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PierreBaron « Savoir ce qu'on veut en faire... »
Publié le 22/06/11 à 17:00La note que je met sur les caractéristiques est due à la différence entre ce qui est annoncé et ce qui fonctionne réellement.
UTILISATION
Des fonctions bien pensées et d'autres carrément mal gérées. Le plus gros problème du RC-50 reste cette impression d'avoir à chercher une astuce pour pallier des lacunes sur les fonctions les plus simples...
Le blanc a la lecture de la première phrase enregistrée n'est pas un mythe. La seule façon de le pallier est de répéter le premier temps de la boucle. On s'y fait, mais bon, pour un produit appelé "loopstation", c'est un comble. Ceux qui disent que ce n'est pas vrai ont soit de la chance d'être tombé sur un défaut de fabrication bénéfique, soit utilisent la synchro avec un tempo pré-déterminé, ce qui est contraignant en cas d'impro.
QUALITÉ SONORE
Voilà un point sur lequel le RC-50 se défend plutôt pas mal. Le son est bon et les possibilités de réglage multiples.
AVIS GLOBAL
Un point qui n'a été peu ou pas abordé ici : la synchro entre les patchs.
Mon idée de départ était d'utiliser des boucles pré-enregistrées afin de jouer mes morceaux en live seul ou avec mon groupe. Certains de mes morceaux nécessitent plusieurs patchs, sachant qu'un patch ne peut contenir que 3 phrases synchronisable (exemple : boucle principale découpé en 3 phrases et un autre patch avec un pont découpé en 3 phrases). Quelle gourmandise de ma part... Le LOOPstation ne peut pas enchainer les patchs! Quand on utilise la fonction de changement de patch via les pédales, il y a un délai avant la lecture du patch sélectionné, que celui-ci soit le suivant ou non, idem avec la molette de sélection. La seule solution étant d’arrêter le patch en cours, donc couper la fin de la boucle, et de lancer au feeling le patch suivant.
J'ai commencé par la cerise, mais le gâteau est pas mal non-plus. L'importation de boucle est un calvaire. Partons du principe, tellement simple, que je veuille importer trois phrases de 100BPM sur un patch via le port USB. Si je le fais directement, le patch en question reste à 120BPM et déforme donc la durée de ma boucle à 100BPM. Je n'ai rien à ajouter quant à la qualité du time-stretching du RC-50 déjà donnée par les autres utilisateur ; en bref, ridicule. Qu'à cela ne tienne! Je prédéfinis alors le tempo du patch sur lequel je vais importer mes boucles. Mais non, c'est la même, le RC-50 RE-définis lui-même le tempo et time-stretch, etc. La seule solution est donc de définir le tempo à 100BPM, d'enregistrer les 3 phrase à blanc, puis de remplacer ces phrases par mes boucles lors de l'importation. Au final, on se retrouve à organiser tout un système de travail draconien. Qui dit draconnien, dit créativité bridée.
Pour résumer, le RC-50 qui aurait pu être un outil surpuissant pour la créativité se trouve être un casse-tête technique tant les problèmes se succèdent de solutions subtiles en solutions radicales (par radicales, entendez, ça marche pas, j'abandonne...)
Savoir ce qu'on veut en faire...
Pour les musiciens voulant juste utiliser le RC-50 en live sur une boucle (donc en oubliant les ponts, les breaks, etc..) le RC-50 se révèle un bon outil grâce au trois phrases synchronisables, si tant est qu'on accepte le blanc en début de lecture de la première phrase enregistrée.
Pour ceux qui veulent acheter le RC-50 pour exploiter les fonctionnalités avancées, je vous en conjure, cherchez un autre appareil, évitez vous des heures de prise de tête pour au final abandonner tout espoir concernant le "potentiel" de cette machine.
UTILISATION
Des fonctions bien pensées et d'autres carrément mal gérées. Le plus gros problème du RC-50 reste cette impression d'avoir à chercher une astuce pour pallier des lacunes sur les fonctions les plus simples...
Le blanc a la lecture de la première phrase enregistrée n'est pas un mythe. La seule façon de le pallier est de répéter le premier temps de la boucle. On s'y fait, mais bon, pour un produit appelé "loopstation", c'est un comble. Ceux qui disent que ce n'est pas vrai ont soit de la chance d'être tombé sur un défaut de fabrication bénéfique, soit utilisent la synchro avec un tempo pré-déterminé, ce qui est contraignant en cas d'impro.
QUALITÉ SONORE
Voilà un point sur lequel le RC-50 se défend plutôt pas mal. Le son est bon et les possibilités de réglage multiples.
AVIS GLOBAL
Un point qui n'a été peu ou pas abordé ici : la synchro entre les patchs.
Mon idée de départ était d'utiliser des boucles pré-enregistrées afin de jouer mes morceaux en live seul ou avec mon groupe. Certains de mes morceaux nécessitent plusieurs patchs, sachant qu'un patch ne peut contenir que 3 phrases synchronisable (exemple : boucle principale découpé en 3 phrases et un autre patch avec un pont découpé en 3 phrases). Quelle gourmandise de ma part... Le LOOPstation ne peut pas enchainer les patchs! Quand on utilise la fonction de changement de patch via les pédales, il y a un délai avant la lecture du patch sélectionné, que celui-ci soit le suivant ou non, idem avec la molette de sélection. La seule solution étant d’arrêter le patch en cours, donc couper la fin de la boucle, et de lancer au feeling le patch suivant.
J'ai commencé par la cerise, mais le gâteau est pas mal non-plus. L'importation de boucle est un calvaire. Partons du principe, tellement simple, que je veuille importer trois phrases de 100BPM sur un patch via le port USB. Si je le fais directement, le patch en question reste à 120BPM et déforme donc la durée de ma boucle à 100BPM. Je n'ai rien à ajouter quant à la qualité du time-stretching du RC-50 déjà donnée par les autres utilisateur ; en bref, ridicule. Qu'à cela ne tienne! Je prédéfinis alors le tempo du patch sur lequel je vais importer mes boucles. Mais non, c'est la même, le RC-50 RE-définis lui-même le tempo et time-stretch, etc. La seule solution est donc de définir le tempo à 100BPM, d'enregistrer les 3 phrase à blanc, puis de remplacer ces phrases par mes boucles lors de l'importation. Au final, on se retrouve à organiser tout un système de travail draconien. Qui dit draconnien, dit créativité bridée.
Pour résumer, le RC-50 qui aurait pu être un outil surpuissant pour la créativité se trouve être un casse-tête technique tant les problèmes se succèdent de solutions subtiles en solutions radicales (par radicales, entendez, ça marche pas, j'abandonne...)
Savoir ce qu'on veut en faire...
Pour les musiciens voulant juste utiliser le RC-50 en live sur une boucle (donc en oubliant les ponts, les breaks, etc..) le RC-50 se révèle un bon outil grâce au trois phrases synchronisables, si tant est qu'on accepte le blanc en début de lecture de la première phrase enregistrée.
Pour ceux qui veulent acheter le RC-50 pour exploiter les fonctionnalités avancées, je vous en conjure, cherchez un autre appareil, évitez vous des heures de prise de tête pour au final abandonner tout espoir concernant le "potentiel" de cette machine.