Welcome To The Rave

Citation : Techno Test réussi pour la rave-party payante
Evry (Essonne)

NEUF HEURES PASSÉES hier matin. A l'intérieur du Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (Essonne), imperturbable, Laurent Garnier continuait d'envoyer ses 100 000 watts vers les quelques dizaines d'irréductibles danseurs accrochés à la piste. Le pape des DJ français concluait la soirée « Welcome to the rave », douze heures de fête techno non stop avec lesquelles des organisateurs parisiens ont voulu recréer, dans un cadre commercial, l'ambiance des rave-partys originelles. Prix d'entrée élevé (25 ou 30 € ), salle éloignée de la capitale, le pari était risqué. « On espérait un millier de personnes supplémentaires, avoue Fabrice Gadeau, dont la société, DV2, produit les soirées Automatik au Rex Club. On a environ 5 000 entrées payantes, 6 000 avec les invités. Ça va être ric-rac financièrement, mais ça valait le coup. » Les plaques des voitures stationnées sur le parking le prouvaient : la tribu techno s'était déplacée de toute la France, du Cantal, du Nord et de Marseille, même de Belgique. « Normal, criait Arnaud dans le déluge de son, en France, les grosses fêtes comme ça ont eu tendance à disparaître ces dernières années. Le prix d'entrée élevé n'est pas dans l'esprit de la rave, mais le plateau réuni le valait largement. » La soirée, qui avait démarré à 21 heures, s'est embrasée vers 3 heures, lorsque l'arrivée massive des clubbers parisiens, sortis des boîtes de nuit, a transformé le Grand Dôme en chaudron à danser. Dans le public, différentes générations se croisaient, « anciens » des premières raves et adolescents. « Prochain objectif : toujours plus grand, concluait Fabrice Gadeau. On a répondu à une certaine frustration de ce public. On veut leur offrir encore mieux. » Aucun incident n'est venu ternir la fête

Citation : Techno Test réussi

Citation : Aucun incident n'est venu ternir la fête

Citation : Vinc', je veux bien te donner le mini disc de la communion de ma petite cousine