Annonces SG '61 Reissue
Alerte nouvelle annonceImages
Avis
5.0/5(1 avis)
100 %
Donner un avis
Le Taz
Tout d'une grande
Publié le 18/06/14 à 12:49SG de type Reissue 61, finition heritage cherry (rouge vieilli), corps 3 pièces acajou, manche acajou touche palissandre. Mécaniques vintages, et accastillage standard pour une SG. Les micros ne sont pas d'origine. Je ne les ai pas (encore) identifié mais ils sont excellents.
Le manche est quelque par entre 60 et 50. Bref, c'est une vraie SG, dans les canons de ce qu'est une SG vintage ou reissue. Les potards sont par contre d'origine, et ça se sent... Disons que c'est passable, ça ne crache pas, et c'est déjà pas mal. Un remplacement vaut largement le coût sur cette guitare.
UTILISATION
Le manche n'est pas à mon goût, un poil trop large (42mm au sillet, en dessous des côtes...…
Le manche est quelque par entre 60 et 50. Bref, c'est une vraie SG, dans les canons de ce qu'est une SG vintage ou reissue. Les potards sont par contre d'origine, et ça se sent... Disons que c'est passable, ça ne crache pas, et c'est déjà pas mal. Un remplacement vaut largement le coût sur cette guitare.
UTILISATION
Le manche n'est pas à mon goût, un poil trop large (42mm au sillet, en dessous des côtes...…
Lire la suite
SG de type Reissue 61, finition heritage cherry (rouge vieilli), corps 3 pièces acajou, manche acajou touche palissandre. Mécaniques vintages, et accastillage standard pour une SG. Les micros ne sont pas d'origine. Je ne les ai pas (encore) identifié mais ils sont excellents.
Le manche est quelque par entre 60 et 50. Bref, c'est une vraie SG, dans les canons de ce qu'est une SG vintage ou reissue. Les potards sont par contre d'origine, et ça se sent... Disons que c'est passable, ça ne crache pas, et c'est déjà pas mal. Un remplacement vaut largement le coût sur cette guitare.
UTILISATION
Le manche n'est pas à mon goût, un poil trop large (42mm au sillet, en dessous des côtes actuelles), j'aime bien sa rondeur toute vintage, qui influence le son sur cette gratte plus que sur une autre, vue la faible épaisseur de son corps. J'ai une Burny SG de la fin des 70's, avec une largeur de 39mm au sillet et un manche ultra fin, le même que celui de la Angus Young.
Question accès aux aigus, la SG reste juste le top du top, c'en est même déroutant, même comparé à une Flying V. On n'a juste jamais fait mieux, en tout cas pour ceux qui jouent pouce par dessus le manche.
La guitare est penche un peu, un classique pour la SG. C'est le prix à payer pour avoir un peu de gras apporté par le manche (ma Burny est moins grasse et moins sujette à "la tête qui pique"). La guitare est très légère (la plus légère du marché ?). Bref, ce qu'on attend d'une bonne SG.
Bref, pas de surprise, c'est une SG avec ces avantages (poids, accès aux aigus), ses défauts inhérents (équilibre, électronique pas top du top). C'est très bon, mais comme cet avis doit aussi être un peu subjectif, je regrette le profil de manche, j'aurais avoir une alternative, quelque chose de différent, mais on reste bien chez Gibson. Du coup, je mets 7, même si, objectivement, ça vaut au moins 8.
SONORITÉS
Il va falloir que j'arrive à identifier ces micros parce que cette guitare est... une pure tuerie ! On a du corps, et en même temps cette attaque, vaguement "twangy", propre à ce que doit être une bonne SG. Si vous cherchez une Les Paul plus légère et moins grasse, les Flying V ou Explorer sont mieux indiquées. La SG, elle, a un truc bien à elle. C'est la même famille, l'oiseau n'est pas tombé loin du nid, mais elle offre beaucoup plus d'air et de nervosité dans le son, d'une autre manière que ne le ferait une 335 par exemple.
Bien sûr, le bon repère est le son d'Angus Young, mais aussi Derek Trucks, Zal Cleminson (Sensationnal Alex Harvey Band), Tony Iommi ou Eric Clapton avec de Cream (comparez avec la Les Paul de l'album "Beano"). Bref, de toute façon, si vous regardez un avis sur une SG Orville, c'est que vous connaissez la bête. Et que vous revenez probablement de la prod Gibson actuelle...
Alors, comment dire... On a du corps. Un truc que les propriétaires de SG Faded (j'en fus) ne peuvent pas comprendre. Le son est équilibré, avec de la nervosité, mais cette assise typique du son gibson, ce grain, ce son lorsqu'on attaque un bend ou, soyons fous, un double-bend. La SG n'est pas une bête de sons cleans, mais le bois bien présent dans le son, permettra quelques "funkeries", plans chicken-picking, slide. Dès qu'on embraye sur le crunch, BB et Freddie King rappliquent, on a du mordant en lead avec ce qu'il faut de moelleux, soyeux. En position intermédiaire, on a tout ce qui faut pour de la bonne pompe bluesy sauce Texas et autres plans country. En position manche, on gagne en douceur, parfait pour du blues intimiste. En saturax, on prend la mesure de cette guitare... une dynamique de jeu invraisemblable, chaque nuance est fidèlement retranscrite, on maîtrise le son de A à Z, de l'accord joué tawngy au lead plein, rien qu'en dosant son attaque. La destiner à un seul genre de musique et surtout de son (en mettant un kit micros typé) serait un crime, tant cette guitare est généreuse, expressive, organique.
AVIS GLOBAL
Je sais qu'il y a deux camps, plus ou moins "intégristes" de pro et anti Made in Japan. C'est vrai qu'il y a parfois un peu de snobisme, il m'est arrivé de tomber sur des japonaises pas spécialement intéressantes, voire surévaluées. J'ai joué sur Gibson (Les Paul Standard 95, Les Paul Gary Moore Signature, SG Faded, SG Standard 94 et RI 61 2002) mais aussi sur du Jap (Bacchus Duke Standard, Tokai Love Rock 95, Orville Les Paul Standard, Orville Flying V 67 et Burny SG de la fin des années 70). Je ne suis pas un grand fan des Tokai, pourtant meilleure que la plupart des Gibson actuelles, assez proches de ce que faisait Gibson dans les années 90 (en mieux fini). Pour la Bacchus, je vous laisse consulter mon avis, c'est une Les Paul un peu typée, mais dont les qualités mettent une claque à la prod de Nashville. Burny est une bonne alternative à Tokai, on reste dans le moyenne gamme ceci dit, mais avec un super rapport qualité prix.
Orville faisait partie de la maison Gibson, destiné au marché japonais avec du made in Japan (car ils sont protectionnistes nos amis nippons). Donc pas de surprise à la prise en main, en terme de son, on a ce que proposait peu ou prou Gibson dans les années 90, avec néanmoins des profils de manche et une électronique différente. Autant ma Les Paul Orville n'aurait pas eu le dessus sur une Gibson des 90's, autant cette SG est vraiment extraordinaire. Elle peut rivaliser sans rougir avec n'importe quelle reissue Gibson vendue 3 fois plus chère. Peut-être ai-je eu de la chance, de tomber sur un modèle ayant vraiment bien vieilli, le fait est que j'ai l'impression d'avoir fait l'affaire du siècle. La dernière SG qui m'est bouleversé (et que j'ai manquée de peu...) est une SG Special de 1967 qui avait en plus le confort de manche que j'adore (étroit et rond). Feeling que je n'ai pas retrouvé sur d'autres modèles équivalents datant de la même époque.
Bref, pour moi c'est une excellente guitare, dans l'absolu. Et vu qu'elle peut rivaliser avec des modèles US donnés pour haut de gamme, je dirais qu'elle a, en plus, un rapport qualité prix hallucinant. Même si vous devez changer les micros, cette guitare vaut vraiment le coup pour qui cherche une SG digne de ce nom, à l'épreuve du temps et à un prix sympa. On est du coup un bon cran au dessus de ce que peut proposer Tokai (en haut de gamme), au dessus de ma Burny (que j'adore pourtant), je ne vois que Bacchus pour rivaliser dans le MiJ. Moi j'en suis dingue !
Le manche est quelque par entre 60 et 50. Bref, c'est une vraie SG, dans les canons de ce qu'est une SG vintage ou reissue. Les potards sont par contre d'origine, et ça se sent... Disons que c'est passable, ça ne crache pas, et c'est déjà pas mal. Un remplacement vaut largement le coût sur cette guitare.
UTILISATION
Le manche n'est pas à mon goût, un poil trop large (42mm au sillet, en dessous des côtes actuelles), j'aime bien sa rondeur toute vintage, qui influence le son sur cette gratte plus que sur une autre, vue la faible épaisseur de son corps. J'ai une Burny SG de la fin des 70's, avec une largeur de 39mm au sillet et un manche ultra fin, le même que celui de la Angus Young.
Question accès aux aigus, la SG reste juste le top du top, c'en est même déroutant, même comparé à une Flying V. On n'a juste jamais fait mieux, en tout cas pour ceux qui jouent pouce par dessus le manche.
La guitare est penche un peu, un classique pour la SG. C'est le prix à payer pour avoir un peu de gras apporté par le manche (ma Burny est moins grasse et moins sujette à "la tête qui pique"). La guitare est très légère (la plus légère du marché ?). Bref, ce qu'on attend d'une bonne SG.
Bref, pas de surprise, c'est une SG avec ces avantages (poids, accès aux aigus), ses défauts inhérents (équilibre, électronique pas top du top). C'est très bon, mais comme cet avis doit aussi être un peu subjectif, je regrette le profil de manche, j'aurais avoir une alternative, quelque chose de différent, mais on reste bien chez Gibson. Du coup, je mets 7, même si, objectivement, ça vaut au moins 8.
SONORITÉS
Il va falloir que j'arrive à identifier ces micros parce que cette guitare est... une pure tuerie ! On a du corps, et en même temps cette attaque, vaguement "twangy", propre à ce que doit être une bonne SG. Si vous cherchez une Les Paul plus légère et moins grasse, les Flying V ou Explorer sont mieux indiquées. La SG, elle, a un truc bien à elle. C'est la même famille, l'oiseau n'est pas tombé loin du nid, mais elle offre beaucoup plus d'air et de nervosité dans le son, d'une autre manière que ne le ferait une 335 par exemple.
Bien sûr, le bon repère est le son d'Angus Young, mais aussi Derek Trucks, Zal Cleminson (Sensationnal Alex Harvey Band), Tony Iommi ou Eric Clapton avec de Cream (comparez avec la Les Paul de l'album "Beano"). Bref, de toute façon, si vous regardez un avis sur une SG Orville, c'est que vous connaissez la bête. Et que vous revenez probablement de la prod Gibson actuelle...
Alors, comment dire... On a du corps. Un truc que les propriétaires de SG Faded (j'en fus) ne peuvent pas comprendre. Le son est équilibré, avec de la nervosité, mais cette assise typique du son gibson, ce grain, ce son lorsqu'on attaque un bend ou, soyons fous, un double-bend. La SG n'est pas une bête de sons cleans, mais le bois bien présent dans le son, permettra quelques "funkeries", plans chicken-picking, slide. Dès qu'on embraye sur le crunch, BB et Freddie King rappliquent, on a du mordant en lead avec ce qu'il faut de moelleux, soyeux. En position intermédiaire, on a tout ce qui faut pour de la bonne pompe bluesy sauce Texas et autres plans country. En position manche, on gagne en douceur, parfait pour du blues intimiste. En saturax, on prend la mesure de cette guitare... une dynamique de jeu invraisemblable, chaque nuance est fidèlement retranscrite, on maîtrise le son de A à Z, de l'accord joué tawngy au lead plein, rien qu'en dosant son attaque. La destiner à un seul genre de musique et surtout de son (en mettant un kit micros typé) serait un crime, tant cette guitare est généreuse, expressive, organique.
AVIS GLOBAL
Je sais qu'il y a deux camps, plus ou moins "intégristes" de pro et anti Made in Japan. C'est vrai qu'il y a parfois un peu de snobisme, il m'est arrivé de tomber sur des japonaises pas spécialement intéressantes, voire surévaluées. J'ai joué sur Gibson (Les Paul Standard 95, Les Paul Gary Moore Signature, SG Faded, SG Standard 94 et RI 61 2002) mais aussi sur du Jap (Bacchus Duke Standard, Tokai Love Rock 95, Orville Les Paul Standard, Orville Flying V 67 et Burny SG de la fin des années 70). Je ne suis pas un grand fan des Tokai, pourtant meilleure que la plupart des Gibson actuelles, assez proches de ce que faisait Gibson dans les années 90 (en mieux fini). Pour la Bacchus, je vous laisse consulter mon avis, c'est une Les Paul un peu typée, mais dont les qualités mettent une claque à la prod de Nashville. Burny est une bonne alternative à Tokai, on reste dans le moyenne gamme ceci dit, mais avec un super rapport qualité prix.
Orville faisait partie de la maison Gibson, destiné au marché japonais avec du made in Japan (car ils sont protectionnistes nos amis nippons). Donc pas de surprise à la prise en main, en terme de son, on a ce que proposait peu ou prou Gibson dans les années 90, avec néanmoins des profils de manche et une électronique différente. Autant ma Les Paul Orville n'aurait pas eu le dessus sur une Gibson des 90's, autant cette SG est vraiment extraordinaire. Elle peut rivaliser sans rougir avec n'importe quelle reissue Gibson vendue 3 fois plus chère. Peut-être ai-je eu de la chance, de tomber sur un modèle ayant vraiment bien vieilli, le fait est que j'ai l'impression d'avoir fait l'affaire du siècle. La dernière SG qui m'est bouleversé (et que j'ai manquée de peu...) est une SG Special de 1967 qui avait en plus le confort de manche que j'adore (étroit et rond). Feeling que je n'ai pas retrouvé sur d'autres modèles équivalents datant de la même époque.
Bref, pour moi c'est une excellente guitare, dans l'absolu. Et vu qu'elle peut rivaliser avec des modèles US donnés pour haut de gamme, je dirais qu'elle a, en plus, un rapport qualité prix hallucinant. Même si vous devez changer les micros, cette guitare vaut vraiment le coup pour qui cherche une SG digne de ce nom, à l'épreuve du temps et à un prix sympa. On est du coup un bon cran au dessus de ce que peut proposer Tokai (en haut de gamme), au dessus de ma Burny (que j'adore pourtant), je ne vois que Bacchus pour rivaliser dans le MiJ. Moi j'en suis dingue !
Lire moins
40
»
Fiche technique
- Fabricant : Orville
- Modèle : SG '61 Reissue
- Catégorie : Guitares de forme SG
- Fiche créée le : 15/08/2008
Nous n'avons pas de fiche technique sur ce produit
mais votre aide est la bienvenue
»
Autres catégories dans Guitares électriques Solid Body
Autres dénominations : sg61reissue, sg61 reissue, sg 61reissue