du ROCK du vrai en hommage au KING
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oxyde31
je regarde Arte depuis un nomment et ELVIS était un " ROCKER " un vrais
Too many chiefs , not enough indians .
J'essaye l'objectivité , et je roule sur de vieilles MOTOGUZZI et BMW , absurde , mais j'aime ça !
J'utilise le pingoin sur mes ordis !
=LouF=
J'aime beaucoup sa voix, mais historiquement, il a surtout commencé par javelliser des titres vieux de 3,4 ans de rythm'n blues black. Histoire de pouvoir les passer en radio.
Au début en tout cas, après il a fait des chansons écrites exprès pour lui.Mébon, surtout des ballades quoi.
pulvonium
A te lire il n'a pas fait grand-chose...
Anonyme
une figure mineure de l'histoire... une insignifiance le Elvis... un néant
=LouF=
Désolé du froid jeté
En général ,l'histoire ne retient que les icônes, ce qui est logique. Mais avec le temps, les icônes deviennent des légendes et finissent par etre des idoles intouchables. Au point qu'on n'ose plus dire quelque chose de critique à leur sujet.
Alors, Elvis est un interprete fabuleux, clairement. Très beau garçon, soit. Pas mal de culot aussi, il faut le reconnaitre.
Mais, désolé, il n'a pas inventé le rock n roll, il l'a popularisé. C'est là que la nuance entre authentique et commercial se pose, et la fin de sa carriere nous a montré l'option choisie.
will_bru
LouF, je te trouve bien dur Tout dépend en fait de ce qu'on appelle "Rock'n'roll". Aujourd'hui ça veut plus dire grand chose, on peut tout à fait retrouver sous cette appellation du gros metal comme de la pop un peu énervée. Selon les critères de l'époque, considérons plutôt ce qui s'appelle le 'Rockabilly'.
Le rockabilly c'est pas compliqué, c'est un mélange savamment dosé de rythm'n'blues de l'époque (voire des influences des groupes doo-wop qui pullulaient à l'époque) et de la country hillbilly (celle du "crétin des alpes" américain, le WASP campagnard, pauvre et tuberculeux).
Sous cet angle, Elvis et d'autres (il n'a pas été le seul à faire ce mélange à l'époque, disons qu'il en est le porte étendard) ont été des précurseurs.
Maintenant, y a pas à chier, mais après son passage à Hollywood et excepté quelques perles (son passage tout en cuir à la téloche en 68 pour son come back et des morceaux terribles à la Suspicious mind) sa carrière a été le plus gros foutage de gueule de l'histoire du rock.
One Breath III : WBBTMR - One Breath III
"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". I'm a pig I'm a dog, so scuse me if I drool...
Anonyme
... y a pas de froid
... il ne l'a pas inventé, c'est certain... c'était un contexte un peu tendu entre les noirs et les blancs aux Etats-Unis.... les musiciens noirs avaient déjà expérimenté de nouvelles sonorités ( blues, rythm'n'blues, boogie ): Fats Domino, Houng dog Taylor aussi, avec son groove boogie à l'arrache... et d'autres
Elvis a importé tout ça dans "la culture blanche" et mis ça à sa sauce... cela dit, c'était audacieux de le faire à l'époque... les gens se foutaient de sa gueule au début...
=LouF=
(8 ans avant)
( 4 ans avant)
(2ans)
Je ne remets pas en cause le talent du mec, je le repete, respect.
Juste que ce qu'on appelle le rock n roll (blanc) est un ensemble de reprises uptempo de rythm'n blues (noir) qu'on ne pouvait pas vendre aux blancs. Vu le succès "sous le manteau" de cette musique, on a trouvé un moyen de la rentabiliser du coté blanc des magasins.
J'arrete, je veux pas cracher dans la soupe, juste que les lectures glorificatrices de l'histoire, ça fait comme un petit relent désagréable.
Edit/croisage de posts : il semble que l'on soit d'accord finallement
[ Dernière édition du message le 17/08/2010 à 13:25:24 ]
=LouF=
Hors sujet :
On peut faire un thread ou on dit que Gainsbourg a écrit des merdes, juste pour voir ?
cyar
Moi je préfère Jerry Lee Lewis. Il avait une vraie attitude rock and roll. Si vous ne l'avez pas vu, courez vous procurez Great Balls of Fire, un biopic sur sa vie, avec Dennis Quaid et Winona Rider. J'adore!
[ Dernière édition du message le 17/08/2010 à 13:31:52 ]
pulvonium
Hors sujet :
Je me souviens de ce film ! Il me semble qu'à la fin, à l'écran, il était écrit "Ce soir, quelque part en amérique, Jerry Lee Lewis se donne à fond sur scène"
Intéressant ce thread, j'avoue que j'avais pas vu les choses sous cet angle
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