Un poème par jour
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Jules Joffrin

Personne ne lira le poème du dessus, ou alors on mettra des
 ou
 ou  ou encore, plus rare des
 ou encore, plus rare des  trop kawai. Encore que nous pourrons avoirs des poèmes salaces, voire érotiques.
  trop kawai. Encore que nous pourrons avoirs des poèmes salaces, voire érotiques.Je commence par Jean RICHEPIN (1849-1926)
Citation : Epitaphe pour n'importe qui
On ne sait pourquoi cet homme prit naissance.
Et pourquoi mourut-il ? On ne l'a pas connu.
Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance,
Partit comme il était venu.
La gaîté, le chagrin, l'espérance, la crainte,
Ensemble ou tour à tour ont fait battre son coeur.
Ses lèvres n'ignoraient le rire ni la plainte.
Son oeil fut sincère et moqueur.
Il mangeait, il buvait, il dormait ; puis, morose,
Recommençait encor dormir, boire et manger ;
Et chaque jour c'était toujours la même chose,
La même chose pour changer.
Il fit le bien, et vit que c'était des chimères.
Il fit le mal ; le mal le laissa sans remords.
Il avait des amis ; amitiés éphémères !
Des ennemis ; mais ils sont morts.
Il aima. Son amour d'une autre fut suivie,
Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s'asseoir.
Et cet homme a passé comme passe la vie
Entrez, sortez, et puis bonsoir !
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Anonyme

 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  

Anonyme

Citation : Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
rimbaux (si il est vraiment nécessaire d'en donner l'auteur). (EDIT by Juljo]il est nécessaire en tout cas de savoir l'écrire. Rimbaud. Avec un d. Comme dormeur du val.

Anonyme

Pourquoi pas faire avec des poèmes de nous ou de notre entourage. Bref, du présent


Jules Joffrin



Jules Joffrin



Jofree

Citation : Septième Robbayat
Je veux boire tant et tant de vin,
Que l'odeur puisse en sortir de terre quand j'y serai rentré,
Que les buveurs à moitié ivres de la veille qui viendront sur ma tombe
Puissent, par l'effet seul de cette odeur, tomber ivre-morts.
"To boldly go where no man has gone before."

Anonyme

Mais je vais voir ce que j'ai en stock


Jules Joffrin


Anonyme

 
  

Anonyme



Anonyme

Citation : 
Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte caline ;
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Jules Joffrin



izzie


Jules Joffrin


izzie


Paul570

Citation : Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraine
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaitre
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraitre court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déja prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour décues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantomes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Les passantes, Antoine Pol

bouiboui

Citation : Toutes les femmes ont un sourire qui parle au cœur
Quelque chose qui ressemble à du bonheur
Certaines ont des prix de beauté
Et d'autres n'en auront jamais
Car la beauté de l'âme reste cachée
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Toutes, toutes au cœur ont une rose
Une douceur dans les yeux une chaleur qui ne peut
Que nous rendre amoureux
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Quand leur amour nous ensoleille
On est près d'elles et soudain
Où que l'on soit on est bien
Comme dans un jardin
Qu'elles soient adolescentes ou bien maman
En dentelles ou en blue-jeans tout simplement
Qu'elles soient brunes blondes rousses
Ou bien qu'elles aient des cheveux blancs
Je les prends toutes, en levrette
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Toutes, toutes au cœur ont une rose
Une douceur dans les yeux une chaleur qui ne peut
Que nous rendre amoureux
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Quand leur amour nous ensoleille
Moi l'éternel baladin
C'est de tout cœur que je viens
Vous offrir ce refrain
Toutes, toutes, toutes les femmes sont belles
Toutes, toutes au cœur ont une rose
Une douceur dans les yeux une chaleur qui ne peut
Que nous rendre amoureux

Anonyme

Citation : Un poète c'est un être unique
A des tas d'exemplaires
Qui ne pense qu'en vers
Et n'écrit qu'en musique
Sur des sujets divers
Des rouges et des verts
Mais toujours magnifiques
De mon ami Vian (sans dec hein)

Anonyme



Jules Joffrin

Citation : 
	
Pensionnaires
L'une avait quinze ans, l'autre en avait seize ;
Toutes deux dormaient dans la même chambre.
C'était par un soir très lourd de septembre
Frêles, des yeux bleus, des rougeurs de fraise.
Chacune a quitté, pour se mettre à l'aise,
La fine chemise au frais parfum d'ambre.
La plus jeune étend les bras, et se cambre,
Et sa soeur, les mains sur ses seins, la baise,
Puis tombe à genoux, puis devient farouche
Et tumultueuse et folle, et sa bouche
Plonge sous l'or blond, dans les ombres grises ;
Et l'enfant, pendant ce temps-là, recense
Sur ses doigts mignons des valses promises,
Et, rose, sourit avec innocence.
Paul Verlaine...

Anonyme

Citation : Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
	
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
 
                             Jacques Prévert, "Paroles", Gallimard, 1946

Jules Joffrin


Anonyme



jess66674

J'ai écrit ça l'autre jour:
Je t'en prie mon amour, répond, ouvre les yeux
Je ne peux pas croire que tu es déja aux cieux
Ainsi, tu me laisse seul, ici tu m'abondonne
je ne sais même pas s'il faut que je te pardonne
Tes yeux bleus restent clos, les miens lentement se voilent
Bel azur masqué par un éternel voile
Car je viens te rejoindre, et déja je m'endors
Peut-être le souhaitais-tu, ça je l'ignore encore
Ce n'est qu'un extrait mais qu'en pensez-vous?
Amicalement, Jessy
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