La prochaine fois, iel tentera avec une focale plus longue.
Cela me rappelle le témoignage d'un photographe animalier dans un magazine de photo. Je crois que c'était Vincent Munier (si vous ne connaissez pas, voyez le spoiler).
Bref, il était parti faire des photos d'ours dans le Kamtchatka. Pas simple. Il n'arrivait pas à en chopper. Mais l'homme est patient et voilà qu'un jour, faisant des photos au bord d'un torrent, enfin se pointe un magnifique ours qui péchait les saumons remontant hardiment le courant.
Munier en profite, se régale, fait plein de superbes photos.
A un moment, il a sa dose ou pense qu'il est temps de foutre la paix à l'ours des fois que celui-ci voudrait changer de menu. Il sort alors l'oeil de son appareil et se rend compte qu'il photographiait avec une focale... assez courte. Et donc se trouvait beaucoup, beaucoup, beaucoup moins loin de l'ours qu'il ne l'avait imaginé.
Heureusement, la bête n'avait visiblement pas envie de changer de menu et ne s'est pas occupée du photographe qui rampait le plus calmement possible sur les galets pour s'éloigner de sa cible capable de le décapiter d'un simple coup de patte si les rôles s'étaient inversés.
Je m’étais offert un bouquin de Vincent Munier pour lui payer une future expédition. A moitié sur l’Antarctique, a moitié sous l’eau. La partie sur la neige est magnifique.