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[Chronique album] A Valid Path (Alan Parsons)

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Sujet de la discussion [Chronique album] A Valid Path (Alan Parsons)
A Valid Path, musique du XXIème siècle
Alan Parsons invite des copains et... c’est impressionnant !

Pour "A valid Path", le chanteur-guitariste-clavier producteur et ingé son de génie a invité quelques potes et son fils, tiens, tant qu’on y est.

La suite ici.

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

2
Je confirme pour la "parfaititude" de cet album.
A l'identique de certains albums/morceaux de Depeche Mode, Bjork etc...: ne subit pas le passage rapide des epoques musicales et leurs modes, ne vieillit pas mal. Toujours un plaisir de reecouter ces albums plusieurs années apres leur sortie !
3
Si tu connais "Pyramid", je crois que ce vieil album a encore de la ressource.

Il y a peu d'artistes finalement qui ont su s'adapter comme ça sur une période de 30 ans (!).

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

4
Je ne connais pas "Pyramid", peut etre l'ai je trainant quelque part au milieu des autres vinyles. Je sais que j'en ai quelques uns d'Alan Parsons Project mais je suis dans l'incapacité de les citer... :oops:
Apparemment sorti en 1978: une excellente epoque pour la musique, Pyramid meriterait un p'tit coup d'ouie ne serait ce que par curiosité.
Je jette un oeil, si je l'ai je le colle de suite a la platine.
Alan Parsons et d'autre me font penser aux Pink Floyd, une musique que l'on reecoute sans soucis plusieurs decennies apres leur creation.
Pour l'album A Valid Path je l'ai trouvé tres electro (que j'adore), certains airs sonnent comme du "deja entendu quelque part mais je ne sais plus ou". De plus leur alchimie sonore est tres bonne, en gros: du Alan Parsons !!!
5

Citation : "deja entendu quelque part mais je ne sais plus ou"


Déjà il y a deux reprise de deux morceaux instrumentaux qui étaient des tubes.

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

6

Indeson n'existe plus mais voici la chronique retrouvée sur la "wayback machine" :

 

Mai 2009
A Valid Path, musique du XXIème siècle
Alan Parsons invite des copains et... c’est impressionnant !

 

Pour "A valid Path", le chanteur-guitariste-clavier producteur et ingé son de génie a invité quelques potes et son fils, tiens, tant qu’on y est.

9 titres :

On commence avec "Return to Tunguska". Pour mémoire, la Tunguska est une région de Sibérie qui s’est pris une météorite ou une comète sur la tronche, en 1908. Ça a fait des dégâts je vous raconte pas. Bref. Sur ce titre, notre ami Alan a fait bosser "Shpongle", des potes de la musique électronique psychédélique pour les séquences sur "Logic" à grand coups de samples pitch-bendés, ainsi qu’un gars un poil connu, David Gilmour des Pink-Floyd, pour un solo tout en finesse et trooooop "Wish You Where Here". Ce titre est très surprenant, le solo du David est encadré de passages en gammes orientales des plus déroutantes, c’est un morceau complexe, long (8’45) mais pendant lequel on ne s’ennuie à aucun moment.

On continue avec "More Lost Without You" chanté par un certain P.J. Olsson. Écoutez bien au début de ce morceau, après le début de la guitare coupée en tranches par un trémolo poussé à l’extrême, un break de batterie et des coups de kick enregistrés avec une qualité rarement entendue : On n’entend pas seulement le "poum poum" de la peau de grosse caisse mais aussi le pied, la mécanique, les infimes bruits métalliques de la percussion sur la peau. Alan Parsons est ingé son et ça s’entend dans ces détails rares. Sinon cette chanson balance bien, avec des guitares folk pannées à fond D/G qui donnent une patate d’enfer. Encore des samples, plein de petits sons par-ci par-là pour ne pas qu’on s’ennuie. ’tain le boulot !...

 

Jeremy Parsons a ensuite repris un instrumental de son pôpa, "Mammagamma", initialement sorti en 1982 sur l’incontournable album "Eye in the sky". Étant le fils de son père (arf), l’est un peu calé en musique, le gamin, et comme il est un chouilla plus jeune, normalement, il nous a remis tout ça au goût du jour, façon "j’te fais péter le vieux thème du vieux". Il paraît qu’il bosse avec Nuendo, le Jeremy. Ça sent le lo-fi par moments, et je trouve qu’il a bien respecté le morceau original en y apportant une énergie bienvenue.

Excellent chanteur, Alan Parsons reprend la main sur "We Play the Game", chanson peu énervée, de bonne facture, intégrant de magnifiques démarrages et breaks de la batterie (à 2’10, miam !). Les synthés, la voix, nous ramènent à "Pyramid", THE album d’Alan Parsons Project.

Pour se reposer les esgourdes, on retrouve un instrumental : "Tijuaniac". Il est beau, ce morceau ! Très calme, avec un petit gimmick de guitare coupé net par des ciseaux numériques, un slow dévastateur qui module vers le bas après un petit break de batterie, pour nous remettre dans le bain. Pas vraiment de thème, juste une ambiance calme avec une belle basse, des accords et des bruits bizarres. Le milieu avec de drôles de trompettes synthétiques et un synthé qui se désaccorde peu à peu annonce un énervement à venir. Effectivement vers 3’40, ça pète avec toujours le même rythme lancinant et puis on retrouve les carillons, les nappes réverbérées à l’infini, pour finir avec la pluie. C’est zouli ça !

"L’arc en ciel" (en Français dans le texte) commence par le son de pluie de la fin du précédent morceau, quelques éclairs et les gouttes de pluie qui martèlent un départ de rythme. Cet instrumental est d’une clarté incroyable, coupé en deux par une pause qui fait bondir mon sub : des nappes synthétiques bourrées d’extrêmes graves et un solo très, très Pink-Floydien nous emmènent jusqu’à la fin du morceau. Ah le gars d’Alan, il sait y faire ! cet album est quand même une sacrée fusion entre les deux styles, apportant au planant des Floyds la pureté de son et la diversité d’orchestration d’Alan Parsons.

"A Recurring Dream Within a Dream", ça c’est un titre ! Piloté par le fils à son papa, Jeremy, donc, si vous suivez, il est aussi une reprise, celle d’un album de 1976 "Tales of Mystery and Imagination". Cette reprise, sans être exceptionnelle, est tout à fait agréable et la reprise avec des sons modernes et une prise de son refaite 30 ans après est tout à fait consommable sans modération.

"You can run" commence avec une voix de bébé possédé par un démon digne de "l’exorciste". Fort heureusement, les choses s’arrangent par la suite pour une chanson pop un peu Michael Jacksonnienne chantée par David Pack. Il y a du vocodeur là dedans (rappelons au passage qu’Alan parson a été le premier à utiliser un vocodeur numérique à la fin des 70’s) et de bons effets de synthés. Ah, zut, revoilà l’autre possédé !

On finit avec un instrumental, "Chomolungma", qui commence, lui, par des sons radiophoniques et des "Bop !" prononcés par une voix vraiment extra-terrestre. L’intro est un peu longue mais tellement curieuse, on entend bien que plein de choses se mettent en place sur des tambours puissants en fond. Jeremy Parsons, P.J. Olsson, toute la clique s’est regroupée pour ce titre complexe agrémenté de hurlements de loup et d’un thème très simple au synthé. Ah, si, il y a une voix très grave qui dit je ne sais trop quoi, c’est vraiment un patchwork étonnant. Comme d’habitude avec le gars d’Alan qu’on commence à bien connaître, il y a un changement en plein milieu du morceau avec une rythmique plus disco, très binaire, et des espèces de synthés puissants qui prennent la main sur le morceau peu à peu, grandissent et se doublent, épaulés par le loup qui repointe son museau et des choeurs genre armée rouge, la pression monte, ça va péter, ça va péter ! Ah c’te fin les enfants ! Et puis ça retombe tout d’un coup avec l’autre qui dit "Ba be bi bi bop !" et un type qui nous cause mais comme c’est en anglais on ne comprend rien à part "1642"...

Silence...

Et puis un con de chien qui aboie, le même que chez nous quand on passe à vélo dans un village.

Ah les enfants : quel album !

Avec LE son, de la dynamique et de la pureté, de la stéréo quasi quadriphonique, jamais une résonance maladroite, jamais la moindre faute de goût, beaucoup de créativité, une orchestration complexe et soignée, cet album est comme les productions d’Alan Parsons d’une parfaititude (comme dit ma Présidente de région) totale.

A écouter, vraiment à écouter.

 

 

 

 

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

[ Dernière édition du message le 09/08/2015 à 19:44:23 ]