Raymond Devos est mort!
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bemol1
2517
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 15/06/2006 à 12:34:55Raymond Devos est mort!
PARIS (Reuters) - L'humoriste belge Raymond Devos, qui s'était fait une spécialité des jeux de mots, des non-sens, des paradoxes et des récits sans queue ni tête, est mort à Paris à l'âge de 83 ans, apprend-on dans son entourage. Il était hospitalisé depuis plus de quatre mois dans un hôpital parisien, à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Né le 9 novembre 1922 à Mouscron, en Belgique , il était également guitariste, accordéoniste et trompettiste. Il avait notamment publié trois romans, "Les 40e délirants", "Une chenille nommée Vanessa", "Sans titre de noblesse", et deux pièces de théâtre. Raymond Devos avait débuté en 1948 dans les cabarets parisiens de La Rose rouge et du Vieux Colombier, avant de rejoindre la compagnie Jacques Fabbri, puis de mettre au point un "One man show" qu'il devait étoffer et renouveler, au gré de ses trouvailles, sur les plus grandes scènes parisiennes, notamment à l'Olympia, et sur les plateaux de télévision, où sa rondeur imposante, sa faconde et son sens de l'à-propos lui avaient valu de nombreux admirateurs.
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bara
6949
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
2 Posté le 15/06/2006 à 12:36:53
RIP Raymond.
San vs cpu
148
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 18 ans
3 Posté le 15/06/2006 à 12:54:28
cécile fion
2075
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
5 Posté le 15/06/2006 à 13:15:05
Raymond Devos:
Dates : Mouscron 1922
Origine : belge mais de père originaire de Tourcoing
De milieu modeste, Raymond Devos dut abandonner l'école à l'âge de 13 ans. Cette coupure d'avec le savoir gît en lui comme une frustration dont il ne s'est jamais remis. Il en est resté «un éternel étudiant apprenant tout le temps». Qui sait si le goût d'accoler les mots aux mots en leur donnant un sens surréaliste ne vient pas de là ?
Raymond Devos vit en région parisienne. Il est souvent dans son "jardin". Un jardin qui a la taille d'un parc, avec un étang et des canards. Il y met en repos son imaginaire et se reconnecte ainsi au monde réel où il trouve les chocs utiles à son inspiration. Rencontrer des gens lui procure les vibrations nécessaires. Devos croit à l'influence des bonnes et des mauvaises ondes. Pour les éliminer, il lève les bras vers le ciel, ce qui selon lui les dirige vers le sol !
En hiver, Devos compose dans son grenier. Pour la belle saison, il s'installe dans sa "cabane d été", un truc énorme et tout de guingois où il s'exerçait jadis au trampoline. En dépit de son poids et de son âge, il y exécutait les sauts périlleux nécessaires à sa bonne forme. Jusqu'à ce qu'une fracture du sternum l'oblige à arrêter sa gymnastique. L'une des premières croix qu'il a dû faire sur ses occupations. Au fil du temps, les croix deviennent plus nombreuses. Chacune d'entre elles apporte un renoncement.
Devos a fait de son attachée de presse sa compagne. Le couple n'a pas d'enfant. Devos n'a pas eu le souci de sa vie privée et l'a confondue avec sa vie d'artiste dont il ne s'est pas laissé distraire. D'où ce regret aujourd'hui de ne pas avoir vécu totalement une existence d'homme. Mais a-t-on le choix lorsqu'une vocation s'impose et se paie de lourds sacrifices ? Mais pas d'enfants, lui ? Allons donc ! Il en a plus de cent cinquante. Ils l'accompagnent sur scène. Il les prend par la main. Il leur rectifie un chapeau, leur ordonne de mettre un nez rouge. Il a une famille nombreuse... de textes.
Devos s'en tire comme toujours par une pirouette. Il se dit malhabile à traduire ses sentiments et admire les gens qui osent les montrer. Il y lit un oubli de l'orgueil, de la façade, le moyen d'arriver à la vérité. Y parvenir de la sorte, c'est revivre. Devos se sait homme public donc observé. Est-ce ce a qui aurait oblitéré en lui l'homme tout court ? Un homme qui ne se livre pas ou très peu.
Dates : Mouscron 1922
Origine : belge mais de père originaire de Tourcoing
De milieu modeste, Raymond Devos dut abandonner l'école à l'âge de 13 ans. Cette coupure d'avec le savoir gît en lui comme une frustration dont il ne s'est jamais remis. Il en est resté «un éternel étudiant apprenant tout le temps». Qui sait si le goût d'accoler les mots aux mots en leur donnant un sens surréaliste ne vient pas de là ?
Raymond Devos vit en région parisienne. Il est souvent dans son "jardin". Un jardin qui a la taille d'un parc, avec un étang et des canards. Il y met en repos son imaginaire et se reconnecte ainsi au monde réel où il trouve les chocs utiles à son inspiration. Rencontrer des gens lui procure les vibrations nécessaires. Devos croit à l'influence des bonnes et des mauvaises ondes. Pour les éliminer, il lève les bras vers le ciel, ce qui selon lui les dirige vers le sol !
En hiver, Devos compose dans son grenier. Pour la belle saison, il s'installe dans sa "cabane d été", un truc énorme et tout de guingois où il s'exerçait jadis au trampoline. En dépit de son poids et de son âge, il y exécutait les sauts périlleux nécessaires à sa bonne forme. Jusqu'à ce qu'une fracture du sternum l'oblige à arrêter sa gymnastique. L'une des premières croix qu'il a dû faire sur ses occupations. Au fil du temps, les croix deviennent plus nombreuses. Chacune d'entre elles apporte un renoncement.
Devos a fait de son attachée de presse sa compagne. Le couple n'a pas d'enfant. Devos n'a pas eu le souci de sa vie privée et l'a confondue avec sa vie d'artiste dont il ne s'est pas laissé distraire. D'où ce regret aujourd'hui de ne pas avoir vécu totalement une existence d'homme. Mais a-t-on le choix lorsqu'une vocation s'impose et se paie de lourds sacrifices ? Mais pas d'enfants, lui ? Allons donc ! Il en a plus de cent cinquante. Ils l'accompagnent sur scène. Il les prend par la main. Il leur rectifie un chapeau, leur ordonne de mettre un nez rouge. Il a une famille nombreuse... de textes.
Devos s'en tire comme toujours par une pirouette. Il se dit malhabile à traduire ses sentiments et admire les gens qui osent les montrer. Il y lit un oubli de l'orgueil, de la façade, le moyen d'arriver à la vérité. Y parvenir de la sorte, c'est revivre. Devos se sait homme public donc observé. Est-ce ce a qui aurait oblitéré en lui l'homme tout court ? Un homme qui ne se livre pas ou très peu.
Mes coules sur tin nez cha t fro an bielle paire d lunette.
cécile fion
2075
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
6 Posté le 15/06/2006 à 13:27:48
Mes coules sur tin nez cha t fro an bielle paire d lunette.
cécile fion
2075
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
7 Posté le 15/06/2006 à 13:35:34
Hommage a Devos (18/19H) sur rire et chanson:
http://www.rireetchansons.fr/index.php
http://www.rireetchansons.fr/index.php
Mes coules sur tin nez cha t fro an bielle paire d lunette.
roman66
4443
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
8 Posté le 15/06/2006 à 19:09:15
Je sais pas quoi dire, vraiment, il a accompagné toute ma vie, et il est mort...
cécile fion
2075
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
9 Posté le 15/06/2006 à 19:12:21
Faut relativiser,
on va tous crever,
c'est juste une question de temps...
on va tous crever,
c'est juste une question de temps...
Mes coules sur tin nez cha t fro an bielle paire d lunette.
roman66
4443
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
10 Posté le 15/06/2006 à 19:21:38
...le plus tard possible hein....
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