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Sujet Le Pub, dérive vers un forum de beaufs ?

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Sujet de la discussion Le Pub, dérive vers un forum de beaufs ?
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Les portougèches ont gagné leur match : cha klakchonne chez moiche.


:(((
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À 16h00,on va faire la petanque
L'art est la seule chose inacessible au mensoge.J-M
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Mouaip avec un ptit jaune bien tassé


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:pong: en effet oui....
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Ben moi j'aime bien la pétanque et le ricard...

 

 

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26 ans après la mort d'Ulrike Meinhof, son cerveau refait surface

par Yann OLLIVIER

BERLIN, 13 nov (AFP) - Vingt-six ans après l'enterrement à Berlin de la théoricienne de la Fraction Armée rouge (RAF) Ulrike Meinhof, des médecins réexaminent le destin de la journaliste devenue terroriste à travers son cerveau... qui s'avère avoir été conservé dans du formol toutes ces années.

C'est l'une des deux filles jumelles d'Ulrike Meinhof (1934-1976), Bettina Roehl, qui a révélé en fin de semaine dernière que le cerveau de sa mère n'était pas dans sa tombe à Berlin-Mariendorf, mais dans un bocal à l'Institut de psychiatrie, de psychothérapie et de médecine somatique de Magdebourg (est).

Révélation confirmée mardi par le directeur de l'Institut, le professeur Bernhard Bogerts, qui a reconnu lors d'une conférence de presse posséder l'organe à des fins d'examen depuis 1997, sur demande d'un neurologue de Tuebingen (sud-ouest), Juergen Pfeiffer.

Pfeiffer, âgé de 80 ans, était en possession du cerveau de la terroriste depuis qu'il l'avait examiné en 1976, pour le compte du Parquet de Stuttgart. Meinhof venait alors d'être retrouvée pendue dans sa cellule de la prison de Stammheim.

Trouver l'origine du mal dans un cerveau, un vieux rêve de la criminologie: Bogerts, qui a longuement étudié celui d'un forcené coupable du meurtre de toute sa famille en 1913, affirme dans le cas d'Ulrike Meinhof avoir décelé des "modifications cérébrales pathologiques" qui pourraient expliquer son destin.

En partie tout au moins. Car des éléments biographiques plus complexes ont certainement aussi joué un rôle dans son évolution vers le terrorisme, a souligné Bogerts.

Des conclusions similaires à celles faites en 1976 par Juergen Pfeiffer. Son rapport évoquait des dommages cérébraux "dont l'ampleur et la localisation auraient pu justifier une mise en question de la responsabilité" de l'accusée devant la justice.

Tout remonterait à une opération ratée sur une tumeur cérébrale en 1962. Meinhof est alors une éditorialiste en vogue à la revue de gauche Konkret, mariée à son fondateur, régulièrement invitée à la radio et à la télévision.

En 1968, elle largue les amarres familiales et professionnelles avant de disparaître en 1970 dans l'illégalité, aux côtés d'Andreas Baader et de Gudrun Ensslin. La RAF survivra à leurs arrestations en 1972: elle ne s'autodissoudra qu'en 1998, avec un bilan de 34 morts.

Au cours de ses recherches, le professeur Pfeiffer récolte notamment le témoignage de la femme qui a élevé Ulrike Meinhof, Renate Riemeck. Celle-ci lui confirme avoir remarqué après 1962 "une sorte d'auto-aliénation digne d'un roman de Dostoïevski" chez sa protégée.

Les recherches sont passées inaperçues à l'époque, selon le professeur retraité, en raison du contexte politique. "L'héroïne de la RAF, aux yeux de ses avocats et de la presse de gauche, ne pouvait être malade", estime-t-il mercredi dans les colonnes du quotidien Tageszeitung.

Le sort du cerveau, lui aussi, semble être passé inaperçu pendant toutes ces années. Sa réapparition relance le débat scientifique: "Le mal est plus complexe que la biologie", s'insurge ainsi mercredi le neurobiologue Alexander Kekulé dans une tribune du Tagesspiegel.

Avérée ou pas, la relecture médicale du mythe Meinhof n'aura probablement pas de conséquences sur le casier judiciaire de la défunte.

"En Allemagne, les conditions justifiant une révision de procès sont draconiennes. Il faut que les éléments soient réellement nouveaux", souligne un avocat berlinois spécialiste de la question, Daniel Krause.

Reste le débat éthique. Choquées par les tribulations du cerveau maternel, les deux soeurs Regine et Bettina Roehl réclament son inhumation dans les plus brefs délais. Regine a porté plainte pour "violation du respect des morts".

Le Parquet de Stuttgart vient de lui donner raison, en exigeant mercredi des scientifiques qu'ils rendent l'organe à sa famille.



http://apa.online.free.fr/Allemagne/Doc/Baader%20Sartre.html
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Ah oui je m'étais toujours demandais, où il était, du coup.
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Toi aussi ?



Moi ça m'a gâché ma jeunesse.
j'ai pas pu manger d'abats pendant très longtemps , pourtant j'aime cette cuisine hyperlipidique : je revendique mon droit au cholesterol