Kizito Lettre ouverte a Diam's dispo sur www.leghettosexprime.com
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mister-blakor

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Dom Janvier

Citation :
Donc n'impe en gros.
Comme tu veux. Je dis nimp OK, OK.
Mais on est en plein dans votre gros sujet favori.
Je te reformule car toi pas comprendre :
Par essence même, une musique se déclarant et définissant engagée ("legettho-s'exprime", "rock undergound" etc...) aura toujours un problème à se justifier. Cette position revendiquée a forcément moins de crédibilité lorsqu'elle est relayée par les mass médias commerciaux.
et je pense pas être à côté du sujet :
Citation : C'est vrai, mais à une époque c'était plus facile de passer sur sky en faisant des trucs underground, vu que tout le monde vendait 200 000. aujourd'hui des albums comme "où je vis" ou "quelques gouttes suffisent" ne passeraient plus.
Citation : Skyrock faut le prendre pour se qu'il est : un media c'est tous
apres se formater pour passer dessus c'est la le vrai debat .
etc...

ad lib

Citation : Par essence même, une musique se déclarant et définissant engagée
le hip hop à la base ne s'est jamais proclamée comme engagée.par rapport à ärsenik, je ne crois pas que ce soit le problème de skyrock, enfin je pense que c'est plus général que ça. si ärsenik savait encore faire 200 000 exemplaires avec de la bonne musique, skyrock le passerait

Traumax

Citation : une musique se déclarant et définissant engagée
le fait q'une partie de ce mouvement se définisse par la marge n'en fait pas un mouvement engagé pour autant. Si on remonte dans le temps, ilfaut attendre Public Ennemy pour avoir du rap engagé. Soit la deuxième génération, celle qui a grandi dans les blocks parties de Bambaataa. La première génération faisait ca pour le fun.
Le hip-hop, historiquement, n'est pas un mouvement revendicatif et engagé. Certes, il existe des artistes qui se servent de cette forme d'expression pour faire passer leur engagement, mais c'est loin d'être la majorité.
Et précisémment sur ton exemple, "le ghetto s'exprime", ca a rien d'engagé, c'est un signe de ralliement communautaire le ghetto. Si ca s'était appellé "la banlieu rouge s'exprime", la oui, ca aurait pu être considéré comme engagé.

ad lib

putain traumax faut kon arrête d'être d'accord on va passer pour des fakes

Traumax


sinon j'ai écouté les autres morceaux de Kizito sur le site. Ils sont nuls aussi. A croire que ce mec trouve sa seule raison de faire de la musique a clasher diam's et synik. Pis faut voir comment. Les arguments pour clasher diam's, c'est quand même super bas niveau ("t'aimes la zigounette", "t'es un boudin", "la moitié du rap français t'es passé dessus"....)
Kizito nul à chier.

Anonyme

Citation : le hip hop à la base ne s'est jamais proclamée comme engagée.
Ahh ??? pourtant le hip hop semble être né comme une évolution moderne du jazz pour exprimer les douleurs et les revendications d'une communauté exclue
Si c'est pas être une musique engagée ???
Je pense surtout que c'est une musique qui est faite par des mecs de cité pour des mecs de cité, ils disent ce qu'ils auraient peut-être aimé entendre mais surtout ce à quoi s'attend ceux à qui ils parlent, faut pas s'étonner de rester enfermé [EDIT]ceci est à prendre au sens large, étant donné le paysage du hip hop français, je ne m'attaque pas à tous et suis ravi d'écouter Saul Williams et IAM (pour qui la revendication et l'engagement ne passent pas nécessairement par l'aggressivité...)[fin EDIT]
ne serait que le nom du site "leghettosexprime" ...

Dom Janvier


Traumax

Citation : le hip hop semble être né comme une évolution moderne du jazz pour exprimer les douleurs et les revendications d'une communauté exclue
Faux.
Un conseil de lecture: Can't stop Won't stop de Jeff Chang. . Paru en France aux éditions Allia. Ca fait un peu plus de 600 pages et ca va des gangs des années 60 jusqu'aux émeutes de Seattle. Ce qui est très bien expliqué, c'est que le hip hop a servi a la fin des années 70 de soupape pour le Bronx qui sinon aurait explosé sous la pression des gangs, des promoteurs véreux, des flics pourris...
Le message a l'époque n'était pas revendicatif pour autant. Ce message était celui de Bambaataa "Peace, love, unity and havin'fun". C'est en aucun cas l'expression d'une exclusion, ou d'une douleur. Il procède de ça dans le sens que si les habitants du Bronx avaient été mieux considérés par le reste de New York, ils n'auraient sans doute pas eu besoin d'organiser des blocks parties pour faire la paix entre les gangs. Le but du hip hop de l'époque atait de faire une unité entre les noirs du Bronx, et d'ailleurs, mais pas contre les autres. La preuve en est le mélange de la culture hip hop des débuts avec le milieu de l'art contemporain new yorkais, majoritairement blanc, riche et intégré.
Si les noirs précurseurs avaient été dans une démarche de revendiquation quelconque à l'époque ils n'auraient certainement pas été se défoncer a la Factory ou au Studio 54.
L'engagement politique est apparu après, avec notamment Public Ennemy, en réaction à l'attitude d'intégration de leurs "grands frères".
edith> c'est bien de le reconnaitre dom


Anonyme


Anonyme

Citation : Marc Fumaroli est un historien et essayiste français, né à Marseille le 10 juin 1932
oui enfin, on a fait mieux comme reférence sur le hip hop....
Bref, + 1 avec Traumax : ce n'est pas une musique engagée à l'origine et rien à voir non plus avec le jazz. Racines : le funk, et les sounds systems jamaicains via Kool Herc.
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