Sujet de la discussionPosté le 07/04/2003 à 12:51:51Pour Bernard Ménez.
Parce qu'il faut intégralement réinjecter cette figure (au sens de Lyotard) dans le sens de la vie, percevoir enfin ce ready-made de l'humanité désinvoltement tragique, retrouver ce cristal de l'enfance et de la démence mêlées, ce pousseur de char à voile mythique "Du côté d'Orouët" chez qui le déséquilibre est une nouvelle forme d'accomplissement intime, ce Job qui vit là (au sens de Léotard) ;
Menez Ménez à son mirage.
Pour Bernard.
Citation : Tout le truc est là, oui. Et le spectacle et le Ménez-spectacle et le Ménez spectacularisé et justement parce que c'est Ménez et sa poupée et Rozier et Ferreri et le quinzième (Mochil !) et sa tronche et ses cendres.
Et sa propre tante qui desespere de le savoir, et c'est bon il dit. Le dogme de l'infini post-pseudo-néo-méta-euphorique l'assume en tant que tel. Il est son propre spectacle et son contraire et il sait qu'il l'est. Tous les reflets de l'image des réels et des possibles se sont fondus a présent dans leur propre origine. Celle qui permet le péremptoire et qui raidit le bitoire.
Bernard, que je connais assez bien, doublera la mise quand il saura ce qu'il boit.
Ce qui n'est pas la cas pour le moment.
En cette occurence, une dépêche AFP sera émise.