Une page au hasard sur Wiki
- 36 réponses
- 18 participants
- 1 355 vues
- 18 followers
Jules Joffrin
(je sens le bon bide)
bouiboui
Et pis c'est faux, notamment par rapport aux fautes d'orthographe il a halluciné...
Non mais sérieux pourquoi chercher à taper sur un projet qui tire Internet vers le haut?
Et pis, si je peux me permettre, j'aimerais savoir la trace que Francis Marmande laissera dans l'histoire d'ici deux ans
Dr Pouet
Au-delà de tout ce qui est faux, il y a des "maladresses" pardonnables chez un tribun mais indignes d'un journaliste : en fait son article est moins une réaction à Wikipedia ou à Florence Devouard, qu'une réaction à un article de Libération.
Si on ne le sait pas, ça ne saute pas aux yeux, si ce n'est que le début de l'article parait incohérent ("ce titre dans le journal"...). Une fois qu'on le sait, c'est évident. Mais tout journaliste qui se respecte sait qu'il faut citer ses sources ; surtout si c'est pour polémiquer entre journaux de la presse écrite.
Après il y a les insinuations sordides : la dame profiterait des voyages payés par la fondation... Sauf qu'elle bosse à plein temps en bénévole. Normalement ce genre de job est rémunéré. Les insinuations provincialistes sont assez nauséabondes également.
Et aussi toutes les informations non vérifiées, que la plupart des familiers du net détecteront et corrigeront d'eux-même. Etc.
Au total, c'est tellement minable que c'est à peine révoltant, on se dit que la plupart des lecteurs considèreront l'article comme ordurier et son auteur comme un crétin aigri. C'est étonnant que Le Monde l'ait publié ; ne serait-ce que pour préserver son crédit en tant que prof de fac ou chroniqueur de jazz, et pour préserver la crédibilité du journal. Ceux qui ne le connaissaient pas le liront avec beaucoup de circonspection, estimeront même négatif qu'un journal le publie ; et il baissera beaucoup dans l'estime de ceux qui le connaissaient déjà.
A la fin c'est presque drôle : il se donne en exemple de ce qu'il croit dénoncer. Les gens vont sur le net pour se faire mousser ? Son article est sur le lemonde.fr . Les blogs entretiennent le nombrilisme ? Son article est extrêmement nombriliste. On trouve plein d'erreurs évidente sur le net ? Son article en est truffé. Les forums sont manichéens, peu propices à la réflexion ? Son article l'est. Etc... Et au passage, puisque ça a été publié "en papier" il montre aussi qu'il n'y a pas de différence fondamentale entre la presse écrite et le net.
Marrant finalement !
Et il ne lui reste qu'un an et demi pour que sa prophétie rejoigne celles de Paco Rabanne.
Dr Pouet
Citation : La machine qui détecte la personnalité
LE MONDE | 07.08.07 | 12h41 • Mis à jour le 07.08.07 | 16h57
Assis sur une chaise, on vous pose deux électrodes sur le front et on vous demande de mettre vos pieds nus et vos mains sur des plaques en acier. Ces six "points de contact" sont reliés à un boîtier lui-même branché sur un ordinateur. Ainsi installé, les seules consignes sont de donner son âge et de ne pas bouger pendant trente secondes.
Un courant électrique imperceptible de 1,7 volt passe alors à travers le corps. Quelques minutes plus tard, bien que vous n'ayez pas dit un mot, un bilan détaillé de votre profil psychologique et de votre personnalité est édité.
TROUBLÉ, DUBITATIF PUIS CRAINTIF
Supercherie ? Mascarade ? Ou nouveau procédé ? Le test QPM (quantic potential measurement) a des allures de Madame Soleil version informatique. Trente secondes de connexion, et le psy vous dévoile votre "intelligence émotionnelle", vos points forts et vos points faibles, vos aptitudes sociales, votre motivation, votre niveau de stress et même les traces laissées par votre vécu. Vous êtes à la fois troublé par la justesse des résultats, dubitatif face au procédé utilisé et craintif sur d'éventuelles grilles de lecture normatives.
Cette drôle de machine est désormais sur le marché du "coaching" et des "psy". Mis au point par Jean-Luc Ayoun, docteur en médecine et acupuncteur, Dominique Zalewki, ingénieur, Hervé Moskovakis, physicien, et Patrick Visier, spécialiste en marketing, QPM est parvenu, quelques mois après son lancement, à convaincre quelques psychologues, psychothérapeutes, psychiatres, formateurs et coachs sportifs. "Au départ, je n'y croyais pas. Je pensais impossible qu'une machine puisse mesurer les fondamentaux psychologiques d'une personne, mais, après avoir passé le test, j'en serais tombée de ma chaise", raconte Anne-Françoise Chaperon, psychologue clinicienne. Après six mois d'utilisation auprès de ses patients, elle constate que ce procédé lui fait "gagner un temps fou sur le diagnostic" en remplaçant les longs tests déclaratifs. "Cela n'a pas révolutionné mon travail, mais cela permet de mieux connaître la personne et d'avoir avec elle un débat plus riche. Il ne suffit pas de lire les résultats, mais de savoir les restituer et de leur donner un sens."
Comment fonctionne QPM ? Ses inventeurs parlent d'"un procédé biophysique" au carrefour des neurosciences, de la psychologie et de la médecine énergétique, basé sur "la résistivité du corps humain". "Cent quatre-vingts points du corps sont repérés et corrélés à des points du cerveau. Ces points nous permettent d'identifier des fonctions comportementales", explique le docteur Ayoun. "Trois ans de recherche ont été nécessaires, et le procédé a été testé sur des milliers de personnes", assure M. Visier. La connaissance de la personnalité se ferait donc sur "la mesure de l'activité bioélectronique de l'organisme". "QPM ne fait que mesurer, c'est un outil pour aider les gens, pas pour les juger", précisent ses concepteurs.
Médecin psychiatre et vice-président de l'Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC), Frédéric Chapelle se dit sceptique. "Le gros problème de certaines techniques, c'est qu'il y a toujours des éléments psychologiques sur lesquels le patient peut s'accrocher et être alors en confiance", explique-t-il, en pointant l'absence de "validation scientifique" de ce test.
L'AIDE AU DIAGNOSTIC
Utilisé pour l'orientation et l'accompagnement professionnel, la "connaissance de soi" et l'aide au diagnostic - pour différencier, par exemple, l'anxiété et le stress de la dépression - QPM est officiellement "interdit aux recruteurs et aux DRH des entreprises". "Ce ne serait pas éthique qu'ils l'utilisent, car on en apprend trop sur la personne", insiste Mme Chaperon.
"Il ne faut pas se leurrer sur la position éthique. Il serait naïf de penser que cela ne va pas servir à autre chose", s'inquiète Alix Foulard, psychologue et enseignante associée au Conservatoire national des arts et métiers. "Un portrait est dressé, mais est-ce un portrait de vérité ?", s'interroge-t-elle.
Renseignements : www.quanticpotential.com
Sandrine Blanchard
Reste plus qu'à espérer que les infos sur la politique, l'économie, la diplomatie... sont un petit peu plus relues...
Javier Guante Hermoso
P'tain je m'emm...
G²
Citation de VFred :
C'est un thread hommage à Dr. Pouet
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
Javier Guante Hermoso
- < Liste des sujets
- Charte