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Intermittence du Spectacle

Utilisation abusive du mot "ingénieur" dans le métier du spectacle?

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Sujet de la discussion Utilisation abusive du mot "ingénieur" dans le métier du spectacle?
Salut!
Je lance ce thread pour parler un peu de l'utilisation du mot "ingénieur" pour désigner les gens qui font du son studio ou live ou de la lumière.
Qu'on m'arrête si ce que je dit est faux, mais ce terme est un abus de langage qui viens de l'appellation anglaise "Sound Engineer". En France, au dernière nouvelles pour être ingénieur il faut en général BAC+5, trouvons des bon sondiers qui ont effectués 5 ans d'études DANS LE SON avec un bac en poche....

Petit coup de gueule aussi à ceux qui se disent EUX MÊME "ingénieur son" alors qu'il sortent d'une formation de technicien polyvalent du spectacle option son.

Ce serais tellement bien d'avoir sur ses fiches de paie la notion "ingénieur son" avec une paie équivalente d'un ingénieur....

Qu'en pensez vous? quel termes utilisez vous et connaissez vous d'autre abus de langage dans le monde du spectacle?
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Ben oui
tout ne s'apprend pas a l'ecole....
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Citation : C'est un état de fait assez déplorable et dévalorisant


Ben je suis ingénieur "technique" et je ne trouve pas ça du tout dévalorisant d'avoir le même titre qu'un ingé-son.

Que les deux dénominations soient proches alors que le niveau d'étude n'est pas (nécessairement) le même ne pose à mon avis aucun problème. Le principal est de savoir de quoi on parle. Si tu demandes à un gars dans la rue qu'est-ce qu'un ingénieur, il va te répondre que c'est un gars super fort en technique (ou alors que c'est son connard de chef). Si tu lui demandes qu'est-ce qu'un ingénieur du son, il va te répondre que c'est le gars derrière sa console. Et la différence entre les deux métiers est claire pour tout le monde. Même si la plupart des gens n'ont qu'une vague idée du contenu réel des deux métiers, ils ne les mélangent pas pour autant. C'est d'ailleurs pour ça qu'on n'appelle jamais un ingénieur du son uniquement "ingénieur". Si on veut contracter, on dit ingé-son.

Ces deux métiers ne sont pas si différents que ça: en math'sup, j'avais des potes qui étaient là pour préparer Louis-Lumière, certains deviendront ingés-sons. Il y a une grosse part de technique dans le métier d'ingé-son. Par contre, il y a une différence dans l'aspect officiel: alors qu'un ingénieur est censé être une personne ayant obtenu un diplôme reconnu par l'Etat (même si je ne pense pas qu'il y ait une loi qui t'interdise de t'autoproclamer ingénieur), cela n'est pas le cas des ingés-son: le terme décrit une activité, pas un diplôme. Autant le diplôme, l'Ecole d'où l'on sort est une donnée importante en ingénierie, autant le métier d'ingé-son est d'abord une histoire de compétences (il faut faire ses preuves) et de réseau.

Pour terminer, ce n'est pas l'appellation "ingénieur du son" qui pourrait porter préjudice aux ingénieurs. Par contre, ce diplôme est très franco-français et ne possède pas vraiment d'équivalents dans d'autres pays. Les études d'ingénierie en France et le système scolaire en général sont hyper théoriques (c'est bien sur certains aspects, pas toujours), et on n'y apprend pas tellement des connaissances, mais des méthodes de travail. Ailleurs, on rencontre plutôt les profils suivants:
- les "engineers" au sens anglo-saxon, qui ont au contraire reçu une formation très appliquée, et qui correspondraient en France plutôt à Bac+4.
- les "Ph.D" (Doctor of Philosophy), qui sont l'équivalent des doctorants (Bac+8).

Et pour le coup la comparaison entre les ingénieurs au sens français et au sens anglo-saxon peut être assez réductrice. A l'heure de la mondialisation, c'est la correspondance avec les diplômes des autre pays qui pose problème, plutôt que la proximité d'appellation avec les ingés-sons. C'est d'ailleurs un problème qui n'est pas uniquement celui des ingénieurs: il n'y a pas si longtemps, l'université c'était Deug, licence, maîtrise, etc. Aujourd'hui, on parle de Master...
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Citation : C'est un état de fait assez déplorable et dévalorisant



Je comprends assez bien le sens de cette phrase...

Nick, tu fais la comparaison entre les ingénieurs du son et les ingénieurs "classiques" (cursus de plus de 5 ans d'études dans des écoles TRÈS spécialisées, etc), ce que je comprends parfaitement.

Moi, je fais la comparaison dans l'autre sens : les ingés son qui ont fait des années d'études, en école ou sur le terrain, voire les deux. Etre ingé son autodidacte ne signifie pas pour moi être forcément incompétent.

Par contre, voilà des groupes qui se présentent... attention, déroulez le tapis rouge... venant jouer exclusivement avec LEUR INGÉ SON. Et parfois, bonjour les surprises. On se retrouve avec des gars qui parlent d'ingé son, mais c'est vraiment de la pure frime parce que dans les faits, le gars du son, c'est juste le copain qui fait le pousse-bouton. (ou bien, c'est le mec compétent, modeste, dont les musicos se servent non seulement pour le son mais aussi pour se faire mousser, avec l'impression de lui donner de l'importance au passage)

Et, curieusement, on arrive à entendre plus parler de ces "ingés-son" là que des vrais. Pourquoi ? parce que la fine équipe, elle parle aux gens sur un ton normal, et hop, dès que le mot "ingé-son" est lancé, le volume monte soudainement, pour qu'on se rende bien compte que si si, c'est un groupe qui va fournir un super-méga-concert-qui-déchire. Alors forcément, ça marque davantage les esprits.

Davantage que le groupe de "vrais pros" en tout cas de gens qui ne cherchent pas à se la jouer, qui disent simplement venir avec leur "technicien". Là, c'est sûr, ça passe plus inaperçu...

Le terme d'ingé-son m'a toujours assez fait délirer. Pourquoi réduire le mot "ingénieur" ? parce qu'on veut faire branché et dans la vibe en donnant un diminutif ? parce que, non, quand même le gars, il n 'est pas suffisamment ingénieur pour oser prononcer le mot jusqu'au bout ? (genre une étincelle de réalisme ?)

Du coup, j'ai tenté l'expérience. C'est super facile : je suis une fille, et bien que j'office professionnellement dans le spectacle, je suis une buse en terme de technique (mon domaine, c'est l'administratif). Alors je fais des "gaffes", je dis des trucs pour observer les réactions.
Et à chaque fois, quand les mecs sont chevronnés et que je dis d'eux qu'ils sont "techniciens", je n'ai pas la moindre réaction. Visiblement, l'appelation exacte ne les dérange pas : ils s'en tapent, mais royalement.
Par contre, quand c'est un gars qui a soif de reconnaissance, et qui n'est pas forcément bien calé dans ses compétences (sans aller jusqu'à dire que c'est une tanche) (souvent, il y a une relation de cause à effet) eh bien à chaque fois, j'ai les gros yeux, un index pointé, et, invariablement la même réflexion "non ! ingé son !"

En résumé, j'ai souvent vu des concerts hyper mieux sonorisés par des techniciens que par des ingés son :mdr:

De ce point de vue là, oui, je trouve que "ingé son", ça arrive à être assez dévalorisant ;)

Autre point qui je pense mérite d'être soulevé. C'est ce que disait vtm :

Citation :
c'est plutôt d'autres termes qui me chagrinent un peu (genres les "managers", les "programmateurs", etc...).



- programmateur : ça me fait toujours plus penser au truc dans la machine à laver qui tombait sans arrêt en panne quand j'étais petite, et qui faisait rager mon père, parce que ça, il n'arrivait pas à le bricoler comme il voulait.

- manager : là aussi, le groupe trop la classe, qui a trop un manager, qui n'est autre que le pote qui vient de trouver le super plan au troquet juste en bas de chez lui. Oui, je sais je shématise, mais manager ce n'est pas seulement trouver des dates, c'est prendre en charge la carrière d'un groupe, avoir des contacts, avoir un esprit visionnaire pour amener le groupe vers une évolution qui lui sera favorable.

- les "chargés de prod" qui, quand on leur demande ce qu'ils font, concrètement, te sortent "Heu... plein de trucs... tu sais, c'est pas simple ce métier, on touche à tout !" (là, j'ai fait style la fille qui ne connait absolument rien au monde du spectacle)

- les "administrateurs" qui n'ont jamais entendu parler d'un budget prévisionnel de leur vie (alors un plan de financement, je ne vous dis même pas !) et pour qui "Excel" est une marque de liquide vaisselle. Quant aux bases du "droit social" ces deux mots accolés leur font faire un gros bug. (ça, c'est du vécu, en entretien d'embauche, sur CV avec plusieurs mentions "administratrice).

On est dans un milieu où il y a beaucoup de paillettes. Alors forcément, y'en a un paquet qui se prennent les pieds dans le tapis :P:
Au moins, ça a le mérite d'être drôle. Et certains, quelques années après, soit on les retrouve, toujours dans le spectacle mais ayant acquis une qualité que je trouve hyper-importante dans le métier : la modestie. Ou bien... on n'en entends plus parler (au moins, ils pourront dire à leurs petits enfants "quand j'étais jeune, j'étais ingé-son !" )
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Citation : (même si je ne pense pas qu'il y ait une loi qui t'interdise de t'autoproclamer ingénieur)


Ça m'étonnerait : quand tu vois le nombre de verpouilles qui ont marqué "ingénieur commercial" sur leur carte :mrg:

Citation : Le terme d'ingé-son m'a toujours assez fait délirer. Pourquoi réduire le mot "ingénieur" ? parce qu'on veut faire branché et dans la vibe en donnant un diminutif ? parce que, non, quand même le gars, il n 'est pas suffisamment ingénieur pour oser prononcer le mot jusqu'au bout ? (genre une étincelle de réalisme ?)


Ben non, Phoenix. Parce que dans le spectacle, la plupart des gens (en tous cas ceux que je rencontre) sont plutôt cools et pas coincés du cul et vont plutôt dire ingé que ingénieur comme ils vont dire gaf' au lieu de gaffa, modulo au lieu de câble de modulation, etc.

Sinon, en gros, +1 avec la seconde partie de ton message.

C'est Manley qui m'a donné ce que je trouve une bonne définition de l'ingénieur du son. C'est pas le mec qui sait assurer derrière une console (qu'elle soit studio ou live) et avec les périphs. Ça, c'est un opérateur son, un technicien son, tout ce qu'on veut et c'est parfaitement honorable.
Une ingénieur du son, c'est un mec qui sait construire la console, le micro, le préamp avec lequel il bosse. Au moins en théorie.

Après, ça ne signifie pas qu'il fera un meilleur son qu'un "opérateur son".

Mais tout ça, on s'en taponne le coquillard avec une pelle à gâteau. Ingé son, c'est le terme générique et usuel qui désigne le responsable du son. Basta. Tout le monde sait ce que ça veut dire. Il y a de temps en temps la question du premier post qui ressurgit comme ça. Sans doute de gens en école d'ingé qui s'offusquent de l'usurpation de leur Titre (on a le goût des Titres, dans "l'élite" française).

Dans l'industrie, j'ai vu des ingénieurs qui étaient de vraies quiches malgré leur 5 ans d'études et des techniciens qui assuraient grave. Dans le business, j'ai croisé des "ingénieurs commerciaux" qui n'avaient jamais rien vendu de leur vie (mais expliquaient aux commerciaux qu'ils dirigeait comment faire du business) et des "vendeurs" de base qui gagnaient plus que le patron de la boîte.
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Actuellement on entre doucement avec une nouvelle génération de technicien, qui sorte avec un certain nombre d'études, car actuellement les gens qui sont au manette sont souvent des gens qui ont peu de diplôme mais surtout des kilomètre d'expérience.

il est clair que la modestie est une chose importante dans ce métier, mais pour moi c'est un peu la même chose dans beaucoup de job, car on rencontre toujours des gens qui voudrons se faire mousser et se feront gentillement descendre car un diplôme ça ne vaut pas l'expérience.(mais des fois des jeunes peuvent avoir une vision un peu plus contemporaine de certaine chose et même s'il sont modeste on trouve aussi des vieux con..lol)
perso je pense que will et phoenix on raison tout les deux sur l'utilisation du mot ingé son...c'est un raccourci, mais je pense qu'il y as aussi un peu de volonté de pas le dire en entier, surtout chez les ptit groupe dans l'exemple de phoenix ou c'est juste "pour faire bien"(et flatter l'égo du pote a ce poste). (j'aimerai bien voir un jour un mec qui est présenté comme l'ingé son d'un groupe se retrouver devant un console numerique 24 piste quand il à l'habitude de bidouiller une console phonic 6 piste ^^.)

signé manu, technicien supérieur en technique d'ingenierie et exploitation des équipements ^^ (ca le fait kan même...lool) (ou boite à outil humaine koi... ^^) :roll:
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Citation : Actuellement on entre doucement avec une nouvelle génération de technicien, qui sorte avec un certain nombre d'études, car actuellement les gens qui sont au manette sont souvent des gens qui ont peu de diplôme mais surtout des kilomètre d'expérience.



C'est tout à fait exact. Il faut dire que depuis quelques années, il y a davantage d'écoles qui forment, alors qu'il y a une vingtaine d'années, c'était un peu le désert, quand même (en province en tout cas).
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Y a un truc qui m'étonne : vous parlez beaucoup d'ingé son, ou de technicien son. Mais la plupart des sondiers avec qui j'ai bossé (sonorisation de spectacles, ou d'un studio de répétition. Pas de l'énorme, mais des pros) utilisent le terme régisseur son.

En gros, ça permettrai de différencier l'ingénieur (qui est sensé avoir un bagage plus scientifique et théorique, et en gros, n'a rien à faire pour régler le son en live ou studio!), le technicien (qui branche débranche ?) et le régisseur (qui "fait le son" en régi, donc derrière la console).



Sinon, en parlant de sondier amateur, je me demandais comment ça serait pris si sur une fiche technique, on met qu'on amène un "apprenti" sondier. En gros, un type qui ne connait pas encore la technique, mais qui connait bien le groupe (donc quel son on veut, qui joue à quel moment, les larsens voulus ou non), et qui serait là surtout pour apprendre, pour en faire un sondier attitré du groupe, mais efficace et fiable.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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Là, ça dépend beaucoup
- du sondier qui fait l'accueil
- du comportement de l'apprenti

Ça m'est arrivé de le faire : accompagner sur des grosses scènes des groupes que je sonorisais sur des petites. Je n'avais pas (et n'ai toujours pas d'ailleurs) les compétences pour sonoriser sur grosse diff. Mais je savais comment le groupe devait sonner. Donc le deal était je laisse le mec de l'accueil faire le son, je me contente de quelques remarques/recommandations si c'est nécessaire pour que ce soit plus conforme au son du groupe et basta.

Les choses étaient différentes à chaque fois :
- les pires :
le mec très sympa qui me dit "ok" et n'a rien écouté de ce que je lui ai dit et s'est comporté de telle façon à me faire sentir que je prenais de la place à la régie. Je me suis barré. Mais le son qu'il a fait était correct.

Le mec pas sympa qui m'a fait comprendre qu'il n'avait pas de temps à perdre, ce que je peux comprendre dans un contexte de festival, mais ça l'obligeait pas à être désagréable.


- le mieux : le mec qui me dit "bon, ben tu vas quand même essayer si tu veux" et qui m'a laissé tout gérer en me donnant des conseils et en réglant un EQ de temps en temps. Il faut dire qu'on avait pas mal de temps pour les balances puisqu'un des groupes était en retard et ne faisait donc qu'un line-check. J'ai beaucoup appris ce jour là, d'ailleurs.

Entre les deux, des mecs qui ont assuré la balance pour gagner du temps et m'ont laissé les commandes pendant le concert en restant à côté pour intervenir en cas de besoin. Formateur.

Situation inverse sur une petite scène où je sonorisais un des groupes et faisais "l'accueil" (bien grand mot vu la modestie de la sono). Le "sondier" d'un des groupes s'est ramené super frime genre "c'est quoi ce matos de merde ? Bon, puisqu'il n'y a pas le choix, je vais condescendre à poser mes illustres doigts là-dessus pour essayer de faire quelque chose" (pas dit comme ça, mais c'était clair). Après qu'il ait passé deux fois plus de temps que les autres à tenter de faire une balance qui n'avançait pas (et il y avait d'autres groupes derrière), je suis allé voir le leader du groupe et je lui ai expliqué que ça ne pouvait pas continuer. Que deux solutions : soit on arrêtait la balance dans 1/4 d'heure et que ce serait "dans l'état", mais cata parce que le line-check était même pas bouclé pour la moitié du groupe, soit quelqu'un d'autre reprenait la console pour qu'on avance un peu. Le mec a choisi la seconde solution et j'ai fait le son.
Le soi disant sondier l'a pris de très haut, genre "c'est clair qu'avec ce matos de merde, on peut rien faire et ça prend du temps, j'ai l'habitude de bosser sur du bon matos, toussa..." Il s'est littéralement fait démolir par les tekos des autres groupe, très énervés par son comportement, surtout ceux dont le temps de balance était grignoté par le retard généré par ce génie.

Plus tard dans la soirée, le groupe m'a d'ailleurs dit qu'ils ne bosseraient plus avec ce type qui leur faisait le coup à chaque fois.
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En ce qui me concerne j'entend casiment jamais ce terme (ingé son)chez les pro,, ce sont surtout les semi amateurs, ou les groupes qui jouent dans des bistrot qui l'utilise.
En tout cas je vois pas le probleme....
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Y a un terme qu'il est très bien les gens pour dénommer un gars derrière une console, et qui plus est, est un titre officiel dans les Conventions, au moins la Syndéac (c'est d'ailleurs mon titre, celui qu'apparait sur mon bulletin de salaire) :

Régisseur du Son (ou lumières, ou autres...) = pas de chichi, çà veut bien dire ce que çà veut dire.
Et c'est un niveau agent de maîtrise, on est donc loin du niveau Ingénieur...

"Ingé son" çà ne veut strictement rien dire, c'est juste pour faire bling-bling :mdr: ... D'ailleurs, çà me fait toujours marrer de voir des gens mettre çà sur leur CV ou sur les fiches techniques, quand tu vois qu'au final, tu fais le meme boulot :mdr: !

Mais bon, c'est un exemple parmis tant d'autres.