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Loi droit d'auteurs . pas glop ...

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Sujet de la discussion Loi droit d'auteurs . pas glop ...
Bonjours les gens ( tlemens ).
En préambule , je tiens a signaler que je suis à 100/100 pour la juste rémunération des auteurs/compositeurs , cela va de soit . ( peut-être moins pour les décédés )mais aussi pour une date de prescription plus courte dans certains cas ...
Source : next impact . ( premier site que j'ai trouvé sur le web hein ).
https://www.nextinpact.com/news/107739-le-parlement-europeen-adopte-directive-sur-droit-dauteur-a-lheure-numerique.htm
Citation :

Le Parlement européen a adopté à une large majorité la proposition de directive sur le droit d’auteur. Par 348 voix pour et 274 contre.
Premières réactions.

Les eurodéputés ont adopté peu après 12h30 la proposition de directive sur le droit d’auteur. Le texte touche à la fin de son périple européen. Ne manque plus qu’une adoption formelle de la part des ministres de chaque État membre.
Juste avant ce vote d’ensemble, les eurodéputés ont refusé d’ouvrir le couvercle des nombreux amendements qui pouvaient encore être discutés individuellement aujourd’hui. Ce vote intermédiaire s’est joué à 5 voix près (312 pour, 317 contre).

Deux principales dispositions ont cristallisé les oppositions.
Le contrôle des contenus sur les plateformes d'hébergement

L’article 13 d’abord rend obligatoires les mesures de filtrage chez les hébergeurs de contenus. Le texte a été présenté pour lutter contre les grandes plateformes américaines, accusées d’assécher la création et de spolier l’industrie culturelle.

Cependant, les critères mis en œuvre, très techniques, vont permettre d’appliquer des mesures de restriction d’accès même chez les startups, du moins celles de plus de trois ans d’âge ou celles dépassant les 5 millions de visiteurs uniques par mois. Il est maintenant à craindre que ces plus petits acteurs se retrouvent finalement à utiliser les solutions des géants américains comme ContentID de Google pour se protéger juridiquement d’une responsabilité directe sur les contenus mis en ligne par les internautes.

Pour les sociétés de gestion collective, c’est une excellente affaire remarquait Me Ronan Hardouin dans nos colonnes, puisque celles-ci vont pouvoir signer des accords de licence en gonflant davantage le torse. Les plateformes non assez généreuses se verront soumises à un risque juridique beaucoup plus important en cas d’absence de licence.

Ajoutons que l’article 13 va permettre de « licéiter » un maximum de contenus sur les solutions d’hébergement et de partages, permettant dans un deuxième temps d’augmenter le montant de la redevance pour copie privée via le levier du stream ripping.

Next INpact a présenté l’article 13 dans ce schéma, à consulter avec celui mis en ligne par Pierre Beyssac.

directive droit d'auteur article 17 article 13
Crédits : Next INpact (licence: CC by SA 3.0)

Un droit voisin pour les éditeurs de presse, des résidus pour les journalistes

Le texte prévoit également l’instauration d’un droit voisin pour les éditeurs de presse. Il justifiera l’instauration d’un droit à compensation et donc rémunération des propriétaires de journaux pour le référencement ou l’usage d’extraits par les services en ligne dépassant une limite qui reste à définir. Il est prévu que les journalistes touchent des résidus de ces montants.

Naturellement, l’instauration d’un tel droit voisin va conduire les éditeurs à se jeter davantage encore dans la bouche des géants du Net puisque plus ils y seront référencés, plus ils toucheront.

Le texte est une directive, rien qu’une directive. Pour être applicable, il exige maintenant le vote d’une loi de transposition dans chacun des États membres. Les pays les plus à la pointe de la protection du droit d’auteur, France comprise, pourront maintenant pousser au plus loin les obligations pesant sur les plateformes en ligne en faveur de l’industrie culturelle.

En France, une proposition sur les droits voisins a d’ailleurs déjà été adoptée par le Sénat en janvier dernier. Portée par le sénateur PS David Assouline, elle n’aura plus qu’à être remaniée à l’Assemblée nationale pour être en harmonie avec la nouvelle directive sur le droit d’auteur.

Franck Riester n’avait pas dit autre chose lors de la discussion générale : « Si la directive était adoptée prochainement, votre texte pourrait servir de base à sa transposition », prévenait-il en séance.

La logique de ce droit peut s’anticiper facilement : les montants seront négociés entre éditeurs et plateformes, ou bien par une commission administrative, singeant celle dédiée à la redevance pour copie privée. Elle pourra intervenir pour établir des barèmes de perception que les plateformes devront payer.

Quelques réaction ;
Dans un tweet, Julia Reda décrit au contraire un « jour sombre pour la liberté sur Internet ». L’élue, farouche opposante aux deux piliers du texte, promet de diffuser la liste des votants afin que chacun puisse se faire une idée.

Pour le CISAC, lobby qui réunit les SACEM de plusieurs pays, « l'Union européenne a jeté les bases d’un environnement numérique meilleur et plus équitable où les créateurs veulent être en mesure de négocier des redevances de licence équitables ». Dès à présent, il espère que le texte fera tache d’huile dans des pays tiers à l’UE.

Le CCIA, lobby des géants du numérique, préfère dépeindre une occasion perdue pour l’Europe. « La directive est disproportionnée », juge l’organisation qui a plusieurs fois fait connaître ses inquiétudes concernant le droit voisin des éditeurs de presse (article 11, devenu article 15) et les filtres de téléchargement (article 13, devenu article 17).

« Malgré des améliorations récentes, la directive ne crée pas un cadre équilibré et moderne pour le droit d'auteur. Nous craignons que cela nuise à l'innovation en ligne et limite les libertés en ligne en Europe. Nous exhortons les États membres à évaluer en profondeur pour essayer de minimiser les conséquences du texte lors de sa mise en œuvre » insiste Maud Sacquet.

Et évidement :
Citation :

La France, pays le plus partisan du texte, va profiter d’un véhicule législatif déjà adopté au Sénat pour introduire le droit voisin des éditeurs de presse au plus vite.

En France, comme le relève un tableau dressé par le Parti Pirate français, seuls deux députés se sont opposés hier à la directive sur le droit d’auteur : Younous Omarjee et Marie-Chirtsine Vergiat, deux représentants du Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne. La quasi-totalité des autres représentants a voté « pour ».

La France peut d’ailleurs s’enorgueillir d’avoir décroché la première place des votes favorables à la directive adoptée hier au Parlement européen, frôlant l’unanimité comme le montre ce « top 5 » :
1.France 96,9 % de votes favorables parmi les eurodéputés du même pays
2.Lituanie 87,5 %
3.Danemark 83,3 %
4.Grèce 77,8 %
5.Portugal et Bulgarie 75 %

Toujours selon ce classement diffusé sur Twitter, seuls Chypre et le Luxembourg n’ont pas accordé une seule voix en faveur du texte. Si on opte d'ailleurs pour une représentation par pays et nombre de voix, la France est toujours largement en tête, comme le relève le site VoteWatch :

Une première transposition avant l'été en France


(-;  Be Funky  ;-)

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2
Et donc , quid des mixs ou des remixs sur soundcloud et autres . Quid du pauvre gars qui a poster un vieux funks de trente ans sur sa chaine youtube ?
ils vont devoir retirer tout ça , ou bien ? :facepalm:

(-;  Be Funky  ;-)

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3
ou bien strike; oui exactement. tu utilise un gif que tu n'a pas créer: strike. tu fais une vidéo et dans le fond de ton décors, il y a une bouteille de coca (par exemple) qui apparait à l'image et t'as pas fait gaffe: strike. ton générique comprend 10 seconde de musique de YMCA: strike..... bref, si tu créer pas tous à 100% par toi même (ce qui est quasiment impossible) bah t'es mort.
c'est même contre-productif. imagine la situation suivante: tu stream un jeu vidéo sur twitch ou youtube. ok, c'est cool; mais à part le fais d'avoir acheter le jeu, tu as les droit sur la diffusion. réponse, evidemment que non. donc normalement, ton stream est hors la loi.
sauf qu'on est bien d'accord que pour un site comme twitch, c'est ton stream qui génère les revenu... bref situation ubuesque au possible, sous couvert de la protection des droits d'auteur (en réalité, le droit des majors à se faire du pognon sur notre dos).

et en plus, c'est completement con. combien de fois j'ai découvert des artistes parce que leurs musique était reprise par un youtubeur que j'appréciait. combien de jeu j'ai découvert sur twitch alors qu'il m'était inconnu avant que je ne tombe par hasard sur un stream d'un joueur lambda... bref, des exemple comme ça, je suis sûr que chacun en a des millier. enfin, en avait, car avec cette loi alacon; le seul moyen de découvrir quelqu'un ou quelque chose, ce sera via les MAss-Médias. et c'est malheureusement pas avec les média qu'on s'élèvera intellectuellement.

Eternal NOOB !! Why not

MUSIC is Drug. Drug of LIFE !

tapé,Tapé, TAPEEEEE !!!!

4
Citation :
combien de fois j'ai découvert des artistes parce que leurs musique était reprise par un youtubeur que j'appréciait. combien de jeu j'ai découvert sur twitch alors qu'il m'était inconnu avant que je ne tombe par hasard sur un stream d'un joueur lambda... bref, des exemple comme ça, je suis sûr que chacun en a des millier
+ 1000 .

c'est en écoutant des remixes que j'ai (re)découvert des artistes/chansons :facepalm:

Voir ces fois c'est grâce au remix que le titre à marché ... re :facepalm:

(-;  Be Funky  ;-)

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5
mais,

Citation :
Les législateurs ont prévu des exceptions. Les parodies restent permises, même sans l'autorisation des propriétaires des contenus. Idem pour les citations, les revues de presse ou les critiques. Sont également exclus les plateformes de contenus à but non lucratif, les sites de partage de logiciels libres, les places de marché et les services de communication.
CCM

un remix c'est une parodie non ? !

(-;  Be Funky  ;-)

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