avec crantage à 5 en milieu de course) est là pour compenser, selon, la bosse de médium, générée par le boost:
-de 0 à 5 : potard de tone normal, de 5 à 10 ajout d'aiguës et de tranchant.
à zéro, avec le boost à fond, on atteint les fameux "women tone" de folie à la Gibson justement; du médium pur, bien compacte, gainé/compressé, avec un sustain de malade et un grain rugueux.
en montant vers 10, on creuse les médiums, ce qui veut dire que si le boost est à zéro, on retrouve les couleurs du vieux son Stratocaster, twangy et le son "bell like" plus traditionnel.
Donc attention de bien intégrer ces données de fonctionnement.
Le potards de VOLUME: (le plus important des trois):
-Il est primordial d'intégrer le fait que sur 7, vous avez entre les mains, une stratocaster normale, sans aucun boost.
-Entre 7 et jusqu'à dix, le boost est ouvert à son minimum, même s'il est à zéro, ce qui veut dire que vous avez déjà un boost engagé, épais et bien présent, que vous pilotez au potard de volume. Et là, c'est jouissif; c'est le jeu au potard de volume, mettant en avant ou Mettant en arrière le booster de médium, peu importe son niveau (celui du booster), évidemment si le booster est à fond, entre ces trois crans, on a l'impression d'attaquer un ampli à lampe et de surfer sur le breakup, c'est juste JOUISSIF.
Il n' y a que trois points d'écart, certes, mais ce potards est extrêmement progressif (d'ailleurs, il a tellement servi que sur ma guitare les chiffres entre 0 et 5 sont effacés), c'est dire que ce pilotage de volume est au coeur de la fonctionnalité de ce modéle Clapton.
Le plus fou, c'est que cela "clean" super bien au potard de volume; on peut donc tout faire avec ce réglage; des rythmiques clean en retrait (en-dessous de 7), puis la claque de boost en montant vers 10 pour le lead. ensuite, choix de briller ou d'assombrir à fond via le TBX.
Un système d'une efficacité redoutable quant on a pigé le truc.
Les lace sensor gold sont juste fabuleux avec cette électronique, je sais de quoi je parle, j'ai eu une strat + dans les 90' et c'était moins remarquable sans ce système.
Ils ont le moelleux et les médiums qu'il faut pour du gros sons bien "processé" et encaissent parfaitement les fuzz et effets spatiaux.
Et avec aucun bruits.
Pour avoir également joué une Clapton équipé stock en noiseless, c'est très bien aussi, faut pas exagéré, par contre, le rendu des médiums est plus creusé qu'avec les Lace, c'est juste çà. C'est à mon avis plus prés du son traditionnel Stratocaster avec les noiseless.
Perso, si l'occasion avait été avec les micros Noiseless, post 1999 (soit sans les Lace sensor), j'aurais quand même acheté cette guitare.
Coté lutherie; on est sur du très bon; à vide la stratocaster projette bien, le test corde à vide révèle des capacités de tenue de note et sustain supérieur à beaucoup de mes autres stratocasters (j'en ai eu jusqu'à 25 tous types confondus).
Une fois branché, c'est fabuleux, la guitare est "large" et généreuse, les accords aux vibratos sont un délices et les single note ont une tenue exceptionnelle. En lead avec le boost, on a ce son crémeux et pénétrant qu'avaient Clapton et Guy, qui perce n'importe quel mix et qui est génial pour le blues rock.
La guitare tient l'accord, y compris en taquinant le vibrato, il faut toutefois prendre soin de lubrifier le sillet en os et les pontets du chevalet (voir la vidéo 1 ci-après) et de bien fatiguer les cordes à la pose en tirant dessus pour les faire.
Le manche (profil en V) est une tuerie fondamentale (pourtant je n'ai pratiquement que des profils en C avec touche palissandre), j' étais donc très attentif à savoir comment j'allais m'adapter à ce fameux V.
Et bien, là encore, c'est un manche FABULEUX de conforts, parfait pour les accords avec le pouce au-dessus de la touche et pour des leads enflammés.
La touche Maple est un délice, dans mon cas, elle a été re-vernie lors du re-frettage.
Vous l'aurez compris, pour moi, c'est cinq étoiles sans problème.
Seule, réserve; ce n'est pas une stratocaster destinées aux débutants, à qui, je conseille, de commencer sur une stratocaster "normale", car celle-ci nécessite un pilotage des trois potards intensifs pour en tirer "la substantifique moelle".
Un débutant aura du mal à régler ce modèle en "temps réel" et selon des intentions de jeu précisent qui demandent de l'expérience et du savoir faire.
un peu de son pour finir;
bosster mode d'emploi: