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Famille sonore, évolution de l'équilibre tonal et du LC15R en particulier

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Sujet de la discussion Famille sonore, évolution de l'équilibre tonal et du LC15R en particulier
En marge de mes menues contributions concernant le LC15, je me propose de vous faire partager ce qui suit...

Outre le fait d'en posséder un depuis qq temps (10 ans d'âge), j'ai l'humble particularité d'avoir pratiqué pendant plus de 20 années la mise au point & l'optimisation de fond dans divers matériels audio outre par loisir mais également à titre professionnel.

Je constate que le milieu de la guitare que je fréquente depuis peu de temps, s'il est heureusement moins touché par le phénomène de "branlette intellectuelle" que celui des audiophiles, propose globalement non seulement les mêmes envies des utilisateurs mais également les mêmes réflexes de la part des industriels.

En d'autres termes, si chaque marque propose sa propre signature sonore (un VOX est un VOX, un Fender un Fender,...) avec leurs cohortes d'afficionados respectives, les appareils destinés aux communs des guitaristes sont plus que largement sous-exploités, voire bridés.

Autrement dit, la grande majorité des combos (et autres têtes) destinés au grand public sont construits en répondant à des cahiers des charges qui doivent prendre en compte le prix cible de vente lequel impose par effet rétro les divers stades de marge revendeur, de coûts de production,etc...

C'est ainsi que le maître mot de compromis prend tout son sens et par voie de conséquence les limitations intrinsèques données aux produits proposés : ces arguments sont quoi qu'il en soit parfaitement fondés et non discutables.

Pour en revenir au cas du Jeune Padawan de la 6 cordes que je suis, je m'amuse à taquiner le jazz et le smooth jazz avec comme plaisir particulier celui de me délecter des palettes tonales de Larry Carlton, Norman Brown, Chuck Loeb,...

Le premier connecte assez souvent ses ES335 (certainement pas équipées de 57' classics) sur des Dumble's (comme Robben Ford) connus pour être hors hors de prix.

Ma réplique d'ES335 par ailleurs bien réalisée et équipée de vieux Virtual Pafs DiMarzio me donnait quelques démangeaisons une fois connectée au LC15R...

Je tourne autour, regarde le schéma, dépoile la bête et go : le constat impose de mettre en chantier un nombre certain de modifications au rayon desquelles figurent :
- les alimentations
- le traitement du trajet du signal
- la prise en compte des contre-réactions (étage de puissance inclus)
- certaines valeurs recalculées
- la nature des composants cible choisis, types de soudures incluses (2 différentes)
- et j'en passe...

L'objectif : faire sauter le plus possibles de facteurs limitants pour délivrer un jus sonore plus abouti.

Les moyens : adopter des solutions dont je connais le résultat.

...et quel résultat justement ?

Un Laney LC15 qui n'est plus vraiment un Laney LC15 mais qui (tiens tiens...) produit un résultat final typé Dumble en clean (avec ma guitare)...

En synthèse : sans avoir touché les transfos (et dieu sait qu'ils sont sous-dimentionnés) et sans avoir modifié la réserve en courant des alimentations MAIS en revisitant en profondeur certains points névralgiques, la production sonore du LC15R devient d'une grande noblesse avec une ouverture sonore assez stupéfiante.

Moralité 1 :
sans être boulversée une famille de tonalité peut évoluer dans des proportions très sensibles au point de transfigurer le résulat industriel brut d'une famille d'amplis.

Moralité 2 :
outre le plaisir personnel vécu dans cette chtite aventure, il est réconfortant de constater que les mêmes causes produisent très souvent les mêmes effets...

Moralité 3 :
ma réplique d'ES335 (elle-même grandement remaniée) et mon Laney LC15R de base me donne un plaisir que je n'aurais jamais pu obtenir si j'avais dû en passer par l'investissement de Dumble, d'un OverTone et d'une vraie ES335.

Moralité 4 :
même à la marge, l'accessoire est bien souvent essentiel. En effet, la totalité du câblage est réellement choisi en fonction de l'ojectif à atteindre.
Le câble reliant ma guitare à l'ampli vaut 100€ : je préfère celà plutôt que de changer de micros à maintes reprises (pour des coût bien plus élevés) sans leur rendre justice faute à un câble "réducteur".
Le câble d'alimentation et la barette secteur sont également soigneusement choisis et réalisés (tout en veillant à la phase secteur).
Le câble HP et la soudure adoptée ne doivent eux non plus rien au hasard.

...plus qu'alimenter bien des commentaires, voire même quelques possibles incompréhensions ou polémiques, le but de ce (long) post est de proposer quelques réflexions à tous, sans jugements ni injonctions...

Au plaisir et bonne journée en direct d'une fin de matinée Toulousaine ensoleillée.

Jeune Padawan.

Il faut toujours viser la Lune, car même en cas d'échec, on a toutes les chances de finir dans les étoiles...

- Oscar Wilde -