"Nôtre Projet" : les fondations
- 23 réponses
- 3 participants
- 1 563 vues
- 4 followers
BleuBlancJaune
Ce que je vous propose ici, c'est d'étayer nos spéculations sur l'écologie (voir "le pub de l'écologie") en étendant le potentiel bazar politico-conjecturel que renferme ce sujet à des théories plus personnelles sur la question. Enfin quand je dis "personnelles" je ne doute pas de l'influence de l'internet, des séries et des lectures fantaisistes qu'on peut accumuler dans une vie !
Si vous avez quelque expérience personnelle qui vous aurait révélé nôtre véritable action en ce monde fertile et à l'imaginaire libérale débridé vous êtes les bienvenus aussi ! Il va s'en dire que l'humour est banni et que tout doit être entendu au premier degré comme c'est la tradition sur AF.
Le titre du sujet fait un clin d'oeil à Asimov qui déduit une science, nommée "la psychohistoire", des contingences de son époque et qui est comme un fil rouge dans la trilogie. Il suggère (le titre du sujet) que les motivations de nôtre propre histoire sont ensevelies et peut être à tout jamais perdues pour nos civilisations. En ce sens je vous propose un "travail", non rémunéré, d'archéologie ontologique, pour retrouver cette histoire, ce projet.
Qu'on se le dise : la psychohistoire existe dans la réalité et il y a une branche en france dont l'activité est assez relative, je ne prends pas de risques en disant cela
Exemple de fondation : "lorsque vous entrez dans une grotte, la mécanique bactériologique se met en route et bientôt si vous pénétrez plus profond, ces minuscules êtres invisibles décideront de vôtre état en supprimant l'oxygène, condition sine qua non de vôtre existence… j'affirme qu'en plus d'être les véritables maîtres de cette grotte imaginaire, les bactéries régissent nôtre monde…"
C'est très court, j'en convient ! mais çà pourrait suffire comme introduction à la version "spoiler" plus argumentée dont vous pourriez doter vôtre "post" pour le rendre parfaitement vraisemblable. La vraisemblablitude étant une des contraintes de ce fil !
exemple :
Pour aller encore plus loin dans le sens esthétique de cette démarche un peu technique, je suis à la recherche du moyen pour permettre un suivi sous la forme de liens entre les posts qui constitueraient chaque "fondation" de ses auteurs afin de reconstituer la story (yeah!) complète ! je suppose qu'AF ne prend pas les hashtags ?
La politique, les sciences, les arts… sont les fondements essentiels de l'histoire de nos civilisations. Aussi il est bien vu d'y faire référence dès que possible. L'imagination apporte à mon goût la note principale à toutes nos mythologies personnelles. Trop de sciences inexactes, trop de politiques corrompues dans nos démonstrations argumentées rendent cette note trop salée. Attention aux drogues, attention aux yeux, restons amicaux et bienveillants ; je ne tiens pas à créér un défouloir de plus sur AF, même si je n'ai pas été exemplaire dans ce sens, désolé
Est ce que tout cela est clair ? en tout cas il ne fait aucun doute que c'est un peu lourd et que çà va faire fuir même les plus courageux
Les critiques seront les bienvenues, on a besoin de judas en cuisine… et même si je ne doute pas que ce sujet fasse un flop! j'adore les surprises !
J'ai hâte de vous lire my friends !
Tip : la balise spoiler s'obtient en passant en mode "BB code" accessible via vos "options" que je vous laisse chercher (en bas à droite)
[ Dernière édition du message le 30/05/2017 à 16:51:34 ]
oryjen
Je reviens étudier l'affaire plus longuement en début de soirée.
J'adore cette initiative!
La forme convenable/convenue du forum interdit hélas trop souvent d'épuiser un sujet.
Faisons le pari inverse pour une fois, sans craindre de se voir reprocher des "longueurs"...
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
BleuBlancJaune
Neurophage
En faite l'idée c'est d'écrire chacun une hypothèse principale, puis derrière de broder du texte autour.
Le tous avec un souci de cohérence et de "vraisemblablitude".
Avec comme thème l'écologie et notre future possible ?
BleuBlancJaune
Un atelier broderie où haute couture, chacun voit midi à sa porte !
[ Dernière édition du message le 30/05/2017 à 17:01:12 ]
oryjen
BleuBlancJaune, ton style fleuri semble me rappeler quelque chose, mais je me rappelle pas!
Tu étais quelqu'un ici dans une vie antérieure?
Tiens au passage, retire-nous cet accent circonflexe dans le titre: "Notre" ne prend l'accent que lorsque c'est "le nôtre" (ou au sud de Montélimar)![]()
Bon je tente une amorce: LES VOLEURS DE BETAIL.
Assez tôt dans ma chienne de vie, je suis tombé dans l'Illiade et L'Odyssée.
Le début de l'Illiade dresse le portrait d'une civilisation à son enfance. J'avais été frappé par des accents presque "néolithiques", (fantasmés évidemment, c'était bien avant l'écriture), en tout cas nettement tribaux!
Curieux raccourci, ça m'avait évoqué Lévy-Strauss, que j'avais lu très tôt... On trouvait Terre Humaine au bureau de tabac vers 1977... Un jour, accablé de ma propre inculture, et séduit par un sourire d'enfant sur une couverture de bouquin, j'avais acheté Tristes Tropiques.
Bref, ces anciens Grecs que nous révérons aujourd'hui comme fondement de la "sagesse" d'occident, ces gens obsédés par le compte, les chiffres, l'exactitude fantasmée d'une science sans cesse réformée pour inexactitude, ces gens-là qui sont les fondateurs sinon de notre civilisation du moins de notre forme de pensée, étaient obsédés par l'avoir.
On trouve au début de l'Illiade des récits d'homériques (sic...) rapines, rafles, raids, pillages.
On comptait l'importance d'un homme en têtes de bétail, voire en actions violentes propres à en acquérir.
Il s'était donc agi immédiatement d'établir des mathématiques subtiles, car on voit que très vite la thésaurisation les conduisit à la spéculation.
Notons deux points:
-Le besoin de compter, de calculer, n'émanait pas d'une quête du vrai. On dit que Pythagore avait beaucoup appris des druides. Eux s'occupaient du vrai. Par conséquent ils comptaient peu, et basaient leur pensée sur autre chose.
C'était un effort plein de vanité, une laideur d'esprits obnubilés par des chimères.
-Le vol de bétail n'est pas décrit comme une action moralement condamnable, mais comme un fait glorieux!
Ceci éclaire, je pense, pas mal de nos problèmes.
J'ai l'impression, en effet, que cette pensée peu susceptible d'amélioration (à peine née d'appétits grossiers, déjà elle connaissait son apogée) est toujours à l'oeuvre, et explique beaucoup de nos travers actuels, de nos misères collectives, ainsi que celles de la majorité des autres vivants qui ont à souffrir de notre insatiable folie accumulatrice.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 08:35:23 ]
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
BleuBlancJaune
J'ai tout saboté ! je sais pas l'enlevé cet accent circonspect ! cette langue me tue ! mais en te lisant je me dis qu'on à placé la barre trop haut - et je m'approprie un peu de ta célérité au passage![]()
Tu as su réunir le sens et sa forme en un même lieu, miracle !
Moi qui était aveugle, et tu m'as bien cerné, je peux de nouveau contempler, le temps d'une lecture, l'abondance d'esprit, tandis que la nuit tombe.
Alors, et pour faire redescendre l'esprit dans ses logements habituels, je vais faire un petit vers bien pédant pour ne pas effrayer plus longtemps ceux qui pourraient prendre ce topic pour un concours de littérature. Même si, et c'est l'idée, toute cette éloquence, toute cette générosité m'a parfaitement satisfait. On peut clore ce fil, pourquoi insister ? il ne viendra plus personne![]()
Savoir "dire" c'est le privilège de l'âge, tu l'as accepter… savoir recevoir c'est une culture, c'est une patience sans attente, j'en fais les frais souvent en mauvais gestionnaire
Savoir partager… c'est une autre histoire, que tu sais aussi raconter. Chapeau.
Mais bon on est sur AF, c'est la moindre des choses chez les artistes… non ?
Un dernier vers pour conter ta bataille héroïque contre nos chimères, je te le fais à la manière du grand Panoramix le légendaire poète gaulois…
-J'ai l'impression d'avoir ouvert une brèche dans le bleu Klein étrange de ce grimoire inepte à l'unique dessein de te voir cracher dans la gueule béante de Cassandre la profanée et dans nos bras, inerte. Ainsi le sort levé et la mort annulée par la récurrence de l'offense, nous l'avons entendu, parler d'avenir en vérité-s.-
C'est de la rigolade hein, du codage à l'ancienne
Ne te laisse pas séduire par l'éloge trompeuse, et voyons plutôt ce qui va surgir de cet horizon funèbre…
J'ai une question: J'aurais pas mal trucs à broder de mon côté sur les bactéries. On peut "spoiler" sur l'amorce d'autrui?
Si tu mets mon hashtag on fera comme si...
D'ailleurs, pour que le hashtag serve à quelque chose il faut le mettre à l'extérieur du spoiler
L'amorce courte est à l'extérieur, le gros du texte à l'intérieur
[ Dernière édition du message le 30/05/2017 à 23:49:26 ]
Neurophage
Du coup la forme serait la suivante :
#FondationX : Onanisme cérébrale sur AF
Clairement ici on aime se prendre la tête
Exemple des plus débiles, mais clarifiant la forme ?
oryjen
Ok c'est parti pour mon grain de sel à propos des bactéries:
#fondation1lesbacteries
J'ai entrepris depuis l'année dernière de lire tous les numéros à ma disposition afin de me faire une idée globale du problème, ayant été plusieurs fois moi-même témoin d'évènements aériens très étranges.
Le rapport avec les bactéries?
Tout est parti d'une discussion sur le fil de l'écologie. J'osai suggérer que peut-être, bien que nous nous prenions (comme sans doute les fourmis ou les ornithorynques) pour les rois de la Terre, nous ne sommes peut-être pas l'espèce dominante propriétaire des lieux, et qu'il est fort possible que nous l'ignorions...
J'avais à l'esprit les plantes, idée que je développerai plus tard dans une nouvelle "fondation".
Mais l'ami BleuBlancJaune à la faconde ramifiante, complexe et extraordinairement synthétique, s'est saisi, en préambule et en exemple de ce thread, de celle des bactéries...
Je n'ai pas son talent, et les idées affluent soudain de toutes parts pour alimenter ce torrent... je peine à saisir le bout de la pelote...
Les bactéries sont des organismes qui, malgré leur taille infime et leur structure unicellulaire, sont déjà d'une infinie complexité.
Nous n'en connaissons (comme de toute chose d'ailleurs) que ce que nous pouvons en observer de l'extérieur.
Outre que l'on est toujours l'infime de quelqu'un (oui, l'infirme aussi...
Libre à nous de les considérer comme basiques, et les nôtres
On ne sait rien de plus de la façon dont sont coordonnées ces actions basiques mais déjà très complexes, mais je me suis souvent dit, en observant le comportement des animaux (y compris sauvages) que nombre d'actes ne pouvaient avoir lieu sans intention, sans connaissance, sans représentation à l'avance (donc représentation symbolique) des gains à escompter, des dégâts à éviter, et des stratégies à mener, et donc sans la mémoire de tout ceci.
Il y a le "facteur temps", que nous oublions toujours, parce qu'on y trempe et qu'il nous semble naturel: Ce que nous étions et faisions la seconde d'avant disparaît à jamais... Nous traversons "le temps" à une allure folle, en permanence sur l'élan, sur le fil du rasoir (et pas toujours d'Occam), comme des oignons qui sans arrêt s'épluchent à l'extérieur et perdent quelque chose de ce qu'ils sont, tandis que le coeur grossit et régénère... Notre notion d'individu, de permanence identitaire, recouvre en vérité quelque chose de très curieux. Cette condition est évidemment partagée par l'ensemble des vivants, ce qui implique pour s'insérer en actes dans ce monde en perpétuelle fuite/régénération au moins quelques structure "mentales" ou "comportementales" proches parentes.
Nous partageons avec tous les vivants, de ce point de vue-là, bien plus que nous ne le pensons...
Les bactéries sont des vivants, et lorsque nous les observons nous constatons ces parentés.
Posons quelques points essentiels:
-Les bactéries, de fait, ont à la reproduction un rapport tout à fait différent du nôtre. Elles se répliquent à l'identique, par copie et division. Elles ont donc à la naissance et à la disparition un rapport lui aussi différent (je ne parle pas ici des éventuelles représentations qu'elles en ont, dont évidemment on ne peut rien savoir... je parle factuellement de ce qu'implique comme emprise au monde le fait de n'avoir ni à naître ni à mourir). Elles ont par conséquent au temps et probablement à l'espace un rapport lui aussi différent.
-Notre façon de concevoir le temps et donc l'espace est bien évidemment conditionnée par la façon dont nous les percevons. L'idée de séparation, de localisation spatiale sur laquelle toute notre vie est basée ignore peut-être des liaisons, une unité opérées dans la quatrième dimension.
Rêvons que les bactéries, qui ont un rapport à l'espace et au temps différent du nôtre, ne soient divisées en entités distinctes que selon notre cécité relative, conditionnée par... notre condition, et très précisément, par ce rapport particulièrement étrange que nous avons à l'espace-temps.
-Notre existence en tant qu'individus est indiscernable aux bactéries. Pour elles nous sommes un milieu; leur "environnement"...
-Pour une bactérie interspécifiquement transmissible, la distinction pour nous essentielle entre un homme et un ver de terre n'existe pas. Il y a continuité de milieu.
-Pour une bactérie, la frontière pour nous psychologiquement essentielle entre ce qui est soi et ce qui n'est pas soi, je parle ici de la distinction entre l'intérieur de soi, qui EST soi, et l'extérieur qui n'EST PAS soi (et est donc AUTRE), n'a aucune réalité: De nombreuses bactéries sont capables de se fixer indifféremment dans un organisme vivant ou sur des poussières, changeant ainsi facilement d'"hôte" et réalisant la contagion. Il y a là encore continuité de milieu.
Pour une bactérie, un homme en tant qu'entité agissante est absolument transparent, inexistant. En tant que représentant d'une espèce, c'est encore plus cocasse. En tant que Roi de la Création, c'est évidemment risible...
Bien sûr nos actes peuvent avoir des conséquences sur leur existence (via les moyens antiseptiques que nous avons développés), mais nous avons appris cruellement que les leurs aussi. Dans les deux cas, les incursions de l'un sur l'autre prennent des allures de catastrophes naturelles, liées au milieu.
-Pour un chaman, l'individuation est une illusion superficielle, qui recouvre une unité spécifique: On se relie spirituellement à l'esprit commun de l'Aigle, de l'Ours, du Loup etc... Il y a aussi pour eux, accessible à l'aide de rituels et de substances ayant entre autres particularités la capacité de modifier la perception de l'espace et du temps (voyez, je suis toujours sur mon erre, et je n'oublie pas les ovnis...), un esprit commun de l'Homme...
Cet "esprit commun", à l'état de veille ordinaire, l'individu humain n'en a aucune connaissance, aucune perception, bien qu'il y participe en quelque sorte comme "cellule constitutive de base".
Ainsi l'ensemble des activités mentales humaines déterminerait, sur un plan spatio-temporel différent, l'existence d'une sorte de "méta-humain" qui a peut-être, ou n'a peut-être pas (je l'ignore, si quelqu'un a des éléments de certitude à ce sujet, je suis preneur) la possibilité d'influencer l'individu.
Voyez comment, par une démarche certes hautement spéculative, mais restant d'inspiration "scientifique", on n'arrive pas loin du religieux... Mais j'en reste là pour l'instant sur ce volet. Pour ceux qui veulent aller plus loin, voir l'histoire du Simorgh dans le Parlement des Oiseaux, du soufi Attar.
-Après il y a la question d'échelle, qui a son importance: Du point de vue de la grandeur des populations, les bactéries sont beaucoup plus considérablement représentées que les hommes.
Si jamais il se dégageait, au niveau de l'unité dans l'espace-temps, une sorte de "méta-individu bactérien", et ceci selon les diverses espèces, qui sont nombreuses (!), il y a des chances que ce soit lui le Boss du niveau final, et non pas nous.
Quid du rapport éventuellement hiérarchique (on adore ça!) entre le méta-bactérien et le méta-humain, s'ils existent?
Personnellement, je pense que c'est une idée stupide: Si cette affaire a la moindre existence, elle brosse davantage le portrait de l'imbrication harmonieusement fonctionnelle de différentes entités à différents niveaux, que celui, bêtement transposé du niveau individuel qui nous aveugle, d'un étagement hiérarchique.
Mébon...
Et les ovnis?
La lecture au long cours de ma collection de Lumières Dans La Nuit (j'en suis à l'année 1994) semble commencer à dégager une idée globale du phénomène assez éloignée du classique scénario extra-terrestre.
Les témoignages se comptent par centaines de milliers depuis, grosso-modo 1880. Antérieurement, on peut sans doute y rattacher pas mal d'apparitions religieuses, parfois massives (des assemblées de plusieurs centaines de milliers de personnes à Fatima), et suscitant d'ailleurs dans la plupart des cas une très ferme réticence des autorités religieuses.
On mettra là-dedans la proportion que notre mauvaise foi voudra bien d'erreurs d'interprétation, de canulars, de résultats de beuveries, de moutonnisme soucoupique, mais faut quand même pas pousser Mémé dans les orties: Bon nombre d'observations sont le fait de personnes incultes et illettrées n'ayant jamais de leur vie entendu parler de soucoupes ou de science-fiction, de techniciens, de scientifiques, d'agents de la force publique, voire même de hauts responsables. Il y a quelquefois des traces, des séquelle physiques, y compris des choses extrêmement étranges comme un homme réapparaissant deux heures après disparition avec une barbe de quinze jours, ou des femmes dont l'annulaire droit se remet à pousser et rattrape le majeur en quelques semaines après une observation d'ovni (photos à l'appui). Tout ceci assorti d'expertises psy, de passages au détecteur de mensonges (aux USA), de régressions hypnotiques, etc...
Le comportement très étrange des autorités dans les pays technologiquement développés au sujet des témoignages-ovnis (qui sont à la fois ou tour-à-tour selon les lieux et les périodes officiellement enquêtés/ridiculisés/soumis au secret sous la menace) pourrait donner à penser que le phénomène est secrètement identifié et admis comme réel, et en même temps utilisé comme écran pour développer une technologie avancée bien terrestre... Mais de bunking en debunking, je dois dire que je m'y perds, car on dirait que certains soufflent le chaud pour cacher le froid qui cache encore autre chose... le tout nettement amplifié par Internet depuis 20 ans...
Brèfle, si l'on se base sur les cas qui paraissent sérieux, on a le sentiment qu'une intelligence invisible nous joue avec une certaine maladresse une comédie changeante dans les formes (de l'intervention divine antique et moyen-âgeuse aux engins dignes de Robur le Conquérant vers 1880, aux soucoupes conduites par des martiens vers 1950, etc...) mais identique dans l'impact sur les consciences des témoins: Arrêtez vos conneries, on vous surveille! Nous sommes la puissance, si vous continuez ça va chier!
-Le phénomène a la faculté de manipuler l'espace et le temps.
-Il est capable de matérialiser des objets, de façon quelquefois durable, mais très souvent évanescente en quelques minutes ou quelques heures (échos radar ou prélèvements de matières issues du phénomène qui disparaissent en quelques heures de récipents hermétiques).
-Il est aussi capable de manipuler les esprits (cas de groupes dans lesquels certains voient et d'autres ne voient pas... ou observation par un pilote d'avion mais rien au radar pour la tour de contrôle...)
-Il semble très nettement puiser ses "thèmes" dans l'imaginaire dominant du moment.
-Les "occupants" se livrent à d'absurdes simulacres de prélèvements, ou marchent sans toucher le sol, ou affectent des formes très grossièrement humanoïdes qui puent l'imitation mal réussie. Quelquefois ils parlent aux témoins et leur tiennent dans leur langue maternelle des propos sans suite, ou appelant à l'"harmonie", à la non-violence et autres bisounourseries, chargent des bergers, des pêcheurs illettrés d'alerter l'opinion mondiale, etc...
Et si les bactéries...?
Plus tard je vous ferai la même avec les végétaux...
Bisous.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 11:44:32 ]
Neurophage
C'était un exemple... que j'ai tenté de rendre fun et avec un poil de 2° et d'ironie tant je m'inscrit dans pas mal de mes démarches dans cet "onanisme" j'aime la pratique et compte bien participer.
De plus la lecture est loin d'être désagréable
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 15:50:59 ]
Neurophage
#Fondation3 Virus
Avant propos:
Le lien entre le nom de la fondation et ce 1er jet n'est pas claire... l'idée c'est de développer au fur et à mesure.
Ne voyez pas de jugement personnel dans mes écris, je m'inclue dans mes propos.
Il est chez l’homme deux particularités qui me fascine : son imagination, et la prétention qui en découle. C’est cette même imagination qui nous permis de mettre des mots sur des concepts qui pourtant nous dépassaient, et cette prétention qui nous fit croire que ces mots pouvaient être des vérités.
Dans nombre de réflexion ou de débat reviennent perpétuellement des mots, qui pourtant tel des point Godwin closent le débat de par leur absence de contenue concret.
Des concepts, comme Dieu (in-concret de par son concept, et de plus in-expérimentable), mais d’autre bien plus insidieux comme le bien et le mal, voire la nature. Les définitions même de ces mots ont une fâcheuse tendance à se renvoyer la balle, en fonction de l’éducation ou de la culture de l’orateur.
C’est la toute la prétention de l’homme : de croire que ses concepts imaginaires ont une influence sur le monde. Il ne faut pas se méprendre, c’est l’homme qui créa dieu à son image avec les mêmes doutent et la même facilité déconcertante à décréter ce qui est naturellement bien et mal. Et pourtant, sans bien et mal, plus de raison et de tort et donc plus de débat… juste des questions. Et justement objectivement que fait l’homme que ne fait pas la nature, et est-il réellement prétentieux de croire que l’homme peut faire plus que la nature? Nature qui de par sa définition est omnisciente et omnipotente, d’autant qu’elle est applicable à l’infinité du possible dans notre univers.
Prenons un cas concret, celui du virus, moins encore qu’une bactérie de par son codage génétique. Le virus détruit son hôte sans regard ni conscience dans le simple but de se reproduire, celui-ci modifie grâce à son ARN le code même des cellules qu’il infecte, les reprogrammes à sa guise fessant fit des conséquences.
Celui-ci (inconsciemment ?) mute et évolue, s’adapte, et parfois disparait simplement. Pourtant de par sa simplicité de forme et de fonctionnement le virus semble être parfaitement naturel… et ce même si celui-ci détruit aveuglément son habitat. Pourtant au regard de l’humanité les virus sont classifiés comme dangereux, nocif, mal, à éradiquer.
Dans une société ou de plus en plus la condition des autres espèces nous importe, et où nous développons une volonté plutôt singulière à conserver la biodiversité, ceux qui gardent bien au chaud dans des chambres froides les pires virus de l’humanité sont bien souvent considéré comme fou et ne répondant pas à l’éthique, et par extension à une certaine forme de volonté naturelle.
Devrions-nous donc sacrifier quelques humains au VIH, ou à la Grippe Espagnole sous prétexte de biodiversité ? Le fait de vouloir conserver une certaine biodiversité a-t-il un précédant naturel, ou sinon est-ce un raisonnement contre nature, et donc à bannir ? Est-ce réellement le propre de l’homme que de modifié son environnement de manière drastique ?
Qu’en penseraient les algues de l’aube de l’humanité, lorsqu’elles participèrent à grand coup de synthèse à la création de notre atmosphère.
Finalement la seul chose qui nous différencie du virus, est que nous avons posé un mot sur un concept qui nous dépasse, faussant nos jugements mais heureusement amenant un questionnement à certain d’entre nous. Mais en dehors de cela… n’avons-nous pas la même énergie primordiale qu’un simple virus ? Simplement nous reproduire le plus longtemps possible quel qu’en soit la façon ?
Voilà pourquoi je pense que le naturel fausse la vision que nous portons sur la science, la consommation de biomasse, et l’écologie. Nature création prétentieuse de l’homme dans l’unique but de lui donner l’impression de supériorité sur l’environnement. Surtout à une époque où les faits nous prouvent que nous lui sommes intimement liés, trop à mon avis pour ne pas en faire partie. Tel le virus que notre action soit consciente ou inconscient nous cherchons simplement le meilleur moyen de survire et de nous reproduire, rare vérité acceptable de notre monde.
A suivre …
Note sur la #Fondation1 bactérie par Oryjen.
J’aime beaucoup ton approche, néanmoins j’ai deux trois points sur lesquels j’aimerais rebondir:
- J’ai eu l’impression que tu négligeais totalement l’énorme % de bactérie lié à l’écosystème humain (peut être juste une mauvaise interprétation de ma part), et donc utile pour le fonctionnement de notre organisme, voir intimement lié, ou plus encore en symbiose.
- A propos du mode de reproduction des bactéries, peut ont réellement considérer qu’elles ce répliquent à l’identique au vue des divers mutations génétique possible, (utilisation de plasmides, mutation, ADN de virus bactérien, recombinaison génétique, transfère génétique … y en a plein d’autre, je ne les connaissais pas toutes avant de vérifier si je ne disais pas une connerie).
Finalement c’est l’expérience du bateau de Thésée, la division de la bactérie ne peut se faire que si elle a accumulé ou synthétisé via des éléments extérieurs suffisamment de nucléotide, donc des éléments du milieu extérieur. Sur quelques générations de bactérie quel est finalement la part restante atomiquement parlant de la bactérie originale ? Sur des milliers ? Il restera toujours quelques nucléotide originel par effet de la moitié de la moitié de la moitié (et encore au vu des éléments complémentaire entrant dans la division des procaryotes ce n’est pas sure voir plus haut).
Reste donc à savoir si l’énergie du vivant qui constitue un individu, appelons la protoconscience, peut être issu d’un simple atome, ou de quelques choses d’autre plus imperceptible.
Du coup on ne peut pas parler de plusieurs êtres « immortel » ou « intemporel ». On peut parler néanmoins d’une conscience bactérienne supérieure qui la offre beaucoup plus de place à la spéculation, de même pour son rapport au temps.
En conclusion
Et si LA bactérie.
Question con, peut on ce lâché et balancé un peu de fiction (tout en gardant une cohérence avec la fondation) ? Ou doit on rester dans le style essai philosophique ?
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 17:08:12 ]
oryjen
Réponse à tes notes:
Oui j'aurais voulu développer davantage l'aspect des bactéries en symbiose avec l'homme, mais j'ai eu du mal à tenir plusieurs fils de pensée à la fois et à les articuler entre eux. J'avais projeté de développer celui-ci lors de la conception première, puis je n'en ai pas été capable et il m'a échappé en cours de rédaction...
Il y a là en effet un contact permanent, intime, et s'il existe quelque chose comme la "méta-bactérie" dont je parle, il est probable que voici le biais par lequel éventuellement elle tente de peser sur nos esprits...
Si tu as suivi mon développement, tu as vu qu'en effet je considère la bactérie au singulier "sur un certain plan", à un méta-niveau (hypothétique). L'affaire s'articule avec le rapport, différent du nôtre, qu'elle entretient avec l'espace et le temps, du fait de son mode de génération particulier.
Notes sur #Fondation3 Virus:
-Entièrement d'accord avec toi sur la déification de la nature, ou du moins sa personnification par beaucoup de gens, y compris parmi ceux qui se croient, du fait d'une référence naturelle, dégagés du spirituel: Ce réflexe est de type purement religieux, voire magique. Certaines postures ont la vie dure... à moins qu'elles ne nous soient... naturelles?
-Les concepts imaginaires de l'homme ont un impact sur le réel, ne serait-ce que par le biais de la forme concrète que prennent ses réalisations technologiques. Le bulldozer est le produit de l'imagination humaine. Il lui procure les moyens de modifier profondément le réel, et même, on y revient, ce qu'il appelle "la nature".
Il y a sans doute un autre biais par lequel l'imaginaire humain (ou du moins l'intention, même vague) agit directement sur le réel: Qui a étudié les rapports de gendarmerie du Commandant Tizané ne peut douter de la réalité des phénomènes dénommés "poltergeist": Pluies de pierres (plusieurs tonnes!) à l'intérieur d'habitations, déplacement, destruction de mobilier, création de matière, modification de la structure moléculaire de minéraux qu'il atteste avoir vu se glisser sous la fente des portes pour ensuite, une fois à l'intérieur, reprendre leur forme naturelle pour aller frapper des objets ou des personnes... etc.
Il s'agit de phénomènes extrêmement sérieux, attestés sous l'autorité de sa fonction par un officier de gendarmerie, et qui sont toujours liés à la présence d'un adolescent perturbé (ayant subi des violences physiques ou morales, s'étant mal développé à cause de contraintes psychologiques mal vécues (pas toujours par la faute des proches: on cite des troubles liés à la mort prématurée d'un jumeau in ou ex utero par exemple).
Tout ceci devrait nous conduire à l'étude, non à la moquerie et aux oeillères trop commodes. Il y a probablement continuité entre l'esprit et la matière, qui, à un certain niveau, sont tous deux des phénomènes énergétiques. Il n'est d'ailleurs pas impossible que certaines entités (peut-être du type dont on parlait plus haut) en soient les vecteurs.
A propos de ta critique de la morale (bien et mal), je crois qu'il faut clairement distinguer la morale inculquée par une autorité sociale, visant à pérenniser certaine forme de société y compris en rendant caduque la critique d'inacceptables déviances, ET un sentiment "naturel" du bien et du mal, issu de la perception souvent inconsciente du mode naturel d'agencement des éléments dans le monde, ressenti subjectivement comme "harmonie". Cette dernière chose, personnellement, j'y crois dur comme fer.
Infliger la souffrance est universellement considéré comme "mal", y compris par ceux qui s'en affranchissent à des motifs techniques, politiques, ou sociaux: la référence est immuable, quelle que soit la distance à laquelle on s'autorise à s'en placer.
De même que soulager la souffrance est un bien.
Le fonctionnement efficace de quoi que ce soit, y compris si l'on n'y est pas impliqué, est considéré comme un bien, tandis que la désorganisation, le morcellement, le chaos (ainsi que tous leurs avatars psychologiques, symboliques ou moraux) sont considérés comme un mal.
L'esprit des hommes et de très nombreux animaux est façonné à l'image de ce qu'il perçoit du monde.
Toute déviance par rapport au modèle signale une pathologie.
-Une précision technique sur un point que j'ignore tout à fait: le virus reprogramme-t-il la cellule "à sa guise" (notion de libre-arbitre ou d'intention), ou sa présence elle-même, d'un simple point de vue fonctionnel, provoque-t-elle cette reprogrammation selon un mode induit, disons, "mécaniquement"?
J'ai eu de nombreuses discussions avec ma femme (qui est scientifique) au sujet des virus. Même si leur influence sur les organismes rappelle par certains aspects celle qu'exercent les bactéries, il n'est pas clairement établi qu'ils puissent être rangés parmi les vivants...
-
Nature création prétentieuse de l’homme dans l’unique but de lui donner l’impression de supériorité sur l’environnement.
D'accord avec ceci, si l'on parle de l'idée de nature entendue au niveau de réflexion le plus indigent, qui est le niveau habituel du langage courant, du politique clientéliste (qui a toujours intérêt à caresser l'abruti dans le sens du poil), et hélas de l'immense foule d'idéologues plus ou moins bien grimés en philosophes...
Et sur l'amorce:
Des concepts, comme Dieu (in-concret de par son concept, et de plus in-expérimentable)
Ce dernier point est conforme à l'expérience de la masse des incroyants et même des croyants, mais non-conforme à celle des mystiques qui, quelle que soit leur obédience, se définissent justement par la possibilité qu'ils attestent de faire l'expérience directe du contact avec le divin.
Chose qui bien évidemment résiste à toute tentative d'analyse ou d'expression, puisqu'ils indiquent tous qu'elle ne ressort pas de la pensée articulée.
Les soufis utilisent à ce sujet la métaphore du "goût" ou du "parfum".
"Qui a goûté connaît; qui n'a pas goûté ne connaît pas". Rumi.
J'adore ce thread!
La forme que tu as trouvée, bleuBlancJaune, en dissociant le corps de l'argumentaire des commentaires grâce à la balise SPOILER, incite à la lecture attentive et à la réflexion, au lieu des pseudo-débats auxquels on assiste d'ordinaire, qui ne sont guère autre chose que des querelles de chiffonniers.
Trait de génie! Merci à toi.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 01/06/2017 à 11:16:26 ]
Neurophage
Infliger la souffrance est universellement considéré comme "mal", y compris par ceux qui s'en affranchissent à des motifs techniques, politiques, ou sociaux: la référence est immuable, quelle que soit la distance à laquelle on s'autorise à s'en placer.
De même que soulager la souffrance est un bien.
Universellement, pas forcement, l'effort physique procure une souffrance que certains affectionnent, d'autant plus pour les sports de combats ou d'endurance, et que dire du BDSM ?
L'un est socialement accepté l'autre moins.
De même longtemps dans l'histoire infliger la souffrance n'était pas forcement connoté au mal, de même que s'infliger de la souffrance.
Dans les rituels tribaux (notamment de passage) la souffrance, peut être une preuve de courage (cicatrice, torture, tatouage). Sans parler de la juste souffrance infligé par la vengeance, ou la prétendue "supériorité".
Pour beaucoup le système carcérale n'est pas la principalement pour aider l'inculpé, ni même pour tenir à l'écart de la société un être qui ne pourrait s'y adapter mais avant tout pour punir par la souffrance (psychologique de nos jours via l'enfermement et la privation de liberté).
Le fonctionnement efficace de quoi que ce soit, y compris si l'on n'y est pas impliqué, est considéré comme un bien, tandis que la désorganisation, le morcellement, le chaos (ainsi que tous leurs avatars psychologiques, symboliques ou moraux) sont considérés comme un mal.
D'où le problème de considération, le chaos est considéré comme mal, pourtant la mutation cellulaire à l'origine de la vie répond de nos connaissances à ce principe. La stabilité comme bien, pourtant un système stable et l'assurance de la fin de toute forme de vie (plus de chaleur, plus d'échange d'énergie).
Mais je me garde le Chaos pour une fondation spéciale
Ce dernier point est conforme à l'expérience de la masse des incroyants et même des croyants, mais non-conforme à celle des mystiques qui, quelle que soit leur obédience, se définissent justement par la possibilité qu'ils attestent de faire l'expérience directe du contact avec le divin.
Par expérience j'entendais mesurable et répétable, c'est a dire que la question reste et à mon avis restera longtemps en suspend, et tout avis tranché sur le sujet ne reste qu'une croyance.
Pour ma phrase sur l'imagination je pense qu'elle n'est pas claire.
de croire que ses concepts imaginaires ont une influence sur le monde
Manque un mot en effet, il faut comprendre une influence positive ou négative sur le monde, ou pour pousser le bouchon bienfaitrice ou malfaisante. (j'hésite à éditer du coup).
#Fondation3 Virus
A la frontière du vivant.
Sur la question de l’appartenance du virus au vivant il y a plusieurs points qui rendent cette entité difficile à cerner.
- Elle est inerte tant qu’elle n’a pas trouvé d’hôte.
- Elle ne possède pas de matériel duplicateur, seulement de l’ARN ou de l’ADN qu’elle injecte à l’hôte piratant son système duplicateur.
- Note importante, comme pour les bactéries la copie simple de l’ADN ne suffit pas, le virus va aussi ordonner de par son codage la fabrication de protéine nécessaire à son enveloppe.
- Elle semble fonctionnée sur un principe mécanique, « inconscient » dans le sens où elle n’a aucun métabolisme et n’utilise aucune énergie (hors de la cellule hôte)
- Elle peut muter, évoluer.
A mon sens la fonction de reproduction définie le vivant, d’autant qu’elle intègre la particularité de pouvoir muter, évoluer s’adapter. Ce n’est pas l’avis majoritaire qui tend à dire que la simple reproduction ne suffit pas, qu’il faut la présence d’un métabolisme.
Pourtant les virus sont apriori aussi vieux que les bactéries. Ils sont la dès la soupe primordiale. Il possède le même schéma basique issu d’acide complexe et de protéine.
On est donc bien à la frontière du vivant.
Ce qui est intéressant dans le virus, c’est sa condition, incapable d’agir et pourtant toujours là depuis l’aube de la vie. Détruisant le vivant aveuglément pour se reproduire et pourtant… apriori aucune espèce n’a finalement succombé totalement par l’action des virus.
Finalement les Virus sont les premiers ingénieurs génétiques capables de reprogrammer le système de duplication cellulaire… mais si ceux-ci ne sont pas « vivant » alors quel sont ces étranges outils ? S’agit-il simplement d’un régulateur du vivant ?
Ces choses si infimes et insignifiantes, et pourtant pillant les ressources cellulaires jusqu’au bout, jusqu’à l’explosion, seul moyen pour leurs enfants d’à leur tour vivre et ce reproduire.
Et dans l’immensité du vide, comme perdu à la dérive, impotent, et ignare de leur existence, bientôt un nouvel être succombera piraté de l’intérieure, sans scrupule ni remords. Leur pardonnera t’on tous ces morts sous prétexte qu’ils sont naturels, et de surcroits nos ainés.
oryjen
Universellement, pas forcement, l'effort physique procure une souffrance que certains affectionnent, d'autant plus pour les sports de combats ou d'endurance, et que dire du BDSM ?
L'un est socialement accepté l'autre moins.
De même longtemps dans l'histoire infliger la souffrance n'était pas forcement connoté au mal, de même que s'infliger de la souffrance.
Dans les rituels tribaux (notamment de passage) la souffrance, peut être une preuve de courage (cicatrice, torture, tatouage). Sans parler de la juste souffrance infligé par la vengeance, ou la prétendue "supériorité".
Dans tout les cas que tu cites, la souffrance fonctionne symboliquement comme un mal qu'il s'agit de surmonter, transcender, sublimer... ou conçue comme outil de transgression, de subversion.
Si la souffrance était conçue en elle-même comme un bien, aucun de ces actes n'aurait le moindre fondement. (pardon
Par expérience j'entendais mesurable et répétable, c'est a dire que la question reste et à mon avis restera longtemps en suspend, et tout avis tranché sur le sujet ne reste qu'une croyance.
Dans le discours spirituel, il y a (et il y a toujours eu) une différence essentielle entre croyance et expérience.
En gros, le croyant et l'incroyant sont égaux par le fait qu'ils n'ont pas connu l'expérience. Le croyant ne fait que supposer, généralement par envie de trouver du sens, ou par obéissance à une autorité.
Le contenu de l'expérience, quant à lui, n'est évidemment ni mesurable ni reproductible, et est indicible.
On a pourtant vu souvent la transformation spectaculaire de personnes s'étant dites "touchées".
Notes sur l'ajout à #Fondation3 Virus:
Ce qui est intéressant dans le virus, c’est sa condition, incapable d’agir et pourtant toujours là depuis l’aube de la vie.
Les pierres aussi...
Finalement les Virus sont les premiers ingénieurs génétiques capables de reprogrammer le système de duplication cellulaire… mais si ceux-ci ne sont pas « vivant » alors quel sont ces étranges outils ? S’agit-il simplement d’un régulateur du vivant ?
Comment poser ces deux dernières questions sans présupposer un dessein?
Un "outil" a une fonction, un usage, déterminé par un besoin et un projet.
Quant au régulateur, soit il assume lui-même cette fonction, il est alors le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet; soit il a été conçu et mis en fonction de manière adéquate par une conscience qui est elle-même le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet.
Sinon on ne peut appeler cette fonction "régulation".
Comment faut-il l'appeler alors?
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 02/06/2017 à 19:40:44 ]
Neurophage
Je suis pas certain, il doit y avoir un rapport de plaisir mutuel partagé (enfin si on ne reste pas dans la définition pérave qu'en donne 50 nuance de gris).
Et du coup l'exemple du système carcéral ?
Si on prend la masturbation ou l'homosexualité, longtemps (et encore hélas) cela à été considéré comme mal, et maintenant on commence à peine à l'appréhendé comme au moins neutre. Quelques études commence à aller vers la positif (pour la masturbation féminine c'est encore plus complexe, #hystérie), notamment sur la régulation sociale chez les animaux et humain et l'homosexualité.
Et encore l'homosexualité par exemple au Japon pendant un certain temps, durant l'époque Romaine, pouvait être perçu comme une valeur positive (au profit du dénigrement des femmes certes), preuve qu'en fonction de la culture ces valeurs fluctuent et ne sont donc pas universelles.
ou le témoignage d'une expérience
Non le témoignage de suffisamment d'expérience suffisamment documenté et reproductible.
On a pourtant vu souvent la transformation spectaculaire de personnes s'étant dites "touchées".
Recombinaison neuronale suite à un évènement traumatisant ?
Pour l'histoire des cailloux tu la sors un peu du contexte
Un "outil" a une fonction, un usage, déterminé par un besoin et un projet.
Quant au régulateur, soit il assume lui-même cette fonction, il est alors le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet; soit il a été conçu et mis en fonction de manière adéquate par une conscience qui est elle-même le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet.
Sinon on ne peut appeler cette fonction "régulation".
Comment faut-il l'appeler alors?
Outil oui, cela implique un dessin plus grand, pour la régulation pas du tous (l'opposition est la justement), ton corps à plein de fonction régulatrice, à moins que cela implique que tous soit lié à un grand architecte mais je ne crois pas que c'était le sens de ton propos.
Pour faire simple, les virus ont une fonction régulatrice des autres formes de vie car si cette fonction n'était pas là la vie serait éteinte et on en parlerait simplement pas... utilises le terme inhibiteur si tu préfères.
BleuBlancJaune
Et puis plus rien !? parce que je n'aurais pas entretenu le feu divin ?
Alors vous êtes retourné aux résolutions symptomatiques et au greenwashing ? je vais aller voir sur le pub de l'écologie pour m'assurer de tout çà !
Neurophage c'est excellent… je ne savais même pas que les virus étaient des "morts-vivants" !
Oui Neurophage on a le droit à la fiction (comment faire autrement ?)
J'attends la suite Oryjen… tu en es à quelle année dans tes revues sur le phénomène ovni ?
Ce fil aura au moins permis de relancer le tien !
Je "prépare" (mensonge) la suite de mon récit...
[ Dernière édition du message le 22/08/2017 à 10:04:57 ]
oryjen
J'en suis à 1996.
J'ai l'impression que ça se précise, mais c'est sans doute illusoire, car une interview récente trouvée sur Youtube du rédacteur en chef de la revue à l'époque donne une "conclusion" toute différente: Le bonhomme avoue, désolé, qu'au bout de 70 ans d'enquêtes rigoureuses et de supputations tous azimuths, l'ufologie a échoué à renverser de pot-aux-roses.
D'après lui, on a pu établir qu'il y a effectivement quelque chose, mais impossible de savoir quoi exactement.
Du coup j'aurais du mal à me lancer dans une proposition crédible...
Vers 1995, Jean Sider, un spécialiste français extrêmement pointilleux de la recherche outre-atlantique, jusque-là fervent partisan de l'hypothèse extra-terrestre, rend les armes, acculé par la force des faits. C'est très intéressant à observer, parce que le type nous montre qu'il est conduit par la rigueur de ses méthodes d'analyse à renoncer à une position qu'il considérait et présentait jusque là comme purement basée sur l'objectivité, et qui du coup apparaît soudainement comme une croyance.
Pardon, je n'ai pas répondu à la question de neurophage à propos du "BDSM". J'ignorais le sens de cet acronyme. Après enquête, il m'a semblé que se pointait la bonne vieille querelle de chiffonniers qu'on avait jusque là réussi à éviter ici. D'autant que dans le fil de l'argumentation, la question m'a semblé brusquement très accessoire.
A propos des virus, je pense fermement que sans référence a priori à un dessein, on ne doit pas parler de "fonction" régulatrice, mais d'"effet" régulateur.
La nuance me semble d'importance!
Parler de "fonction" introduit de facto la référence à un dessein. Impossible autrement d'un point de vue sémantique.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Neurophage
oryjen
Ok.
A supposer qu'on leur confère une sorte de libre-arbitre quasi divin, concernant la quéquette et tous les orifices (naturels ou aménagés), qui sont précisément le siège de tout sauf le libre-arbitre..
Hum...
Passons.
Que la sensation de plaisir ait à passer par la souffrance, j'y vois une exception patente à l'un des tropismes essentiels que partagent toutes les espèces vivantes, et qui modèle les comportements à long terme et à grande échelle des populations: la souffrance est ce qu'on cherche à éviter.
Doit-on donc voir ici un indice qui indiquerait que l'homme, conformément à une grille de lecture religieuse monothéiste de l'existence, est posé là comme exception à l'ordre naturel courant? Qu'il est d'essence différente?
Crotte de nez, ça me ferait mal!
La solution me semble infiniment plus prosaïque: On observe de ces comportements chez des animaux placés et maintenus dans des conditions contraires à leurs besoins. Ils signalent une situation pathologique.
On voit aussi des gosses battus rechercher, en guise de considération et de lien affectif, les coups et la souffrance.
On prétend à bon compte qu'ils y prennent plaisir... C'est l'argument courant de leurs bourreaux quand ils se font pincer et qu'ils ont à répondre de leur crime.
Par conséquent je ne vois à ces comportements que des explications qui donnent à réfléchir globalement sur les contextes dans lesquels se déroulent, en moyenne, les vies humaines dans nos civilisations finissantes...
Mais bien évidemment, il ne s'agit pas ici de ma part d'une condamnation morale. Étant un être de raison civilisé, je reconnais à chacun la liberté totale dans son intimité, à condition de ne pas attenter contre son gré (ou par sujétion frauduleuse) à l'intégrité et à la liberté d'autrui.
Ca va être des hauts cris, je le sens, et nous voilà partis dans la charrette des chiffonniers...
Mais je n'en serai pas passager.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 26/09/2017 à 19:25:16 ]
Neurophage
Si
la souffrance est ce qu'on cherche à éviter.
Comment expliquer la reproduction, qui est aussi un "dogme universel à la vie".
La reproduction chez beaucoup d'espèce passe au moins deux fois par la souffrance. Lors de la phase d'accouplement, un manque de tact (cas d'encore beaucoup trop de mal humain) un pénis rugueux (cas des félins), ou pire un pénis dard comme pour les punaises de lit (à condition d'un système nerveux suffisamment complexe pour appréhender la douleur), ne semble pas ce placé du coté de l'agréable. Pourtant un savant cocktail chimique de phéromone et d'hormone assurent la fonction reproductrice chez ces espèces.
L'accouchement, est pour beaucoup d'espèces douloureux, et est encore une fois la clef de voute d'une grosse partie du vivant.
On voit aussi des gosses battus rechercher, en guise de considération et de lien affectif, les coups et la souffrance.
On prétend à bon compte qu'ils y prennent plaisir... C'est l'argument courant de leurs bourreaux quand ils se font pincer et qu'ils ont à répondre de leur crime.
Oui clairement, mais ce n'est pas qu'un problème de bourreaux, je n'aborderais pas ici certain point trop complexe et choquant, mais globalement, la complience du cerveau humain est étrange et mal connue...
Exemple, le syndrome de Stockholm.
Souffrance et plaisir, ne sont que des moteurs... et comme un moteur ils ne sont pas la causalité des actions, mais un élément de la chaine. Et en fonction de l'environnement et du moment donné les deux moteurs sont essentiel.
De plus au cours de l'évolution du vivant, je ne sais pas à quel moment la notion de souffrance et de plaisir est arrivé (architecture cérébrale suffisamment complexe pour générer douleur et plaisir), mais certainement pas depuis le début... ce qui rend ce moteur utile mais pas indispensable au vivant.
Donc pour en revenir au sujet.
Si
Infliger la souffrance est universellement considéré comme "mal"
Alors la fonction reproductrice amenant souffrance potentiel à la procréation et souffrance assuré à l'accouchement (ou la ponte même) est mal. Sachant que dans beaucoup de cas la reproduction naturelle est plus ou moins issue d'un viol, considéré universellement comme "mal"... doit on en conclure que nous ne devrions pas nous reproduire ? Encore un paradoxe.
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 27/09/2017 à 21:22:13 ]
Neurophage
De plus la douleur vue de manière pragmatique permet d'éviter de trop pousser le corps dans ces limites, et donc trop le détruire. La classer dans la rubrique très subjective de ce que l'homme appel "mal" c'est à mon avis un biais cognitif lié a notre condition d'homme qui souffre, sans se rendre compte que cette souffrance est un moteur essentiel au fonctionnement de notre espèce.
BleuBlancJaune
... ensuite la légende s'est perdue, on est passé au pangolin, puis c'est devenu une expérience de labo... non mais... n'importe quoi !
Si nous sommes encore en vie et alors que la guerre s'est transformée, je vous propose de continuer l'expérience.
Alors qui va poser la prochaine fondation ? (oui je sais, apple a sorti cette série des cartons... mais je suis sûr qu'on peut faire mieux)
Je corrige un peu, car la question n'est pas QUI ? ceci est une expérience collective, un peu comme lorsque vous faites une jam avec des potes...
Rappel :
Nous sommes à peu près dans les mêmes conditions qu'en 2017, à l'aube de la désignation de nôtre commandant suprême des armées et on nous raconte déjà que la date fatidique pourrait être décalé (un offset pour transposer dans le langage des synthésistes).
Il nous faut plus d'ambition et d'attention aux détails... intrinsèques, implicites, qui nous pourrissent le truc... vous voyez ? c'est une jam, une transe...
Ne pas oublier le rituel lorsqu'on fait sa déclaration : utiliser le bouton "spoiler". C'est important et je suis sûr qu'on peut améliorer son utilisation... détourner en mantra... puisqu'on ne peut pas y mettre un markdown...
Autre chose, la lecture. La lecture est suffisante. Vous écrivez, je lis. Je peux mettre des pouces pour me rassurer en vous assurant que je vous lis. Mais vraiment j'ai apprécié ce que j'ai pu lire, ce que vous avez échangé et peut être la forme plus encore que le fond. Vous connaissez déjà cette sensation que si vous ne vous mélez pas à une conversation elle va suivre son cours et que tout ce que vous auriez pu dire est là... et alors vous êtes bien obligé de reconnaître que d'autres choses sont nées qui n'ont pas été interrompues par votre intervention... l'arbre a poussé sans vous car vous n'étiez pas la pluie... vous aviez disparu et le monde continuait d'exister.
En vous lisant, il semblerait que nous voulions déjouer les plans de nos conditions liées à une souffrance "antique" et meme obsolete. Oui c'est peut être une évidence que j'aurais pu taire...
Si on reste dans notre rôle d'apprentis musiciens on ne peut pas vouloir, c'est pas bien joué.
Lorsque je vous lis j'ai confiance... et de la confiance je passe à la peur qu'il vous arrive quelque chose... pourtant justement, je n'ai rien contre celà !
Je suis déconcentré par la télé qui passe "vivre sa vie", le passage avec le philosophe au café avec Anna Karina... çà fait feedback !
Bon, il faut raison garder.
Restons sage.
Silence radio.
[ Dernière édition du message le 11/03/2022 à 22:24:48 ]
- < Liste des sujets
- Charte

