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hildgen
« SQUIER JV STRAT 1982 »
Publié le 19/09/06 à 18:04
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
La série JV couvre les années 82-83. C’est une série exceptionnelle dont les pièces furent usinées aux USA et montées au Japon. Le design est exactement celui du modèle ’57, à savoir :
Manche 21 cases (pas de panique, c'est pas grave).
Le radius (rayon de courbure de la touche) est de 7,25 pouces, donc plus arrondi que les Fender plus récentes.
Sélecteur 3 positions à changer à grands coups de fer à souder pour un 5p si on ne veut pas chercher 3 heures les positions intermédiaires comme au bon vieux temps… (le vintage, c’est sympa mais y’a des limites !)
Le truss rod ne sort pas en tête de manche mais au talon !!! Bon… ça, c’est une vraie connerie de conception et il faut démonter le manche pour régler la tension… je démonte, je desserre, je remonte, j’accorde… ah… trop creusé… je redémonte… je resserre, etc… jusqu’à la bonne courbure et ensuite on conserve le même tirant toute sa vie ! Faut bien choisir au début, c’est tout…
La plaque de protection est un monoply à bords droits, pas de chanfrein, pas de chichis.
Les micros sont made in USA ! (Youpiiiiiiie !!!)
Le manche est un VRAI maple neck, pas de touche rapportée mais une seule et unique pièce d’érable avec les frettes brutalement plantées dedans.
Le logo sur la tête de manche : C’est « SQUIER » en gros et « by Fender » en tout p’tit.
Le vernis du manche : La classe, bien jaune, épais, bref, pas un manche tout blanc qui à l’air malade.
Les clefs : Kluxon ovales comme dans l’temps !
Les pontets du vibrato : Des bouts d’tôles pliés ! ça marche aussi bien…
Là, on voit bien le design ’57, hin ?
Bon allez, ça suffit… la suite…
UTILISATION
Une Strat, donc pour que ça sonne, il faut un peu de nerfs. C'est plus difficile à jouer qu'une Gibson, pas la même approche... philosophie différente... Comment dire ? Il faut être un peu violent, quand même, avec une Fender ! Il faut se lâcher, un peu comme si on voulait arracher toutes les cordes avec un coup de médiator (mais oui, on y croit !).
C'est fatigant, une Fender... faut de l'énergie, mais quand ça fonctionne on plane véritablement.
SONORITÉS
Alors là… avec ça, on peut aller presque partout. Mais l’endroit où l’on va avant tout, c’est dans un ampli à lampes (genre twin ou deluxe 65), canal clean, volume entre 3 et 10 pour explorer du clean au sale. Pouahhhh… la giffle…
Allez :
Micro bridge : C’est rêche, tendu, sec, perçant et ça garde assez de chaleur pour les accords en tête de manche. C’est purement dans le style de l’intro d’Highway Star sur le made in Japan ! C’est idéal pour les riffs sur une corde (Black night, encore Deep Purple…)
Micro mid : ??? On s’en sert tout seul, de celui là ? Continuons…
Micro neck : C’est velouté, chargé d’intensité, ça perce quand on attaque fort, c’est aérien…
Positions intermédiaires : Les deux sont incroyablement efficaces, amples, larges, creusées, on les sent jusque dans son ventre et le panorama s’ouvre assez pour donner cette légère sensation d’agréable vertige. C’est un grain très esthétique, sain, sobre et élégant qui donne envie de bosser sur un Stevie Ray et qui retrouve cette incroyable énergie rock’n’roll dès lors qu’on pousse l’ampli dans les tours (cf le son de « You’ll be mine » version Stevie Ray).
On peut oublier les Texas Special et autres.
AVIS GLOBAL
En 96, j’ai acheté une Strat sandard US et je lui ai offert des micros Texas Special. Super.
Et puis, un jour, j’ai voulu une seconde Strat, pas chère, histoire de bosser un peu en slide ou peut être était-ce simplement par luxe.
Le proprio du magasin (un pote) m’a dit :
- Tiens… ne regarde pas la tête de manche, joue, et ouvre tes oreilles…
Une semaine plus tard, je vendais cette Strat US que je n’ai jamais regrettée.
Dans la série JV, on trouve aussi des Telecaster, Precision Bass et peut être Jazz Bass (mais je n’en n’ai jamais vu). La série qui a suivi la JV fut la SQ (’83-’84), excellente aussi (Strat à tête large, design ’70).
En résumé : Le Graal n’est peut être pas là ou on le croit et il n’est peut être pas si cher que ça.
J’ai une vraie Strat.
Update 2016 :
J'ai toujours cette Strat mais pontets changés pour des graphtech et remise en service du vibrato qui tient l'accord sans problème (une goutte d'huile de vaseline dans chaque passage de corde du sillet de temps en temps).
La position "micro middle seul" que je n'appréciais pas trop à l'époque est finalement excellente !
Et puis, manche changé pour un rosewood mexicain, donc grain maintenant moins sec et plus rond qu'avec le mapple.
J'ai essayé un set de micros Lollar dirty blonde et je suis revenu aux micros d'origine que je préfère (ils ont les specs de 1957, bobinés à 5.7 kOhm environ, donc plutôt clairs et mordants).
Manche 21 cases (pas de panique, c'est pas grave).
Le radius (rayon de courbure de la touche) est de 7,25 pouces, donc plus arrondi que les Fender plus récentes.
Sélecteur 3 positions à changer à grands coups de fer à souder pour un 5p si on ne veut pas chercher 3 heures les positions intermédiaires comme au bon vieux temps… (le vintage, c’est sympa mais y’a des limites !)
Le truss rod ne sort pas en tête de manche mais au talon !!! Bon… ça, c’est une vraie connerie de conception et il faut démonter le manche pour régler la tension… je démonte, je desserre, je remonte, j’accorde… ah… trop creusé… je redémonte… je resserre, etc… jusqu’à la bonne courbure et ensuite on conserve le même tirant toute sa vie ! Faut bien choisir au début, c’est tout…
La plaque de protection est un monoply à bords droits, pas de chanfrein, pas de chichis.
Les micros sont made in USA ! (Youpiiiiiiie !!!)
Le manche est un VRAI maple neck, pas de touche rapportée mais une seule et unique pièce d’érable avec les frettes brutalement plantées dedans.
Le logo sur la tête de manche : C’est « SQUIER » en gros et « by Fender » en tout p’tit.
Le vernis du manche : La classe, bien jaune, épais, bref, pas un manche tout blanc qui à l’air malade.
Les clefs : Kluxon ovales comme dans l’temps !
Les pontets du vibrato : Des bouts d’tôles pliés ! ça marche aussi bien…
Là, on voit bien le design ’57, hin ?
Bon allez, ça suffit… la suite…
UTILISATION
Une Strat, donc pour que ça sonne, il faut un peu de nerfs. C'est plus difficile à jouer qu'une Gibson, pas la même approche... philosophie différente... Comment dire ? Il faut être un peu violent, quand même, avec une Fender ! Il faut se lâcher, un peu comme si on voulait arracher toutes les cordes avec un coup de médiator (mais oui, on y croit !).
C'est fatigant, une Fender... faut de l'énergie, mais quand ça fonctionne on plane véritablement.
SONORITÉS
Alors là… avec ça, on peut aller presque partout. Mais l’endroit où l’on va avant tout, c’est dans un ampli à lampes (genre twin ou deluxe 65), canal clean, volume entre 3 et 10 pour explorer du clean au sale. Pouahhhh… la giffle…
Allez :
Micro bridge : C’est rêche, tendu, sec, perçant et ça garde assez de chaleur pour les accords en tête de manche. C’est purement dans le style de l’intro d’Highway Star sur le made in Japan ! C’est idéal pour les riffs sur une corde (Black night, encore Deep Purple…)
Micro mid : ??? On s’en sert tout seul, de celui là ? Continuons…
Micro neck : C’est velouté, chargé d’intensité, ça perce quand on attaque fort, c’est aérien…
Positions intermédiaires : Les deux sont incroyablement efficaces, amples, larges, creusées, on les sent jusque dans son ventre et le panorama s’ouvre assez pour donner cette légère sensation d’agréable vertige. C’est un grain très esthétique, sain, sobre et élégant qui donne envie de bosser sur un Stevie Ray et qui retrouve cette incroyable énergie rock’n’roll dès lors qu’on pousse l’ampli dans les tours (cf le son de « You’ll be mine » version Stevie Ray).
On peut oublier les Texas Special et autres.
AVIS GLOBAL
En 96, j’ai acheté une Strat sandard US et je lui ai offert des micros Texas Special. Super.
Et puis, un jour, j’ai voulu une seconde Strat, pas chère, histoire de bosser un peu en slide ou peut être était-ce simplement par luxe.
Le proprio du magasin (un pote) m’a dit :
- Tiens… ne regarde pas la tête de manche, joue, et ouvre tes oreilles…
Une semaine plus tard, je vendais cette Strat US que je n’ai jamais regrettée.
Dans la série JV, on trouve aussi des Telecaster, Precision Bass et peut être Jazz Bass (mais je n’en n’ai jamais vu). La série qui a suivi la JV fut la SQ (’83-’84), excellente aussi (Strat à tête large, design ’70).
En résumé : Le Graal n’est peut être pas là ou on le croit et il n’est peut être pas si cher que ça.
J’ai une vraie Strat.
Update 2016 :
J'ai toujours cette Strat mais pontets changés pour des graphtech et remise en service du vibrato qui tient l'accord sans problème (une goutte d'huile de vaseline dans chaque passage de corde du sillet de temps en temps).
La position "micro middle seul" que je n'appréciais pas trop à l'époque est finalement excellente !
Et puis, manche changé pour un rosewood mexicain, donc grain maintenant moins sec et plus rond qu'avec le mapple.
J'ai essayé un set de micros Lollar dirty blonde et je suis revenu aux micros d'origine que je préfère (ils ont les specs de 1957, bobinés à 5.7 kOhm environ, donc plutôt clairs et mordants).