Festival de Jazz de Montréal 2008
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Xochitl
3660
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Sujet de la discussion Posté le 15/06/2008 à 05:05:11Festival de Jazz de Montréal 2008
Salut les afiens montréalais d'un jour ou de toujours,
Je lance ce thread, car j'ai l'intention de traîner longuement mes guêtres dans le Festival de Jazz de Montréal, cette année. Peut-être deux ou trois concerts payants s'il reste de la place (Robben Ford, EST, Renaud Garcia Fons), mais surtout la foule de concerts gratuits, histoire de m'ouvrir les oreilles. Mais c'est souvent plus sympa de partager ces moments, alors s'il y en a qui sont là, faites vous connaîtres et rencontrons nous à l'occasion.

Je lance ce thread, car j'ai l'intention de traîner longuement mes guêtres dans le Festival de Jazz de Montréal, cette année. Peut-être deux ou trois concerts payants s'il reste de la place (Robben Ford, EST, Renaud Garcia Fons), mais surtout la foule de concerts gratuits, histoire de m'ouvrir les oreilles. Mais c'est souvent plus sympa de partager ces moments, alors s'il y en a qui sont là, faites vous connaîtres et rencontrons nous à l'occasion.

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Anonyme
14795
2 Posté le 16/06/2008 à 07:21:57
Je suis maudit. Un de mes meilleurs amis habite Montréal depuis 5 ans, chaque année je me dis que je vais lui rendre visite et profiter du festival, mais y'a toujours un os pour m' en empêcher (de mon côté comme du sien, d' ailleurs)...
Eclate toi bien !
Eclate toi bien !
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
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3 Posté le 18/06/2008 à 22:26:12
Pas de chance!
J'ai bien l'intention de traîner surtout dans la scène blues, mais, au fur et à mesure que je fouille dans le programme, je me dis que je vais en prendre plein les oreilles avec d'autres trucs. Quelqu'un connaît Akido, par exemple (et pas Aïkido
)? Je vais aller fouiller le web.
J'ai bien l'intention de traîner surtout dans la scène blues, mais, au fur et à mesure que je fouille dans le programme, je me dis que je vais en prendre plein les oreilles avec d'autres trucs. Quelqu'un connaît Akido, par exemple (et pas Aïkido
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
4 Posté le 26/06/2008 à 23:24:49
Robben Ford dans 1h30! 
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Anonyme
2269
5 Posté le 26/06/2008 à 23:41:33
Tu fais chier 
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
6 Posté le 26/06/2008 à 23:45:16
Merci! Je me sens moins seul.
Allez je trace, ouverture des portes dans 15mn.
Allez je trace, ouverture des portes dans 15mn.
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
7 Posté le 29/06/2008 à 19:22:40
Allez, je transforme ce thread quasi solitaire en bref compte-rendu de ma découverte de cet impressionnant festival qu'est le FIJM!
Quelle organisation! Ça se traduit d'ailleurs dans le format des concerts, notamment gratuits (des set d'une heure max).
26 juin
Robben Ford
Superbe guitariste au phrasé intelligent. Je le connaissait uniquement sur disque de sa période Blue Line et il reste dans cette approche avec néanmoins quelques couleurs nouvelles, pour moi. Le bassiste et le batteur étaient également énorme, très dynamiques et inventifs. Mention spéciale au batteur toujours en mouvement (il a bien dû perdre deux litres d'eau pendant le set d'1h20), mais respectueux de son rôle d'accompagnateur. Il ne se contentait pas d'assurer une ou deux figures rythmiques, il soulignait, ponctuait, inventait et groovait!
Quelle organisation! Ça se traduit d'ailleurs dans le format des concerts, notamment gratuits (des set d'une heure max).
26 juin
Robben Ford
Superbe guitariste au phrasé intelligent. Je le connaissait uniquement sur disque de sa période Blue Line et il reste dans cette approche avec néanmoins quelques couleurs nouvelles, pour moi. Le bassiste et le batteur étaient également énorme, très dynamiques et inventifs. Mention spéciale au batteur toujours en mouvement (il a bien dû perdre deux litres d'eau pendant le set d'1h20), mais respectueux de son rôle d'accompagnateur. Il ne se contentait pas d'assurer une ou deux figures rythmiques, il soulignait, ponctuait, inventait et groovait!
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
8 Posté le 29/06/2008 à 19:26:34
27 juin
J'étais venu découvrir Dale Boyle and The BarBurners, et c'était bien, ça jouait, mais après Robben Ford, la veille, je m'enquiquinais un peu, notamment le batteur qui faisait juste la job. Du bon blues comme d'autres peuvent en jouer.
Petite et fort agréable découverte The Odd Lot du trompettiste Jacques Kuba Séguin sur la scène Canada Trust. Un jazz moderne, mélodique et qui sait se lâcher avec de belles orchestrations et alternance de parties très écrites à plusieurs voix et et d'impros. Mention spéciale pour le guitariste qui faisait hurler son ES 335 à l'occasion. Amusant, avec ses cheveux mi-longs, il m'a fait penser à Jeff Beck.
Autre découverte, un combo de dub lyonnais, Kaly Live Dub. Sympa et efficace. Une énorme basse bien ronde (normal, me direz vous) une batterie qui trigge également des samples et deux claviers/samples pour orienter l'ambiance. Deux petits regrets: j'aurais aimer une gratte plus présente (mais bon, c'est peut-être parce que je suis guitariste
) et surtout plus de différences sur les trois sets auxquels j'ai assisté (27 et 28 juin).
Martha High & The Shaolin Temple Defenders: Une artiste de la vieille avec le jeune groupe français de soul funk français qui explose. Ils sont bons, mais je ne suis pas d'humeur pour ça...
Guy Bélanger, un excellent harmoniciste de blues avec une bonne équipe, mais c'est un peu comme pour Dale Boyle: je ne vibre pas.
Allez un petit The Odd Lot et à la maison.
J'étais venu découvrir Dale Boyle and The BarBurners, et c'était bien, ça jouait, mais après Robben Ford, la veille, je m'enquiquinais un peu, notamment le batteur qui faisait juste la job. Du bon blues comme d'autres peuvent en jouer.
Petite et fort agréable découverte The Odd Lot du trompettiste Jacques Kuba Séguin sur la scène Canada Trust. Un jazz moderne, mélodique et qui sait se lâcher avec de belles orchestrations et alternance de parties très écrites à plusieurs voix et et d'impros. Mention spéciale pour le guitariste qui faisait hurler son ES 335 à l'occasion. Amusant, avec ses cheveux mi-longs, il m'a fait penser à Jeff Beck.
Autre découverte, un combo de dub lyonnais, Kaly Live Dub. Sympa et efficace. Une énorme basse bien ronde (normal, me direz vous) une batterie qui trigge également des samples et deux claviers/samples pour orienter l'ambiance. Deux petits regrets: j'aurais aimer une gratte plus présente (mais bon, c'est peut-être parce que je suis guitariste
Martha High & The Shaolin Temple Defenders: Une artiste de la vieille avec le jeune groupe français de soul funk français qui explose. Ils sont bons, mais je ne suis pas d'humeur pour ça...
Guy Bélanger, un excellent harmoniciste de blues avec une bonne équipe, mais c'est un peu comme pour Dale Boyle: je ne vibre pas.
Allez un petit The Odd Lot et à la maison.
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
9 Posté le 29/06/2008 à 20:21:58
28 juin
Ça commence mal. Pluie torrentielle. Mais les gens ne se découragent pas.
Je démarre avec le Joel Haynes Trio avec Seamus Blake en invité. Je crois que la scène du Canada Trust va être mon repère de base. Malgré la pluie et quelques problèmes de son pendant le premier set, l'ambiance monte. Seamus Blake, flegmatique et impérial déchire les gouttes en alternant mélodies et notes acérées. La contrebassiste est en extase d'un bout à l'autre du set et on la comprend: elle est dedans réagissant et anticipant la moindre inflexion de ses comparses. Le pianiste est malheureusement plus en retrait en termes de volume et on a du mal à l'apprécier dans les passages plus intenses. Et pourtant, il a de bons choix d'accords. Joel Haynes sait alterner des positions de retrait et de prise de parole. Un mariage de délicatesse, puissance et groove (allez, swing, si vous voulez).
Pistolera nous propose un folk rock épicé al estilo norteño mexicano. Ça danse, ça titille la nostalgie. Un bon moment.
The Psychotropical Orchestra, une troupe de déjantés de toute l'Amérique Latine et des cuivres montréalaises. Le Parliament après un voyage dans les Caraïbes? Salsa, strass et lunettes libellulesques.
The Dynamites avec Charles Walker. Le FIJM aime la soul funk.
Bhoomi, un OVNI indien. Ils mettent de drôles de truc dans le curry.
Waza, un projet piano/batterie où le bassiste, pourtant invité, vole la vedette et où le batteur se fait soigner une coupure au doigt tout en continuant de jouer. Impressionnants de maîtrise.
Je n'accroche apparemment pas avec les funkeries et autres blueseries en ce moment, mais je me résous à aller au 2e set de Scrapomatic, car je les entends depuis les autres concerts et il semble s'y passer quelque chose. J'ai lu plus tard que l'un des chanteurs a participé au Derek Trucks Band. Un chanteur noir au physique imposant, à la coupe afro et à la voix dévastatrice. Quelle pêche et une jolie capacité à mettre sa voix en scène. Un autre chanteur-guitariste avec une voix plus aiguë et une belle L5 (?) avec deux P90 rocailleux et les ouïes colmatées. Un beau couple complémentaire. Je reprends goûts au blues, là!
Un troisième shot de Kaly et on se rentre.
Ça commence mal. Pluie torrentielle. Mais les gens ne se découragent pas.
Je démarre avec le Joel Haynes Trio avec Seamus Blake en invité. Je crois que la scène du Canada Trust va être mon repère de base. Malgré la pluie et quelques problèmes de son pendant le premier set, l'ambiance monte. Seamus Blake, flegmatique et impérial déchire les gouttes en alternant mélodies et notes acérées. La contrebassiste est en extase d'un bout à l'autre du set et on la comprend: elle est dedans réagissant et anticipant la moindre inflexion de ses comparses. Le pianiste est malheureusement plus en retrait en termes de volume et on a du mal à l'apprécier dans les passages plus intenses. Et pourtant, il a de bons choix d'accords. Joel Haynes sait alterner des positions de retrait et de prise de parole. Un mariage de délicatesse, puissance et groove (allez, swing, si vous voulez).
Pistolera nous propose un folk rock épicé al estilo norteño mexicano. Ça danse, ça titille la nostalgie. Un bon moment.
The Psychotropical Orchestra, une troupe de déjantés de toute l'Amérique Latine et des cuivres montréalaises. Le Parliament après un voyage dans les Caraïbes? Salsa, strass et lunettes libellulesques.
The Dynamites avec Charles Walker. Le FIJM aime la soul funk.
Bhoomi, un OVNI indien. Ils mettent de drôles de truc dans le curry.
Waza, un projet piano/batterie où le bassiste, pourtant invité, vole la vedette et où le batteur se fait soigner une coupure au doigt tout en continuant de jouer. Impressionnants de maîtrise.
Je n'accroche apparemment pas avec les funkeries et autres blueseries en ce moment, mais je me résous à aller au 2e set de Scrapomatic, car je les entends depuis les autres concerts et il semble s'y passer quelque chose. J'ai lu plus tard que l'un des chanteurs a participé au Derek Trucks Band. Un chanteur noir au physique imposant, à la coupe afro et à la voix dévastatrice. Quelle pêche et une jolie capacité à mettre sa voix en scène. Un autre chanteur-guitariste avec une voix plus aiguë et une belle L5 (?) avec deux P90 rocailleux et les ouïes colmatées. Un beau couple complémentaire. Je reprends goûts au blues, là!
Un troisième shot de Kaly et on se rentre.
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
10 Posté le 29/06/2008 à 20:31:18
Il n'y a pas que le FIJM dans la vie. Il faut bien faire un petit tour au Salon de la Guitare de Montréal.
La CB reste évidement à la maison.
La CB reste évidement à la maison.
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Anonyme
14795
11 Posté le 30/06/2008 à 00:35:04
Citation : La CB reste évidement à la maison.
Dégonflé, va...
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
12 Posté le 30/06/2008 à 17:06:39
Super moment ce salon. De très beaux instruments et plein de luthiers prestigieux et accessibles. Il a fallu que je surmonte une certaine timidité à essayer les guitares devant autant de bons guitaristes et professionnels, mais bon on est là pour ce faire un minimum plaisir, heinG!
Anecdote amusante, il a fallu que je sois à Montréal pour approcher plusieurs luthiers français.
J'ai pu ainsi discuter avec Vendramini. Charmant; il n'avait amené que des acoustiques puisque c'est ce qu'il souhaite développer maintenant, et, alors que je ne parlais que d'électriques, nous avons discuté de ces différents modèles électriques et de Marc Ducret et Manu Codjia.
J'ai pu essayer une archtop de Pierrick Brua avec micro flottant et piézo. Belle guitare, confortable avec une forme originale et un joli équilibre sonore. J'aimerais bien avoir à nouveau l'occasion d'essayer cette archtop.
J'ai également rapidement essayé une archtop Dupont. Mais j'aurais préféré voir ces LP like. Peut-être pas le bon salon.
J'ai également essayé une MB du luthier québécois Mario Beauregard. Quel boulot... et quels tarifs! Celle que j'ai essayée était à 10 000 $ canadiens, mais une superbe archtop toute rouge translucide sur lesquelles je voulais poser mes paluches graisseuses se vendait à 25 000. Dès que j'ai entendu le prix lorsqu'un autre amateur fortuné la posait, je me suis noté dans ma petite tête de ne même plus la regarder.
Je me suis enfin arrêté chez Bill Comins, car, en plus de magnifiques archtops, il présentait sa version de la LP. Deux modèles pour être exact. Les deux avaient la même forme et la même électronique, corps acajou et table érable. Mais l'une était plus fine (et légère donc) avec un manche collé en érable et un tirant de 12/52 et l'autre avec un manche collé en acajou et du 10/46. Etrangement, alors que je rêve d'acajou, ma préférence est allée à celle avec le manche en érable. Comme quoi il faut faire attention aux préjugés. Au fait, pour les connaisseurs, ces guitares sont jouées, d'après Bill Comins, par Vic Juris.
Anecdote amusante, il a fallu que je sois à Montréal pour approcher plusieurs luthiers français.
J'ai pu ainsi discuter avec Vendramini. Charmant; il n'avait amené que des acoustiques puisque c'est ce qu'il souhaite développer maintenant, et, alors que je ne parlais que d'électriques, nous avons discuté de ces différents modèles électriques et de Marc Ducret et Manu Codjia.
J'ai pu essayer une archtop de Pierrick Brua avec micro flottant et piézo. Belle guitare, confortable avec une forme originale et un joli équilibre sonore. J'aimerais bien avoir à nouveau l'occasion d'essayer cette archtop.
J'ai également rapidement essayé une archtop Dupont. Mais j'aurais préféré voir ces LP like. Peut-être pas le bon salon.
J'ai également essayé une MB du luthier québécois Mario Beauregard. Quel boulot... et quels tarifs! Celle que j'ai essayée était à 10 000 $ canadiens, mais une superbe archtop toute rouge translucide sur lesquelles je voulais poser mes paluches graisseuses se vendait à 25 000. Dès que j'ai entendu le prix lorsqu'un autre amateur fortuné la posait, je me suis noté dans ma petite tête de ne même plus la regarder.
Je me suis enfin arrêté chez Bill Comins, car, en plus de magnifiques archtops, il présentait sa version de la LP. Deux modèles pour être exact. Les deux avaient la même forme et la même électronique, corps acajou et table érable. Mais l'une était plus fine (et légère donc) avec un manche collé en érable et un tirant de 12/52 et l'autre avec un manche collé en acajou et du 10/46. Etrangement, alors que je rêve d'acajou, ma préférence est allée à celle avec le manche en érable. Comme quoi il faut faire attention aux préjugés. Au fait, pour les connaisseurs, ces guitares sont jouées, d'après Bill Comins, par Vic Juris.
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
13 Posté le 30/06/2008 à 17:15:18
Citation : Dégonflé, va...
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bernard johnson
265
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 17 ans
14 Posté le 30/06/2008 à 17:27:53
Esbjorn Svensson est décédé il y a de ça quelques semaines. Donc la probabilité qu'il ne puisse pas jouer lors du festival est assez forte...
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
15 Posté le 30/06/2008 à 17:34:27
Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
16 Posté le 30/06/2008 à 18:36:58
Pour revenir à quelque chose de plus joyeux, voilà la guitare de Pierrick Brua que j'ai essayée: la Modern Sonic. 
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Anonyme
14795
17 Posté le 30/06/2008 à 18:48:51
Belle planche
ça doit sonner, cette bestiole...
ça doit sonner, cette bestiole...
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bernard johnson
265
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 17 ans
18 Posté le 30/06/2008 à 19:28:25
Peut-être, mais on peut pas dire que ce soit très joli hein...
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Anonyme
14795
19 Posté le 30/06/2008 à 21:15:43
Hummm... beaucoup de guitaristes voient des archtops et n' ont jamais posé les doigts dessus et donc vu de près...en se fiant simplement aux lignes, ils trouvent ça laid voire ringard, surtout si ils sont habitués à avoir entre les mains leur Jackson ou Ibanez "x" (mettre icile nom du dernier roi du shred ).
En général, on tombe amoureux de suite dès qu' on en touche une, et surtout un modèle d' exception comme celle montrée par Xo; en plus de représenter un travail de lutherie exceptionnel, la taiile aussi impressionne, et il suffit de plaquer quelques accords pour être conquis par la sonorité de ces monstres.
Au fait, Xo, tu sais si c' est une 18 pouces en largeur ? on croirait les hanches d' une copine black que j' ai
En général, on tombe amoureux de suite dès qu' on en touche une, et surtout un modèle d' exception comme celle montrée par Xo; en plus de représenter un travail de lutherie exceptionnel, la taiile aussi impressionne, et il suffit de plaquer quelques accords pour être conquis par la sonorité de ces monstres.
Au fait, Xo, tu sais si c' est une 18 pouces en largeur ? on croirait les hanches d' une copine black que j' ai
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bernard johnson
265
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 17 ans
20 Posté le 30/06/2008 à 21:44:10
Les archtops, moi j'adore, d'ailleurs, j'en ai une. Mais là, d'un point de vue esthétique uniquement, bah moi, j'accroche pas, mais alors pas du tout !
Les goûts, les couleurs, etc... etc...
Les goûts, les couleurs, etc... etc...
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
21 Posté le 01/07/2008 à 00:38:01
C'est vrai que le look est inhabituel et maintenant que j'ai retrouvé le site de Brua, je me souviens de ce modèle et d'avoir eu une réaction mitigée. Mais quand je l'ai vu en vrai...
je suis tombé sous le charme!
Je ne sais pas si c'est une 18". Je n'ai pas encore l'oeil pour ça et je n'ai pas pensé à demander.
Pour l'instant, je vous laisse et je retourne au Festival.
Et je parie qu'il va pleuvoir! Comme hier... et j'ai oublié mon parapluie...
Je ne sais pas si c'est une 18". Je n'ai pas encore l'oeil pour ça et je n'ai pas pensé à demander.
Pour l'instant, je vous laisse et je retourne au Festival.
Et je parie qu'il va pleuvoir! Comme hier... et j'ai oublié mon parapluie...
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
22 Posté le 01/07/2008 à 19:08:44
29 juin
Je démarre la soirée avec Avi Granite: 6. Ce sextette (et non pas "sextuor"; nous sommes dans le jass, que diable), composé de deux sax, trombone, guitare, basse et batterie, nous propose une musique avec des "concepts thématiques rappelant la musique de film et comportant quelques traces d'éléments tribaux", nous dit le programme. Peut-être. En tous cas, ils faisaient l'objet d'une évaluation par un jury qui n'est resté que pendant la première demi-heure (je me suis rendu compte le lendemain que c'était la procédure). Bin les pauvres auraient dû se réveiller plus vite. La première partie était intéressante mais laborieuse, ce qu'accentuait le manque d'assurance du guitariste quand il s'adressait au public. C'est vraiment dommage, car la deuxième partie du set, après que le jury soit parti, donc, s'est avérée beaucoup plus enthousiasmante. Ils se sont lâchés pour notre plus grand bonheur. Les ambiances et les envolées étaient beaucoup plus souples et dynamiques. Bon moment au final!
Après m'être taté (en tout bien tout honneur) un petit peu, je vais rendre visite à Larry Pattis, un fingerpicker folkisant à la superbe technique. Un moment agréable et poétique sous une tente. ...et croyez moi la tente était importante ce soir là!
Après 40 mn de Larry Pattis, je me dis qu'il faut se réveiller un peu et je me dirige vers José Conde & Ola Fresca. Une musique salsa agrémentée de trouvailles électro. Ça bouge bien, mais le chanteur aurait dû arrêter d'invoquer la Ola Fresca. Surtout avec ce nuage noir menaçant qui approchait. Ola Fresca... quelques gouttes... Ola Fresca, le déluge! Les gens couraient dans tous les sens pour s'abriter. Les maillots de bains étaient plus efficaces que les parapluies. Elle est où la tente?! Mùsica tropical, lluvia tropical.
Pour des raisons de sécurité, les prochains sets ont été temporairement suspendus pendant environ un quart d'heure, le temps que la pluie s'arrête.
Un peu désorienté, je me retrouve alors devant Bartula, un groupe qui nous fait le coup du rock déjanté des balkans. Festif. Je continue de marcher pour atterir devant les Sliding Hammers, un quintette dirigé par deux imposantes soeurs suédoises et trombonistes de surcroît. Je passe ensuite devant Nanette Workman et je découvre une cousine éloignée du Johnny "suisso-monégasque wannabe". Allez, je retourne écouter Avi Granite: 6.
Je me dirige gentiment vers 3 Na Massa pour écouter de la musique brésilienne et je me retrouve nez à nez devant une bande d'énergumène sous amphétamines qui nous balancent un disco funk injecté de rap et de rock, chorégraphies anti-cellulite et costumes YMCA en bonus. J'ai nommé God Made Me Funky. Back to the 80's! Walk this way à la Run DMC, Super Freak et plein d'hymnes dans cette veine mélangés à ce qui devait être des compos perso. Le petit lapin Duracell et parti se rhabiller et même le public avait du mal à respirer pour eux.
On se termine avec Sr. Mandril, un groupe de mexicains entre musiques latines de dancefloor et grooves électro, et je m'échappe pour éviter la cousine de Johnny à la voix bourbonnée.
Je démarre la soirée avec Avi Granite: 6. Ce sextette (et non pas "sextuor"; nous sommes dans le jass, que diable), composé de deux sax, trombone, guitare, basse et batterie, nous propose une musique avec des "concepts thématiques rappelant la musique de film et comportant quelques traces d'éléments tribaux", nous dit le programme. Peut-être. En tous cas, ils faisaient l'objet d'une évaluation par un jury qui n'est resté que pendant la première demi-heure (je me suis rendu compte le lendemain que c'était la procédure). Bin les pauvres auraient dû se réveiller plus vite. La première partie était intéressante mais laborieuse, ce qu'accentuait le manque d'assurance du guitariste quand il s'adressait au public. C'est vraiment dommage, car la deuxième partie du set, après que le jury soit parti, donc, s'est avérée beaucoup plus enthousiasmante. Ils se sont lâchés pour notre plus grand bonheur. Les ambiances et les envolées étaient beaucoup plus souples et dynamiques. Bon moment au final!
Après m'être taté (en tout bien tout honneur) un petit peu, je vais rendre visite à Larry Pattis, un fingerpicker folkisant à la superbe technique. Un moment agréable et poétique sous une tente. ...et croyez moi la tente était importante ce soir là!
Après 40 mn de Larry Pattis, je me dis qu'il faut se réveiller un peu et je me dirige vers José Conde & Ola Fresca. Une musique salsa agrémentée de trouvailles électro. Ça bouge bien, mais le chanteur aurait dû arrêter d'invoquer la Ola Fresca. Surtout avec ce nuage noir menaçant qui approchait. Ola Fresca... quelques gouttes... Ola Fresca, le déluge! Les gens couraient dans tous les sens pour s'abriter. Les maillots de bains étaient plus efficaces que les parapluies. Elle est où la tente?! Mùsica tropical, lluvia tropical.
Pour des raisons de sécurité, les prochains sets ont été temporairement suspendus pendant environ un quart d'heure, le temps que la pluie s'arrête.
Un peu désorienté, je me retrouve alors devant Bartula, un groupe qui nous fait le coup du rock déjanté des balkans. Festif. Je continue de marcher pour atterir devant les Sliding Hammers, un quintette dirigé par deux imposantes soeurs suédoises et trombonistes de surcroît. Je passe ensuite devant Nanette Workman et je découvre une cousine éloignée du Johnny "suisso-monégasque wannabe". Allez, je retourne écouter Avi Granite: 6.
Je me dirige gentiment vers 3 Na Massa pour écouter de la musique brésilienne et je me retrouve nez à nez devant une bande d'énergumène sous amphétamines qui nous balancent un disco funk injecté de rap et de rock, chorégraphies anti-cellulite et costumes YMCA en bonus. J'ai nommé God Made Me Funky. Back to the 80's! Walk this way à la Run DMC, Super Freak et plein d'hymnes dans cette veine mélangés à ce qui devait être des compos perso. Le petit lapin Duracell et parti se rhabiller et même le public avait du mal à respirer pour eux.
On se termine avec Sr. Mandril, un groupe de mexicains entre musiques latines de dancefloor et grooves électro, et je m'échappe pour éviter la cousine de Johnny à la voix bourbonnée.
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
23 Posté le 02/07/2008 à 17:22:38
30 juin
J'ai loupé Surferigno dont la présentation me tentait bien, mais bon on s'en remet à ce qui devient pour moi un rituel: direction la scène Canada Trust où se donne le Mario Allard Quintet (MAQ). J'y trouve comme prévu un jazz contemporain, mais sans guitare ni piano cette fois ci, cuivres (3), contrebasse et batterie. Ils sont également en compétition et évalués par un jury. et eux ne perdent pas leur temps: direct dans le vif du sujet, énergique. Du bon boulot.
Un oeil sur le camerounais Idy Oulo au discours protestaire pour une Afrique libre, avant d'aller découvrir sur scène les déjantés de No Jazz. Je comprends pourquoi ils plaisent tellement: une musique dansante à haute énergie et humour décalé se jouant des codes des musiques afro-américaines urbaines (si je puis dire, très cher).
On passe à Jonh Németh, un blues de bonne facture mélant guitare et harmonica. Une bonne soirée sur cette scène blues avec une SG aérienne qui sait enchanter son public. Et la voix de Jonh Németh est un véritable prodige.
Evidement, on aura une pensée émue pour Esbjörn Svensson de EST qui était prévu au programme ce jour là, mais qui est décédé il y a peu dans un accident de plongée le 14 juin.
J'ai loupé Surferigno dont la présentation me tentait bien, mais bon on s'en remet à ce qui devient pour moi un rituel: direction la scène Canada Trust où se donne le Mario Allard Quintet (MAQ). J'y trouve comme prévu un jazz contemporain, mais sans guitare ni piano cette fois ci, cuivres (3), contrebasse et batterie. Ils sont également en compétition et évalués par un jury. et eux ne perdent pas leur temps: direct dans le vif du sujet, énergique. Du bon boulot.
Un oeil sur le camerounais Idy Oulo au discours protestaire pour une Afrique libre, avant d'aller découvrir sur scène les déjantés de No Jazz. Je comprends pourquoi ils plaisent tellement: une musique dansante à haute énergie et humour décalé se jouant des codes des musiques afro-américaines urbaines (si je puis dire, très cher).
On passe à Jonh Németh, un blues de bonne facture mélant guitare et harmonica. Une bonne soirée sur cette scène blues avec une SG aérienne qui sait enchanter son public. Et la voix de Jonh Németh est un véritable prodige.
Evidement, on aura une pensée émue pour Esbjörn Svensson de EST qui était prévu au programme ce jour là, mais qui est décédé il y a peu dans un accident de plongée le 14 juin.
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Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
24 Posté le 02/07/2008 à 17:49:40
Anonyme
14795
25 Posté le 02/07/2008 à 17:51:14
Merci à vous 2
ça donne vraiment envie
ça donne vraiment envie
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