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Intermittence du Spectacle

Pro au bout de 100 Guso ?

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Sujet de la discussion Pro au bout de 100 Guso ?
Bonjour,

un gars d'un groupe de musique amateur m'a confié que, lorsqu'il aurait signé 100 guso, il pourrait passer pro. Est-ce exact ?

Jonathan
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Ben, une telle affirmation ne veut rien dire. Il y a des gens qui sont professionnels depuis des dizaines d'années, et qui dépendent d'une boite de prod. Pour le coup, ils n'ont jamais fait un seul Guso.

De plus, le Guso est un procédé déclaratif où l'artiste ne signe rien. Donc le gars en question, il a encore beacoup de choses à apprendre :mdr:
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Ouais c'est ce que je me demandais aussi. En gros, pour être musicien pro, avoir son groupe de pro, il faut le DEM ou qqch comme ça quoi ?
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Etre musicien "pro", selon moi, c'est n'avoir que ça comme métier (non non, pas donner des cours, ça c'est "professuer" ) et faire des concerts, se faire payer pour cela et exercer ce métier à titre de profession principale.

Nulle question de diplôme, ni même être indemnisé par le Pôle Emploi quand on n'a pas de concerts.

Mais ça, c'est MA définition, et il y en a peut-être d'autres...
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Non, le DEM n'a rien à voir là-dedans. C'est un diplôme de conservatoire (sorte de récompense individuelle), qui sert éventuellement de tremplin à d'autres formations supérieures pour devenir prof en structure étatique.

Pro en pratique musicale, comme pour n'importe quelle autre domaine d'ailleurs, signifie simplement que tu en fais ton activité et en tire tes principaux revenus, basta.

Suivant le but, plusieurs statuts sont possibles pour un musicien : salarié, entrepreneur, asso, intermittent, etc... avec des statuts, des critères de charges et des droits sociaux différents. Un intermittent a par ex besoin de cotiser 507 heures à minima pour bénéficier du régime chômage.

En tout cas, on ne "passe" pas musicien pro comme dans le sport. Ce n'est pas une fin en soit, ni un synonyme de réussite : Des pros qui peinent à bouffer, y en a beaucoup. Des amateurs (ou occasionnels) qui gagnent du fric, paradoxalement, ça peut arriver.

L'exemple de Didier Wampas : il n'est pas pro au sens exact du terme. Son véritable job c'est électricien à la RATP. Ça peut paraitre atypique pour un artiste assez bien médiatisé mais, dans l'absolu, c'est loin d'être un cas isolé.