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Niveaux sonores pour la musique en streaming : Loudness range (LRA)

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Sujet de la discussion Niveaux sonores pour la musique en streaming : Loudness range (LRA)
Bonjour, j'aimerais savoir quel seuil LRA faut-il pour un master de hip-hop/pop à déposer sur les plateformes de streaming (Spotify, YouTube, Deezer etc...) ? Je ne suis pas très callé en mastering donc je saisi l'avis des plus connaisseurs, à savoir vous qui tombez sur ce forum.
Je viens de terminer le mastering de mon dernier morceau et en mesurant le volume intégral qui se situe aux alentours de -13.8 LUFS, mon seuil LRA lui, se situe à 9,2 LU. En me renseignant, j'ai constaté qu'il était préférable qu'il soit entre 6 et 8 pour du hip-hop.

Qu'en pensez-vous ?6104162.png6104192.png
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Salut,

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


Il y a de nombreuses valeurs qu'on peut mesurer, mais assez peu qui sont réellement importantes et d'une façon générale l'internet à tendance à largement exagérer l'importance des chiffres en mastering, en particulier la mesure "integrated loudness" (sonie moyenne en LUFS).

Ceci étant dit, voici quelques repères concernant les mesures dont on parle le plus souvent :

LUFSi (integrated)
Mesure de la sonie (volume ou intensité sonore) moyenne sur l'ensemble d'une chanson, d'un EP, album, podcast etc.
C'est la valeur dont on parle le plus ces dernières années, et on entend tout et son contraire à son sujet. La vérité, c'est qu'on ne peut pas conseiller un chiffre en particulier car la valeur optimale dépend entièrement de la chanson : son genre musical, son arrangement/orchestration, sa structure. Voici tout de même quelques infos utiles :
- La plupart des plateformes de streaming normalisent par défaut aux alentours de -14 LUFSi (c'est une simplification car il y a des nuances et exceptions), et très peu normalisent à la hausse. Par conséquent, à moins de publier un morceau qui nécessite beaucoup de dynamique et/ou peu de volume (balade, morceau acoustique, etc.) il peut être souhaitable de rester au-dessus de cette valeur afin d'éviter de sonner moins fort que les autres.
- Au-delà d'un certain seuil (notion très subjective mais qu'on peut situer en gros dans une fourchette entre -9 et -7 LUFS pour la majorité), la dynamique d'un morceau est tellement réduite qu'on commence à infliger une certaine fatigue auditive à l'auditeur et introduire de la distorsion.
- Comme il s'agit d'une mesure à long terme, il est illogique de chercher à se calquer sur un autre morceau à moins que les deux partagent des caractéristiques très proches en termes d'arrangement, de structure et de tonalité. En effet, si l'un des deux morceaux comporte une longue intro tout en douceur alors que l'autre démarre direct à plein régime, si la sonie est identique le premier sonnera mathématiquement plus fort que l'autre une fois son intro terminée.

LUFSs (short-term)
Même principe que LUFS integrated, mais sur une durée flottante de 3 secondes (la valeur est constamment remise à jour pour refléter les trois dernières secondes pendant la lecture audio).
Cette mesure est plus proche de ce qu'on perçoit à l'écoute en tant qu'humain, et peut donc être utilisée de façon plus réaliste en mastering, par exemple pour aligner les sections les plus intenses d'une chanson entre elles.

LUFSm (momentary)
Toujours le même principe, mais cette fois sur une durée très brève (généralement 400ms).
Personnellement je me sers peu de cette mesure qui n'est pas représentative de ce que le cerveau humain perçoit, je préfère regarder directement la crête "true peak" (dBTP)

LRA (loudness range)
Cette valeur mesure les variations de sonie au sein d'un même morceau, ce qui permet d'avoir une idée de la plage dynamique du morceau. Tout comme la LUFSi, elle dépend beaucoup de la structure du morceau : même au sein d'un genre assez intense comme le hip/hop, il est souhaitable et logique d'avoir une LRA plus élevée sur un morceau qui comporte une section soft (portion parlée sans batterie par exemple) que sur un morceau ou le beat reste "à plein" sur toute la durée.

Il y a d'autres mesures dont je me sers. Sans rentrer dans le détail, il s'agit de la crête en dBTP (True Peak), la corrélation de phase, les PLR et PSR (crest factor ou peak-to-louness ratio) ainsi que l'équilibre entre les deux canaux (pour de la stéréo).

Pour répondre spécifiquement à ta question, en hip/hop on est plutôt à 3- 5 en LRA. Entre 6 et 8 ce sont plutôt des genres dynamiques comme la country ou le folk par exemple. De même ton morceau à -13.8 LUFSi est nettement plus dynamique (ou moins fort) que la majorité des morceaux de hip hop. Cela n'est pas nécessairement un problème et n'affecte en rien sa qualité audio, au contraire, mais cela peut créer un contraste défavorable pour un auditeur qui passerait directement d'un morceau de hip hop typique (qui est plutôt entre -9 et -6 LUFSi en général) au tien.

Personnellement, bien que je ne me cible pas une valeur précise lorsque je commence à travailler sur un master, je tombe souvent aux alentours des -9 LUFSi pour du hip/hop, et je suis plutôt conservateur (j'ai tendance à privilégier la dynamique et la qualité audio plutôt que la sonie).
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Merci beaucoup pour cette réponse très complète. En effet, j'avais oublié de préciser que mon morceau est certes du hip-hop mais axé country et qu'il ne comporte pas de batterie. Ce qui va augmenter drastiquement le volume final c'est ma voix, notamment dans les refrains car il s'agit de plusieurs couches de voix pour donner un effet de puissance. C'est donc peut-être pour cela que le morceau est plus dynamique que les autres morceaux de hip-hop car dans la structure j'alterne des moments de couplet plus tranquille et des refrains plus prenant.

Pour donner un ordre d'idée, il s'agit d'un morceau dans l'esprit de celui de "Don't understand" de Post Malone.
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Oui en effet ton morceau est un bon exemple du fait qu'il ne faut pas forcément chercher à égaler les niveaux d'un genre sans tenir compte des spécificités du chaque chanson. Avec ces éléments, je pense que tu es dans des valeurs appropriées (même si on ne peut jamais vraiment juger sans avoir entendu l'audio en question).

J'ai écouté Don't Understand et je l'ai mesuré (la version lossless 24bit 44,1kHz), voici ce que ça donne :
LUFS integrated: -10.1
LRA: 5.9 LU
PLR: 8.8 LU
TP max: -1.2dB

On est donc en-dessous des valeurs typiques du hip hop. Malgré tout, à mon sens c'est encore trop pour cet arrangement acoustique. Je trouve d'ailleurs que la qualité finale est discutable : à mon sens les haut-médiums sont légèrement criards et la sibilance dans la voix un peu excessive. De plus on a de la distorsion nettement audible vers la fin du morceau. Je trouve ça incroyable qu'on publie des titres qui ont été produits avec de gros moyens en laissant de la distorsion dessus. Pourtant c'est fait par des ingénieurs renommés (Mark "Spike" Stent au mixage et Mike Bozzi au mastering). Enfin bref, je m'éloigne du sujet...
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Bonjour à tous !

@Jean-Marc, j'ai l'impression que tu maitrises vraiment le sujet et serais ravi si tu pouvais m'éclairer :

Après analyse de quelques morceaux de rap français masterisés chez Masterdesk (Laylow, Ninho, Kekra, par Eric Chevet apriori) ou par Nikola Feve (qui a récemment mixé et masterisé entre autre le dernier album de Booba) - il ressort que la tendance en terme de LUFS tourne entre -8 et -6, et entre -6 et -3 pour le LRA (comme tu l'as précédemment précisé).

Lorsque je mixe mes productions, j'essaie toujours de trouver un compromis entre l'esthétique et le fonctionnel, et travaille dès lors la couleur en ayant en tête le contrôle de la dynamique vis à vis du "loudness potentiel" de mes pistes - à l'aide de saturation, de clipping ou de limiting (j'essaie d'éviter la compression, celle-ci me donnant plus une impression de baisse de volume que d'augmentation de densité). Je contrôle également mes subs et mes bas-médiums avant d'attaquer mes traitements "master" afin d'éviter tout distorsion non-désirée, ou que les basses ne fassent trop compresser le signal final (side-chain HP sous 120hz pour le compresseur bus par exemple).

Cette méthode me donne des résultats relativement satisfaisant, en ayant uniquement l'aspect du loudness final en tête. Je peux sans soucis switcher entre un de mes mixs à volume final et une de mes références commerciales et trouver mon mix compétitif. Ceci étant, contrôler les transients d'une telle manière ne me permet ni d'atteindre le punch souhaité, ni d'avoir un impact vis à vis de la densité sur ma dynamic range, et a fortiori sur le LRA.

La raison pour laquelle je me pose des question sur le LRA est qu'il traduit à mon sens indirectement la densité d'un mix, car il représente la stabilisation du loudness d'un point de vue macrodynamique - et logiquement si d'une vision microdynamique l'écart de dynamique est trop grand lorsqu'on somme les différentes pistes (en parlant de DR) la valeur globale du morceau ne peut être que plus dynamique, et comme dynamique et loudness sont "inversément proportionnelles" (en vulgarisant), il est impossible d'atteindre un LRA de 3 sans que le mix soit extrêmement dense, avec un PLR avoisinant 7-9 maximum. Ceci est mon raisonnement, n'hésitez évidemment pas à me corriger s'il est erroné.

Nous sommes d'accord avec le fait que, sur des morceaux avec des intro piano/voix et avec un refrain batterie/808 plus le reste, un LRA de 6-7 soit acceptable, sur le même genre de production produites par mes soins, celui-ci se situe entre 9 et 10... En bouclant les refrains les plus forts des morceaux de références, j'analyse un LRA de 1 à 2, voire 0,5 - ces valeurs sont au moins à 5-6 dans mes productions. Il est évidemment discutable de mixer avec ces considérations en tête, en tant qu'artiste je ne considère pas ça comme un problème, mais en tant que technicien, j'ai besoin de comprendre ce phénomène. J'ai donc testé des combinaisons d'à peu près tous les outils à ma disposition, la seule solution relativement viable pour ne pas détériorer le punch du mix et apporter de la densité est un peu de saturation, mais surtout la compression parallèle. Et à outrance, je dois compresser presque 20 db avec des temps très courts, et pousser le volume quasiment au même volume que le mix pour arriver finalement aux bonnes valeurs de LRA et de LUFS en comparaison à mes moyennes de référence.

La densité y est, le loudness y est... Mais il y a un problème. J'ai l'impression que dès lors tout est "trop". La translation est nettement meilleure, en voiture,
sur téléphone, ordinateur, pas de soucis vis à vis du grand public et de la majorité des clients, mais une oreille avisée entend tout de suite l'overprocessing.
Les mixs "pros" sonnent aussi loud, sont denses vis à vis des indicateurs (meters, RX, etc) et translatent parfaitement, mais tout en respirant. Les transients sont également mieux conservés. Comme si on avait juste tout mis plus fort et que rien ne saturait. Je précise que je suis totalement in the box et je dois donc me limiter aux techniques à ma disposition. Je n'ai pas cependant pas l'impression qu'utiliser la compression parallèle de la sorte soit pertinent.

Comment pourrais-je faire pour arriver à améliorer ma densité et mon PLR pour atteindre un LRA de 3-6 dans mes productions, avec un loudness compétitif? Y'a-t-il quelque chose d'important que j'ai manqué? Eventuellement du coté de la compression par le bas (low level), ou d'autres traitement en parallèle, éventuellement plus drastiques mais uniquement sur les bus intermédiaires?
Et question très importante, si j'envoie un mix ayant des valeurs du style "-17 lufs int, peak level -5.4db, LRA 13", d'un point de vue purement technique encore une fois, est-ce décent de demander à un ingénieur de mastering d'atteindre un master in the box à des valeurs de -8lufs int, peak -0.1, LRA 4, où est-ce plutôt quelque chose à traiter au niveau du mix? Car les différences me semblent trop importantes et les différents ingénieurs mastering avec lesquels j'ai pu travailler m'ont tous indiqués que pour réaliser correctement leur travail la fidélité au mix client et à la musique était bien plus importante que les considérations techniques... Je pense donc que c'est mon job de soumettre un mix qui à bas volume correspond déjà aux critères des tendances de référence vis à vis du LRA et j'aimerais y arriver.

Merci d'avance pour vos réponses et cette longue lecture !
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La différence se situe très probablement à l'arrangement et au mixage, principalement. Pour atteindre ce genre de valeurs de sonie sans artefact et sensation "d'hypercompression", tout doit être "à sa place".
Imagine par exemple un mix dans lequel il n'y a qu'un son à la fois, kick, puis basse, puis voix, etc, comme si tout était sidechainé violemment dès l'arrangement, dans ce cas là tout pourrait être à un volume de dingue sans se marcher sur les pieds les uns des autres. C'est pas du tout ce que je te recommande de faire, juste une manière d'illustrer mon propos sur le fait que l'arrangement et le mixage sont bien plus importants pour atteindre ce genre de sonie.
Après, à quoi ça se remarque ? Je dirais par exemple que la gestion du très bas doit être irréprochable, aucune sensation de chevauchement et imprecision même à fort volume. La compatibilité mono impeccable aussi, attention aux phases et à tout ce qui "élargit" en déphasant (y compris chorus, délais courts, etc)...

C'est pas fun comme réponse mais je pense qu'un master violent ne passera bien que sur une prod jusque là impeccable, du coup si tu es aux manettes de l'ensemble de la prod, reprends les étapes précédentes si tu peux / veux.
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Citation de JohnnyBlaze12 :
j'essaie d'éviter la compression, celle-ci me donnant plus une impression de baisse de volume que d'augmentation de densité


C'est curieux car la compression augmente logiquement la densité du mix, c'est même son rôle d'origine. Se priver de compression quand on cherche à optimiser le potentiel de sonie d'un mix c'est assez inhabituel comme démarche. En général, c'est plus facile d'obtenir des résultats en combinant divers procédés (compression, clipping, limiteur...).

Citation :
Je contrôle également mes subs et mes bas-médiums avant d'attaquer mes traitements "master" afin d'éviter tout distorsion non-désirée, ou que les basses ne fassent trop compresser le signal final (side-chain HP sous 120hz pour le compresseur bus par exemple).


Attention car si c'est un filtre high pass que tu utilises, selon la pente du filtre cela peut vouloir dire qu'il n'y a aucun contrôle dynamique sur les fréquences les plus graves. J'imagine que tu fais ça correctement, vu que tu es satisfait du résultat. Mais si tu as des basses dynamiques et que tu cherches à optimiser la sonie, à un moment donné il va bien falloir les contrôler d'une façon ou d'une autre.

Citation :
Ceci étant, contrôler les transients d'une telle manière ne me permet ni d'atteindre le punch souhaité, ni d'avoir un impact vis à vis de la densité sur ma dynamic range, et a fortiori sur le LRA.


Pour ce qui est du punch, il n'y a rien d'étonnant à peiner pour obtenir un bon résultat : d'un côté on cherche à augmenter le volume général en réduisant la dynamique, et de l'autre on veut du punch alors qu'on réduit l'impact des transients... c'est une démarche antagoniste, et c'est tout le paradoxe de la loudness war. Certes, on trouve des morceaux qui ont des valeurs de sonie très élevées tout en sonnant malgré tout assez punchy, mais c'est le résultat d'une production pensée dès le départ pour cela et réalisée en général avec des gens très expérimentés et du matériel de pointe. A mon sens, plutôt que de chercher à obtenir le même résultat, il vaut mieux mettre un peu d'eau dans son vin en sacrifiant un peu la sonie et conserver suffisamment de dynamique pour que le morceau sonne le mieux possible.

Citation :
comme dynamique et loudness sont "inversément proportionnelles" (en vulgarisant), il est impossible d'atteindre un LRA de 3 sans que le mix soit extrêmement dense, avec un PLR avoisinant 7-9 maximum. Ceci est mon raisonnement, n'hésitez évidemment pas à me corriger s'il est erroné.


C'est juste ! Mais...

Citation :
La raison pour laquelle je me pose des question sur le LRA est qu'il traduit à mon sens indirectement la densité d'un mix, car il représente la stabilisation du loudness d'un point de vue macrodynamique


Oui et non... ce n'est pas si simple, je pense. Comme il s'agit justement d'une mesure macrodynamique, elle est assez éloignée de ce que nous percevons. Nous sommes très sensibles à ce que nous avons perçu les dernières secondes, mais pas à ce qui s'est passé 1 minute plus tôt, ou au couplet précédent. Je veux dire : nous pouvons retenir des informations logiques (cerveau gauche) mais en termes d'émotion ou de ce qu'on ressent dans le corps à l'écoute d'un beat puissant basse/batterie ou d'un refrain à l'apogée de la chanson par exemple, c'est une sensation éphémère. Du coup, le LRA n'est pas une mesure ayant une corrélation directe avec la densité ressentie, mais plutôt une mesure "froidement théorique", tout comme la integrated loudness également calculée sur une longue durée. Pour moi, c'est une erreur de se donner pour objectif d'atteindre des valeurs spécifiques de LRA ou LUFSi car cela va en quelque sorte à l'encontre de la démarche artistique, en privilégiant une sorte de calcul mathématique au détriment du ressenti intuitif et immédiat.

Mais je sais que tu as bien compris tout ça puisque tu le commentes dans la suite de ton message.

Citation :
Il est évidemment discutable de mixer avec ces considérations en tête, en tant qu'artiste je ne considère pas ça comme un problème, mais en tant que technicien, j'ai besoin de comprendre ce phénomène.


:bravo:

Comme tu le dis toi-même, la compression en complément du reste est le seul moyen d'atteindre les mêmes valeurs que tes références. Mais si tu n'en as pas utilisé dans les premières étapes du mix, alors il te faut être très agressif à la finalisation. Et je pense que la bonne réponse est celle de tanabarbier ci-dessus : l'arrangement joue un rôle crucial dans tout ça. Pour moi il faut faire confiance à ses sensations, son goût artistique, et ne pas se formaliser si les valeurs obtenues ne sont pas les mêmes que celles de nos morceaux préférés.

Citation :
Et question très importante, si j'envoie un mix ayant des valeurs du style "-17 lufs int, peak level -5.4db, LRA 13", d'un point de vue purement technique encore une fois, est-ce décent de demander à un ingénieur de mastering d'atteindre un master in the box à des valeurs de -8lufs int, peak -0.1, LRA 4, où est-ce plutôt quelque chose à traiter au niveau du mix?


Pour les deux premières valeurs, ce n'est pas nécessairement un souci, mais pour le LRA c'est plus compliqué. Comme discuté plus haut, le LRA est la conséquence d'un ensemble de choses, mais plus particulièrement de l'arrangement et de la composition, donc ce n'est pas une valeur sur laquelle on a beaucoup de contrôle au mastering.

Citation :
Je pense donc que c'est mon job de soumettre un mix qui à bas volume correspond déjà aux critères des tendances de référence vis à vis du LRA et j'aimerais y arriver.


En conclusion, je te conseillerais de ne pas considérer le LRA comme un objectif, mais d'accepter qu'il ne s'agit que de la conséquence de la production initiale.
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En conclusion, le ressenti avant la théorie, et la musique avant tout :)

Ces réponses confirment donc mon intuition première, mais dans le doute d'une ou l'autre lacune théorique, j'avais bien besoin de ce complément d'information !

Merci infiniment à vous deux d'avoir pris le temps d'en discuter et de partager vos connaissances, à bientôt.