En 2004, des chercheurs ont publié une étude qui mettait en garde les personnes consommant du saumon d’élevage plus d’une fois par mois, qui seraient, selon eux, plus à risque de développer un cancer que celles consommant du saumon sauvage. Certaines études associent également la consommation de saumon contaminé aux POP à des risques plus élevés de résistance à l’insuline et au diabète de type 2.
Ceci étant dit, la plupart des analyses effectuées dans le but d’évaluer la contamination en divers POP ont observé des concentrations inférieures à celles associées à des problèmes de santé.
De plus, une étude effectuée en 2014 a étudié l’effet, chez 56 patients, de la consommation de 380 grammes par semaine de saumon de l’Atlantique d’élevage ou de 60 grammes par semaine d’huile de saumon de l’Atlantique d’élevage. Même après 30 semaines, aucun effet significatif sur la concentration en POP ou en mercure dans le sang ou le tissu adipeux des participants n’a été observé.
Le saumon, une source d’oméga-3
Le saumon est un poisson gras qui constitue une source d’acides gras oméga-3 protégeant des maladies du cœur. Et les bienfaits du saumon pour le cœur sont nettement supérieurs aux dangers potentiellement liés aux contaminants.
On recommande toujours de consommer du poisson au moins 2 fois par semaine en alternant les espèces (grasses, non grasses), saumon compris. En enlevant la peau des saumons et des autres poissons gras, il est possible de réduire la teneur en dioxines et en BPC de votre repas.