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Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux

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Sujet de la discussion Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux

T'as cliqué : c'est soit que tu es curieux, soit que tu aimes.

 

Si tu aimes, partage ta passion ! Je pense à Belmoufles avec sa TR3 (il me semble), Picto avec sa 911, Greg avec son... euh, bus  , et tous ceux qui en pincent pour des véhicules qui vous emmènent moins loin que ceux d'ajourd'hui, avec moins de confort, plus de bruit mais tellement plus de charme !

 

 

Si tu ne connais pas spécialement, voici pourquoi je craque, et que je supporte de moins en moins de ne pas avoir de moyens propres (pour avoir autre chose qu'une Twingo) :

 

BMW 2800 :

Impossible d'insérer les photos, je ferai un second post...

Elle a une ligne légère, racée, légèrement agressive : je l'aime. Elle ressemble un peu à des italiennes de la même époque (cf. Lancia Fulvia, que je présenterai plus bas), avec la puissance et la qualité germaniques.

À noter la version 3.0 CSL 'Batmobile', aujourd'hui plus que chère et très impressionnante.

 

Alfa Romeo Giula Sprint GT 'Bertone' :

LA voiture représentative de la sportive latine de l'époque. Carrière longue, très répandue, nombreuses versions : de la basique Junior à la GTA Stradale.

 

Lancia Fulvia :

Une des premières tractions avant en compétition, nombreuses victoires en rallye en version HF (Haute Fidélité).

 

MGB :

Deuxième roadster le plus vendu au monde (après la Mazda MX-5 'Miata'), et version coupé qui ne manque pas de charme.

 

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

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32991
Vous étiez la femme d'un petit gros, ben vous êtes la veuve d'un grand maigre...
32992
icon_facepalm.gif


il a fait ses armes à l'école Simca, puis toute sa carrière là dedans, il n'y a que les dernière années avant la retraite qu'il a changé de site.

Le bouquin parle de cette école de formation

[ Dernière édition du message le 04/01/2017 à 22:09:12 ]

32993
Jcm, il manque le lien

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

32994
vlà un lien Fnac avec l'ISBN :

https://livre.fnac.com/a1230204/Jean-Louis-Loubet-Les-7-vies-de-Poissy

comme ça tu peux le commander où bon te semble ...même chez le libraire du coin...

ça ferait un bô cadeau pour ton pôpa ...;)

[ Dernière édition du message le 05/01/2017 à 13:54:53 ]

32995
:-D pas con... :bravo:

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

32996
Citation :
même chez le libraire du coin


Le libraire du coin vient de vérifier, le titre est épuisé. Le passioné du coin doit pouvoir l'avoir sur les sites à marketplace. :bravo:

Petit péteux hargneux

bit.ly/elevations2020

bit.ly/dsmelevations2020

32997
Citation de j-master :
je sais que lui (et mon grand père maternel, qui a également fait une partie de sa carrière à Poissy) évoquait parfois les mecs qui étaient passés sous une presse... (ou juste un membre)

Moi j'y ai connu principalement les cabines peinture.


Si tu as bossé à Poissy dans les cabines de peinture, sache que j'ai été à l'autre bout de la chaine, l'un de ceux qui ont conçu et fabriqué les cabines de peinture pour pas mal de constructeurs totomobiles, dont PSA et Poissy (pulvérisateurs, machines à peindre automatisées...)
Si on parle de "Germinal" pour l'emboutissage, la journée de taf dans une cabine de peinture ne devait pas être très bandante non plus ! icon_sad.gif

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

32998
comme j'y étais en job d'été, je n'ai pas été formé à la peinture au pistolet, j'étais à l'entrée des cabines, pour essuyer (avec un chiffon collant) les poussières de la couche d'apprêt qui venait alors de recevoir un léger ponçage.
j'étais également chargé de presser les bons boutons pour les robots peinture situés en aval (juste après le premier voile déposé au pistolet)
Je retiens un job incroyablement répétitif, très bruyant (des buses soufflaient de l'air sur les caisses qui arrivaient), sur un sol glissant, dans une chaleur étouffante (les fours à peinture étaient juste après)

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

32999
Et les vapeurs de solvants et des gouttelettes de peinture pulvérisées...
On allait sur les sites de prod en journée et on intervenait la nuit pour prendre des cotes ou vérifier le montage de certains appareils, on côtoyait alors les équipes de nettoyage, en combi intégrale avec masque... Bine toxiques tous ces produits !
Mais j'ai aussi vu la peinture à l'ancienne, chez Bentley, où après une peinture en cabine au pistolet, un type passait 20 heures à lustrer la carrosserie avec un chiffon doux : cadence de prod = 6 voitures/semaine.
Bentley lorgnait alors sur nos pulvérisateurs car leurs ingés avaient testé la qualité de peinture et l'avaient jugé presque équivalente à la leur et auraient pu donc se passer des 20h de lustrage (2h auraient suffi). Il comptaient passer alors à 20 voitures/semaine !!!
50.jpg

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

[ Dernière édition du message le 07/01/2017 à 09:54:02 ]

33000
ah ouiiiii
nous on sortait (de mémoire) dans les 150 bagnoles par jour, mais c'était de la 309, de la ZX, probablement encore de la 205, et la 306 n'était pas encore arrivée en production de masse, elle circulait bâchée dans l'usine...
c'était l'époque des 4x10. 10 heures de taf sur 4 jours, 39 minutes pour manger, temps pour aller à la cantine et en revenir inclus. On avait droit à des pauses, un gars tournait sur tous les postes pour permettre à chacun de prendre la sienne.
A un moment, c'était moi ce gars, c'était beaucoup moins monotone, plus sympa. Et après, j'ai fait l'aiguillage des châssis vers les cabines adéquates, j'étais déjà bien moins exposé au bruit, sur un tabouret haut, c'était presque reposant.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus