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Haute-Fidélité : théorie, technologies, expériences pratiques

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Sujet de la discussion Haute-Fidélité : théorie, technologies, expériences pratiques
Pour éviter le hors-sujet dans le sujet sur les gri-gris !

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Ça me paraît raisonnable comme appellation.

Sinon, est-ce que quelqu'un saurait comment sont faits les amplis à découpage avec DSP de chez Powersoft, crown, etc ? Je me doute que c'est assez classique, mais j'aimerais bien en savoir un peu plus…
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Citation :
Mettons nous à la place d'une marque qui fabriquerait
- des amplis en classe D grâce à un comparateur et une rampe en dent de scie (genre Ice Power de B&O et plein d'autres),
- et d'autres amplis en classe D où l'étage de sortie est pilotée par un DSP, DSP et étage de sortie tous 2 rythmés par la même horloge

Perso ça me choquerait pas d'appeler la première "classe D analogique", et la seconde "classe D numérique" ou "classe D pilotée numériquement".

Quel nom donneriez vous à chaque gamme ? :noidea:



En ce qui me concerne dans le premier cas je pense que j'appellerais ça amplification classe D. Car c'est comme ça qu'elle est appliquée en général.

Dans le second cas, je pense que je donnerais un nom propriétaire (un peu comme la classe T par exemple) avec un peu de blabla dérrière. (ben oui on fabrique les amplis, mais il faut les vendre aussi :-D )

Par contre, il y a une chose que je ne comprends pas. Dans un premier cas on fait une comparaison du signal à amplifier avec une rampe (procédé analogique) : cela entraine un signal dont la valeur moyenne est la valeur du signal que l'on veux amplifier. (ici avec la rampe en bleu, le signal utile en rouge, et le signal qui sera envoyé ensuite sur un amplificateur (donc on ne peux pas encore parler d'ampli à ce stade)
600px-Pwm.svg.png

Donc si j'ai bien compris : l'idée serait de récupérer un signal numérique contenant le signal que l'on souhaite amplifier, récupérer le signal utile et le transformer si nécessaire pour le rendre compatible avec une interface de puissance (exemple le signal codé en rose sur l'image).

Si on prends ces deux cas, je pense qu'on peux parler pour l'un et l'autre d'une amplification classe D : Dans les deux cas le signal utile serait contenu dans le rapport cyclique d'un signal porteur. Si on ajoute un filtre passe bas après l'amplificateur on récupère la valeur moyenne du signal amplifié, c'est à dire le signal utile.
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@ shreddator : je ne sais pas.


Citation :
l'idée serait de récupérer un signal numérique contenant le signal que l'on souhaite amplifier

Non : en "classe D classique (analogique)" le signal n'est pas totalement (voire pas du tout) numérique. C'est un signal carré, ok ; il ne peut prendre que 2 valeurs de tension possibles, ce qui donne un aspect "discret"/numérique, mais en fait c'est la largeur d'impulsion qui va déterminer la tension à sortir.

Plus l'impulsion va être large et côté +10V, plus la tension de sortie sera élevée. Plus ce sera large et côté négatif, plus la tension de sortie sera négative. Si ça alterne très vite entre +10V et -10V, ça fera une sortie autour de 0V.

Mais la largeur de l'impulsion peut avoir n'importe quelle durée, autrement dit cette largeur peut prendre des valeurs temporelles qui ne sont pas des multiples entier d'une durée fixe. Cette largeur d'impulsion ne prend donc pas des valeurs discrètes.
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J'ai fait un fichier test pour voir si on entend au-delà de 8kHz, puis 10kHz, puis 12, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20. Coupure à 24dB/octave, linear phase EQ, séquenceur = Logic.

Bon le morceau de musique est un... bruit blanc ! Mais ça me semble justement faciliter la détection de la coupure, alors que ce serai plus difficile sur de la musique.

C'est ici :
http://drpouet.free.fr/Audio/tests_support_CD/whiteN%20kHz%20ok.wav

Je pense que le test est plus facile à faire au casque.
Alors, jusqu'où entendez-vous ?


Sur le sujet de la profondeur de bits ( :fete: ), il y a quelques années j'avais fait la démo suivante.
http://drpouet.free.fr/Audio/tests_support_CD/SarahLessBits.wav

On compare avec le sample original (en 16 bits), le même sample en 9 bits, puis 11, puis 12, 13, 14, 15.
Déjà en 14 bits c'est pas mal. Et si c'était une musique sans silence, je soupçonne qu'il serait difficile de détecter la perte.

Pour s'assurer qu'on entend vraiment la différence et que ce n'est pas une impression, on peut utiliser les logiciels gratuits de tests ABX. Ça permet de lever complètement le doute.

Alors, qui qu'entend quoi ?

Pour moi qui ai 45 ans, vers 15kHz ce n'est plus très net.
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Test réalisé avec un Audio Technica ATH M-30X. Je fais les différences jusqu'à 18 kHz, j'ai 19 ans. Merci pour le test en tout cas, ça peut s'avérer utile !
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C'est ça la jeunesse ! :bravo:

Tu peux aussi essayer le test sur le nombre de bits.
17
À propos de faire des essais, en voici un pour se rendre un peu compte si ça s'entend d'avoir moins de 16 bits :



Influence du nombre de bits sur le bruit de fond

La structure du test est la même tout au long du « morceau » :
- appelons A l’extrait de 4 notes (3 notes graves puis une aiguë sur un tambour)
- A est en 16 bits (44kHz)
- on va le comparer avec plusieurs versions d’un extrait B
- B est constitué de A qu’on a réduit à N bits (avec dithering UV22HR)
- on va écouter : AABBAABB
L’extrait musical est choisi pour que le bruit de fond s’entende facilement.

Les instants où se font ces comparaisons :
0’00’’ 16 bits versus 9 bits
0’58’’ 16 bits versus 11 bits
1’56’’ 16 bits versus 12 bits
2’54’’ 16 bits versus 13 bits
3’53’’ 16 bits versus 14 bits
4’51’’ 16 bits versus 15 bits