... Il faut que je te dise, il faut que je t'avoue enfin, avant qu'il ne soit trop tard.
Depuis quelques matins, je ne pense qu'à toi - jolie guitare, aussi vintage que moi. Je ne pense qu'à toi, et à ce plaisir au bout des doigts. Plaisir déjà éprouvé il y a longtemps.
Depuis quelques matins, il y a une douce impatience, une envie, une quête de vérité pour tout connaître de toi. Il y a aussi une sorte de peur irrationnelle - celle de te perdre avant même de t'avoir connu. La peur d'un rendez-vous manqué.
Tu as toujours été un rêve, un fantasme inavoué, un secret enfoui. Aujourd'hui tu es plutôt un jardin sauvage, inaccessible encore derrière un portail verrouillé - mais où l'on peut accéder de façon détournée, seulement si on y est initié - ou plus exactement choisi.
Je rêve de ce jardin propice à tous les jeux, tous les plaisirs, tous les défis, toutes les rencontres.
Le sais-tu que tu as ce pouvoir d'être celle qui me fera sentir plus vivante, que tu embelliras mon monde, et par ricochet le monde ? Parce que tu sais , la musique c'est un des très grands plaisirs de la vie.
Je sais le rêve un peu fou, la probabilité faible, mais il fallait que je te dise tout ça et saisir ma chance.
Je t'attends - dis le bien à ce chouette jury.
Ps: Si on m'avait dit qu'un jour je solliciterai un titre de Miss - quand on aime, on ose tout.