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LeGrosChat
« Un véritable outil MIDI de pro, efficace, autonome, fiable, et simple d'utilisation. »
Publié le 03/08/17 à 00:44
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Voilà un produit typique de la gamme YAMAHA professionnelle des années 90 !
C'est un patchbay MIDI 8 E/S au format rack 1U, simple et fonctionnel, sobre et élégant, et sans fioritures. Tout y est pensé pour l'efficacité, la fiabilité et la facilité d'emploi pour les pros (et les autres aussi).
Ne cherchez pas des astuces de fonctionnement dessus, des menus de configuration ou autres raccourcis-clavier, tout est sous vos yeux. Quand on a bien attentivement lu la sérigraphie du panel, celle en face arrière et le contenu du petit écran LCD 2x16 caractères, on a déjà presque tout compris de son fonctionnement et sa programmation : quelques manips en plus, et la notice peut définitivement rester au placard. Sauf pour ceux qui souhaitent vérifier que la programmation et la mémorisation des patchs tient en deux pages de doc seulement, graphiques inclus !
...Au fait, MJC signifie MIDI Junction Controller, et pour le 8 je vous laisse deviner !
(Indice : regardez attentivement les photos de l'arrière du rack )
Allez, pour cette fois, je vais commencer par les défauts, comme cela on finira par les qualités avec une belle note d'optimisme !
C'est parti...
Les MOINS :
- Un trèèèèès long fil secteur non débrochable, difficile à loger dans un rack mobile.
- L'absence de connexions en façade impose une installation rigoureuse sans improvisation, à moins de ramener une rallonge DIN M/F en façade.
- La lisibilité de l'écran LCD : Yamaha a inversé le filtre polarisant de l'afficheur, les caractères sont donc clairs sur fond noir. Dans la pénombre d'un studio, c'est bien. En pleine lumière, c'est presque illisible. Aucun réglage de contraste du LCD. Dommage !
- L'absence de témoin de trafic MIDI sur les entrées : pas d'indication par LED ni sur l'afficheur LCD. Il y a pourtant des LEDs pour monitorer les sorties, mais j'aurais préféré avoir les deux...
- La sélection de patch par défilement des numéros grâce au couple de boutons "Memory Select" et l'un des deux boutons fléchés. C'est fastidieux, surtout avec 50 emplacements-mémoire...
Plus délicat : pendant qu'on défile les numéros de patch un par un, on commute temporairement toutes les entrées et les sorties MIDI du patchbay selon chacune des autres configs de patch intermédiaires. Ça peut provoquer un feedback MIDI ou encore une note stuckée (un Note On sans Note Off)... Carrément casse-gueule sur scène ! Du coup, il faut être très prudent quand on change de patch, et la lisibilité de l'afficheur LCD prend donc encore plus d'importance...
- Les fonctionnalités MIDI strictement réduites à ce que peut fournir un tel dispositif purement hardware : le MJC8 ne lit, n'analyse et ne filtre aucune donnée MIDI. Son rôle consiste seulement à les acheminer de façon complètement transparente à partir de chacune des 8 entrées vers zéro, une, ou plusieurs de ses 8 sorties. A savoir également que dans un même patch, lorsqu'une sortie a été affectée à une entrée, elle n'est plus disponible pour les autres. Il faudra donc créer un nouveau patch pour modifier les interconnexions.
- Conséquences du point précédent : pas de merge des entrées, pas de SysEx pour la sauvegarde/restauration des patchs, pas de Program Change pour changer de patch, pas de bouton "MIDI Panic" ni de détection de feedback MIDI.
Si un expandeur part en boucle MIDI ou bloque sur une note, il faudra impitoyablement éteindre celui-ci et le rallumer ! En live, on frôle le drame dans ce cas...
- La programmation de patch se faisant aussi par défilement séquentiel (avec "INC" et "DEC"), des n° des entrées sur l'afficheur en face des sorties concernées (c'est beaucoup mieux expliqué dans la doc), ça augmente évidemment le risque de provoquer un "feedback MIDI" ou une note stuckée.
Maintenant qu'on a fait le tour des défauts, voyons enfin les qualités...
Les PLUS :
- Le trèèèèès long fil secteur, pratique sur une installation fixe en studio. Ça évite les rallonges secteur. Je valide !
- Les gros boutons carrés à la mode TX81Z. Même les gros doigts y sont à l'aise, et ils résistent bien aux outrages du temps.
- Toutes les connexions regroupées à l'arrière. Rien ne dépasse en façade, et on exploite effectivement les 8 E/S sans avoir de câbles gênants venant se brancher à l'avant du rack. Faut davantage cogiter sa config de branchement, ou ramener un cordon en façade, mais ça fait quand même très classe !
- Les LEDs "OUTPUT MONITOR" de trafic MIDI sur les sorties. Permet de détecter un cordon MIDI en défaut quand un expandeur ne répond pas alors que la led du MJC8 clignote.
- Le boitier chauffe peu en rack (10W seulement), pas besoin de laisser beaucoup d'espace autour pour la circulation d'air.
- Le nombre confortable de mémoires de patch disponibles (50 quand même)
- Pas de charabia marketing ni "poudre aux yeux" ! Les sorties s'appellent d'ailleurs MIDI THRU et non pas MIDI OUT et la dénomination française "Système de contrôle de connexions MIDI" reste très sobre. Rien ne laisse espérer des fonctionnalités MIDI exceptionnelles sur cet appareil, et la notice est sans équivoque sur ce sujet.
- L'absence de mauvaises surprises avec une qualité de fabrication quasi irréprochable chez Yamaha pour les produits pro de cette génération. C'est un outil, pas un jouet !
- La transparence totale du trafic MIDI. D'accord, ce MJC8 est assez rustique au niveau de ses fonctionnalités MIDI, mais bénéficie d'une fiabilité et rapidité de transfert exemplaires et d'une neutralité absolue concernant le trafic MIDI.
- D'autre part, même si la mémoire de patchs ne peut pas être sauvegardée/restaurée en SysEx (ni autrement, d'ailleurs), elle est alimentée en permanence par une pile lithium directement soudée au PCB, dont la durée de vie paraît quasi éternelle. Sur le mien, il s'agit effectivement de la pile d'origine qui n'a jamais été remplacée, et qui fonctionne toujours parfaitement !
En conclusion :
Ce Yamaha MJC8 est un "outil d'interconnexion MIDI" pratique, peu compliqué à programmer, fiable, robuste, d'un design sobre et élégant, peu encombrant dans un rack, et sans oublier son tarif très raisonnable en occase, de nos jours !
Même si on peut lui reprocher d'être dépourvu de traitement des données MIDI par logiciel, ce qui le prive des fonctions évoluées que l'on retrouve sur plusieurs de ses concurrents (Roland A-880 et MOTU MTP II, entre autres), chacune des entrées peut quand même être affectée simultanément à plusieurs sorties grâce à un dispositif électronique interne de MIDI-THRU exclusivement hardware, et ses 50 emplacements mémoires permettent de stocker (pour des années !) un nombre largement suffisant de configurations MIDI différentes. Ça permet d'organiser avec efficacité les interconnexions d'un set MIDI assez conséquent, dont certains exemples-types sont clairement mentionnés dans une notice très didactique, parfaite pour débuter, avec des schémas de raccordement explicites et les patchs qui y correspondent.
Bon, vous l'avez compris, je suis depuis longtemps un utilisateur régulier des patchbays MIDI, et je n'ai pas que celui-là dans ma config ! C'est le genre de matos qui peut paraître superflu au début, quand on n'a qu'un petit set d'instruments chaînés simplement via MIDI-THRU, mais qui s'avère vite indispensable avec une config MIDI en expansion. D'autant plus que les prises DIN à 5 broches des instruments et des cordons MIDI, sans parler des fragiles adaptateurs minijack/DIN, n'ont pas été conçus pour subir d'incessants branchements/débranchements, et cela finit souvent par provoquer des faux contacts intermittents particulièrement ch... heu, pénibles...
En bref, concernant ce MJC8, ça devient rapidement un incontournable en studio dès qu'on possède quelques instruments ou effets MIDI à interconnecter autour d'un clavier-maître, d'un séquenceur et/ou d'une DAW. Même pour un débutant, c'est l'outil idéal pour commencer la programmation de ses premiers patchs sans trop se prendre la tête (ce qui est pourtant assez fréquent en MIDI ! ). Et très rapidement, il se révèle à l'usage quasiment aussi nécessaire pour raccorder ses appareils MIDI qu'une table de mixage pour gérer l'audio.
Donc oui, surtout pour une utilisation studio, je recommande vraiment ce patchbay MIDI sans hésitation... Et plutôt huit fois qu'une, même !
Miaousicalement !
C'est un patchbay MIDI 8 E/S au format rack 1U, simple et fonctionnel, sobre et élégant, et sans fioritures. Tout y est pensé pour l'efficacité, la fiabilité et la facilité d'emploi pour les pros (et les autres aussi).
Ne cherchez pas des astuces de fonctionnement dessus, des menus de configuration ou autres raccourcis-clavier, tout est sous vos yeux. Quand on a bien attentivement lu la sérigraphie du panel, celle en face arrière et le contenu du petit écran LCD 2x16 caractères, on a déjà presque tout compris de son fonctionnement et sa programmation : quelques manips en plus, et la notice peut définitivement rester au placard. Sauf pour ceux qui souhaitent vérifier que la programmation et la mémorisation des patchs tient en deux pages de doc seulement, graphiques inclus !
...Au fait, MJC signifie MIDI Junction Controller, et pour le 8 je vous laisse deviner !
(Indice : regardez attentivement les photos de l'arrière du rack )
Allez, pour cette fois, je vais commencer par les défauts, comme cela on finira par les qualités avec une belle note d'optimisme !
C'est parti...
Les MOINS :
- Un trèèèèès long fil secteur non débrochable, difficile à loger dans un rack mobile.
- L'absence de connexions en façade impose une installation rigoureuse sans improvisation, à moins de ramener une rallonge DIN M/F en façade.
- La lisibilité de l'écran LCD : Yamaha a inversé le filtre polarisant de l'afficheur, les caractères sont donc clairs sur fond noir. Dans la pénombre d'un studio, c'est bien. En pleine lumière, c'est presque illisible. Aucun réglage de contraste du LCD. Dommage !
- L'absence de témoin de trafic MIDI sur les entrées : pas d'indication par LED ni sur l'afficheur LCD. Il y a pourtant des LEDs pour monitorer les sorties, mais j'aurais préféré avoir les deux...
- La sélection de patch par défilement des numéros grâce au couple de boutons "Memory Select" et l'un des deux boutons fléchés. C'est fastidieux, surtout avec 50 emplacements-mémoire...
Plus délicat : pendant qu'on défile les numéros de patch un par un, on commute temporairement toutes les entrées et les sorties MIDI du patchbay selon chacune des autres configs de patch intermédiaires. Ça peut provoquer un feedback MIDI ou encore une note stuckée (un Note On sans Note Off)... Carrément casse-gueule sur scène ! Du coup, il faut être très prudent quand on change de patch, et la lisibilité de l'afficheur LCD prend donc encore plus d'importance...
- Les fonctionnalités MIDI strictement réduites à ce que peut fournir un tel dispositif purement hardware : le MJC8 ne lit, n'analyse et ne filtre aucune donnée MIDI. Son rôle consiste seulement à les acheminer de façon complètement transparente à partir de chacune des 8 entrées vers zéro, une, ou plusieurs de ses 8 sorties. A savoir également que dans un même patch, lorsqu'une sortie a été affectée à une entrée, elle n'est plus disponible pour les autres. Il faudra donc créer un nouveau patch pour modifier les interconnexions.
- Conséquences du point précédent : pas de merge des entrées, pas de SysEx pour la sauvegarde/restauration des patchs, pas de Program Change pour changer de patch, pas de bouton "MIDI Panic" ni de détection de feedback MIDI.
Si un expandeur part en boucle MIDI ou bloque sur une note, il faudra impitoyablement éteindre celui-ci et le rallumer ! En live, on frôle le drame dans ce cas...
- La programmation de patch se faisant aussi par défilement séquentiel (avec "INC" et "DEC"), des n° des entrées sur l'afficheur en face des sorties concernées (c'est beaucoup mieux expliqué dans la doc), ça augmente évidemment le risque de provoquer un "feedback MIDI" ou une note stuckée.
Maintenant qu'on a fait le tour des défauts, voyons enfin les qualités...
Les PLUS :
- Le trèèèèès long fil secteur, pratique sur une installation fixe en studio. Ça évite les rallonges secteur. Je valide !
- Les gros boutons carrés à la mode TX81Z. Même les gros doigts y sont à l'aise, et ils résistent bien aux outrages du temps.
- Toutes les connexions regroupées à l'arrière. Rien ne dépasse en façade, et on exploite effectivement les 8 E/S sans avoir de câbles gênants venant se brancher à l'avant du rack. Faut davantage cogiter sa config de branchement, ou ramener un cordon en façade, mais ça fait quand même très classe !
- Les LEDs "OUTPUT MONITOR" de trafic MIDI sur les sorties. Permet de détecter un cordon MIDI en défaut quand un expandeur ne répond pas alors que la led du MJC8 clignote.
- Le boitier chauffe peu en rack (10W seulement), pas besoin de laisser beaucoup d'espace autour pour la circulation d'air.
- Le nombre confortable de mémoires de patch disponibles (50 quand même)
- Pas de charabia marketing ni "poudre aux yeux" ! Les sorties s'appellent d'ailleurs MIDI THRU et non pas MIDI OUT et la dénomination française "Système de contrôle de connexions MIDI" reste très sobre. Rien ne laisse espérer des fonctionnalités MIDI exceptionnelles sur cet appareil, et la notice est sans équivoque sur ce sujet.
- L'absence de mauvaises surprises avec une qualité de fabrication quasi irréprochable chez Yamaha pour les produits pro de cette génération. C'est un outil, pas un jouet !
- La transparence totale du trafic MIDI. D'accord, ce MJC8 est assez rustique au niveau de ses fonctionnalités MIDI, mais bénéficie d'une fiabilité et rapidité de transfert exemplaires et d'une neutralité absolue concernant le trafic MIDI.
- D'autre part, même si la mémoire de patchs ne peut pas être sauvegardée/restaurée en SysEx (ni autrement, d'ailleurs), elle est alimentée en permanence par une pile lithium directement soudée au PCB, dont la durée de vie paraît quasi éternelle. Sur le mien, il s'agit effectivement de la pile d'origine qui n'a jamais été remplacée, et qui fonctionne toujours parfaitement !
En conclusion :
Ce Yamaha MJC8 est un "outil d'interconnexion MIDI" pratique, peu compliqué à programmer, fiable, robuste, d'un design sobre et élégant, peu encombrant dans un rack, et sans oublier son tarif très raisonnable en occase, de nos jours !
Même si on peut lui reprocher d'être dépourvu de traitement des données MIDI par logiciel, ce qui le prive des fonctions évoluées que l'on retrouve sur plusieurs de ses concurrents (Roland A-880 et MOTU MTP II, entre autres), chacune des entrées peut quand même être affectée simultanément à plusieurs sorties grâce à un dispositif électronique interne de MIDI-THRU exclusivement hardware, et ses 50 emplacements mémoires permettent de stocker (pour des années !) un nombre largement suffisant de configurations MIDI différentes. Ça permet d'organiser avec efficacité les interconnexions d'un set MIDI assez conséquent, dont certains exemples-types sont clairement mentionnés dans une notice très didactique, parfaite pour débuter, avec des schémas de raccordement explicites et les patchs qui y correspondent.
Bon, vous l'avez compris, je suis depuis longtemps un utilisateur régulier des patchbays MIDI, et je n'ai pas que celui-là dans ma config ! C'est le genre de matos qui peut paraître superflu au début, quand on n'a qu'un petit set d'instruments chaînés simplement via MIDI-THRU, mais qui s'avère vite indispensable avec une config MIDI en expansion. D'autant plus que les prises DIN à 5 broches des instruments et des cordons MIDI, sans parler des fragiles adaptateurs minijack/DIN, n'ont pas été conçus pour subir d'incessants branchements/débranchements, et cela finit souvent par provoquer des faux contacts intermittents particulièrement ch... heu, pénibles...
En bref, concernant ce MJC8, ça devient rapidement un incontournable en studio dès qu'on possède quelques instruments ou effets MIDI à interconnecter autour d'un clavier-maître, d'un séquenceur et/ou d'une DAW. Même pour un débutant, c'est l'outil idéal pour commencer la programmation de ses premiers patchs sans trop se prendre la tête (ce qui est pourtant assez fréquent en MIDI ! ). Et très rapidement, il se révèle à l'usage quasiment aussi nécessaire pour raccorder ses appareils MIDI qu'une table de mixage pour gérer l'audio.
Donc oui, surtout pour une utilisation studio, je recommande vraiment ce patchbay MIDI sans hésitation... Et plutôt huit fois qu'une, même !
Miaousicalement !