humour Les images qui tordent (ou pas)

C'est d'ailleurs un peu la guerre dans la famille à l'approche de Noël. Ma douce et moi, ainsi que ma mère avons pris la position "marre de ce consumérisme et du côté obligatoire des cadeaux. Cette année, on ne fait pas de cadeaux, sauf vraiment aux très proches (conjoint, enfants) et si on veut".

ça hérisse ma frangine, dont d'ailleurs la fille (ma nièce, donc, et accessoirement ma filleule) aurait déjà fait ses cadeaux pour tout le monde.
Eh bien tant mieux : ça fait tellement d'années qu'on lui fait des cadeaux sans rien en retour, pas même un dessin où une boîte DIY (alors qu'elle a un putain de bon goût artistique). Pour une fois, ça sera l'inverse.

Pour ma part, je ferai probablement comme les autres années : l'embarquer plus tard pour un week-end quelque part juste tous les deux où je lui offrirai peut-être un truc en plus si on tombe sur un truc qui lui plait et dans mes moyens.

Il faut dire qu'il est probable que, comme l'année dernière, nous serons une vingtaine de participants à la soirée de Noël. Je vous laisse imaginer l’hécatombe. L'année dernière où la fête avait été superbe (3 jours tous ensemble et une ambiance plus proche d'un nouvel an que d'un repas de famille), l'ouverture des cadeaux avait fini par être une tasse tellement il y en avait.
Si on avait gardé rien que les emballages et les papiers, on aurait eu de quoi alimenter le feu de la Saint-Jean
Avec de belles émissions de carbonisation de plastique.

Chez moi la décision c'est "on offre ou accepte en cadeau que des livres".
(bon le fait est que pour moi, il y a quelques jours c'est devenu "bon ok je te paie la préco du Osmose" )

Pour la ptite histoire du film de Carpenter, c'est un film à budget fauché car son précédent Jack Burton dans les griffes du mandarin s'est viandé. (alors qu'il est environ culte depuis)

L'année dernière, les cadeaux avaient très souvent été non matériels : entrées à des spectacles (ma frangine et ses enfants avaient kiffé le spectacle de danse hip-hop qu'on leur avait offerts, tombant par bol sur une compagnie qu'ils avaient adoré lors d'une battle à Rennes), visite d'expos/musées, repas dans de bons restos, séances de massage/détente...
C'est déjà mieux, mais ça n'avait pas empêché la profusion de saloperies majoritairement en plastique, surtout pour les enfants. Enfants qui ont tellement de cadeaux qu'ils ne savent plus ni quoi ni quand et finissent par jouer avec les emballages (j'exagère à peine), cadeaux qui iront s'ajouter à l’énorme bordel qui encombre déjà leurs chambres de petits occidentaux saturés de consumérisme dès le berceau.
On n'en peut plus !
On essaye bien de se regrouper pour offrir de bons trucs plutôt que plein de merdes plus ou moins sympa ou inutiles, mais c'est une énergie de dingue et au final, on ne fait que déplacer un consumérisme.
C'est probablement le plus gros rejet : ce côté obligatoire des cadeaux. Moi je fais des cadeaux à mes proches quand, tombant sur un truc qui peut leur plaire, je saisis l'occasion. L'injonction de Noël d'acheter, offrir, bouffer, boire, j'en ai raz le petit jésus.
Pourtant, j'apprécie finalement Noël : une fois qu'on est tous ensemble, c'est très sympa, on est contents de se voir, on se marre bien, on mange très bien (ce qu'on aime tous), on boit bien (ce qu'on aime aussi). Sauf que ce sont les semaines qui précèdent qui finissent par rendre tout ça insupportable. Le commerce a fini par me gâcher la fête.

Je fais un peu pareil depuis des années : je n'offre rien à noël, mais j'essaie de me tenir à offrir des trucs utiles ou participer à des cagnottes le reste de l'année, et en particulier les périodes où il n'y a rien à fêter (noël, anniversaires, etc...)
Et cette années, noel avec belle-maman, on sera 4 chez nous, très bien. Par contre noel dans la famille de beau-papa, je crois que cette fois je vais décliner, j'en peux plus d'assister à l'étalage de sacrifice animal exacerbé sous le prétexte "festif", ça ne passe plus.