Comment faire le son de basse de Fascination street des Cure
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L'Enigme de Janus
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vath
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L'Enigme de Janus
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makala49
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vsoleil
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AFicionado·a
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en tournant les boutons et en prenant du temps…
je vois rien d'autre
je vois rien d'autre
Fefe14567
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choquette
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Lol'O 98
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His bloody valentine
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Nouvel·le AFfilié·e
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Hello, c'est avec le tractopelle que je déterre.
Alors fi de Fender Bass VI sur ce titre, mais alors nenni. Et encore moins de Squier, mais bon, certains ont des soucis de placement dans la frise chronologique, à ce que je vois.
En 1989, Simon Gallup utilisait encore ses bonnes vieilles Music Man Stringray et ses gros (sabots de) Peavey. C'est donc par là qu'il faut commencer. La Stingray historique de Gallup (sans doute une d'entre 1979 et 1983) était équipée d'un sillet en laiton. C'est accessoire, c'est un détail, mais n'empêche que ça a une petite importance sur le son de l'instrument.
Pour le reste, et si on veut vraiment obtenir ce son, il va falloir investir et surtout avoir du bol (ça commence à se faire rare...), car une partie du matos est en double, et pas la moindre : l'ampli. Gallup avait à l'époque non pas une, mais deux têtes Peavey MegaBass alimentant chacune un baffle Peavey 1820 (en bi-amping, qui plus est). Une fois qu'on a ce postulat de base, inutile de préciser qu'il jouait sur les 2 amplis à la fois, mais pas spécifiquement en stéréo. Chaque ampli recevait un signal différent. Pour le spitter, n'importe lequel fera l'affaire, et je serai bien incapable de dire celui qu'il utilisait. Faudra donc déjà sortir 2x400 watts pour commencer à tressaillir ! Sans compter la froideur légendaire des bons gros solid states Peavey (oubliez les lampes, pour faire du vieux Cure, c'est carrément contreproductif !).
Quoi qu'il en soit, Fascination Street est un mix de 2 amplis, l'un recevant un signal clair, l'autre un signal saturé. Le mix final des 2 donne une large part au saturé.
Entre la basse et les amplis, Gallup utilisait à l'époque des effets Boss (dont il abuse encore de nos jours). En 1988 (oui, Disintegration a été enregistré en 1988...), bien que je n'aie jamais pu voir son pedalboard de l'époque (et pourtant, j'ai cherché...), il contenait plus que très certainement (y compris en studio) les pédales suivantes : une Boss OD-1 ou OD-2 (je pencherais pour l'OD-2, bien qu'il ait utilisé l'OD-1 jusqu'en 1987), une Boss CE-3, une Boss BF-2. L'arme secrète reste un "smart delay that samples" (dixit Smith himself), qui n'est autre qu'une Boss DSD-2. Celui-ci, croyez-moi, on l'entend très clairement sur l'enregistrement original de "Disintegration" : c'est lui qui répète ces 2 notes de sol à vide bien saturée pendant toute la chanson, le reste de la ligne de basse étant "clean". Comble du luxe, les MegaBass étant dotés d'un effet chorus, je ne serais pas étonné qu'il ait été enclenché, ajoutant ainsi beaucoup de corps aux sons de basse Gallupien (et dieu sait que les chorus des années 80 étaient puissants sur les amplis Peavey : leur qualité était approchante de celles des Roland Jazz Chorus).
Bon ben voilà, bonne chance !
Comme souligné ici, et c'est à peu près le seul point véridique que j'ai lu dans ce thread, Gallup n'a jamais eu le même rendu sur scène, y compris en 1989. Et pour cause : il utilisait sur cette chanson une Washburn AB40 pour laquelle il s'était bizarrement entiché... Bien que branchée dans les mêmes pédales et les mêmes amplis, ça n'a pas vraiment le son d'une Stingray (faisons dans l'euphémisme en disant "pas vraiment", ahahahahah !). Il n'a d'ailleurs plus jamais utilisé ses Stingray sur scène après 1991, sauf pour les concerts Trilogy de 2002, mais il s'agissait d'une Ernie Ball et non de sa légendaire noire et blanche (utilisée de 1985 à 1989).
Tout ça pour dire, qu'au Zoom, ça me paraît mort d'avance (si d'ailleurs il a survécu à 15 années de labeur. Pour le reste du matos cité, en revanche, tout étant bâti comme des tanks, aucun doute possible).
Alors fi de Fender Bass VI sur ce titre, mais alors nenni. Et encore moins de Squier, mais bon, certains ont des soucis de placement dans la frise chronologique, à ce que je vois.
En 1989, Simon Gallup utilisait encore ses bonnes vieilles Music Man Stringray et ses gros (sabots de) Peavey. C'est donc par là qu'il faut commencer. La Stingray historique de Gallup (sans doute une d'entre 1979 et 1983) était équipée d'un sillet en laiton. C'est accessoire, c'est un détail, mais n'empêche que ça a une petite importance sur le son de l'instrument.
Pour le reste, et si on veut vraiment obtenir ce son, il va falloir investir et surtout avoir du bol (ça commence à se faire rare...), car une partie du matos est en double, et pas la moindre : l'ampli. Gallup avait à l'époque non pas une, mais deux têtes Peavey MegaBass alimentant chacune un baffle Peavey 1820 (en bi-amping, qui plus est). Une fois qu'on a ce postulat de base, inutile de préciser qu'il jouait sur les 2 amplis à la fois, mais pas spécifiquement en stéréo. Chaque ampli recevait un signal différent. Pour le spitter, n'importe lequel fera l'affaire, et je serai bien incapable de dire celui qu'il utilisait. Faudra donc déjà sortir 2x400 watts pour commencer à tressaillir ! Sans compter la froideur légendaire des bons gros solid states Peavey (oubliez les lampes, pour faire du vieux Cure, c'est carrément contreproductif !).
Quoi qu'il en soit, Fascination Street est un mix de 2 amplis, l'un recevant un signal clair, l'autre un signal saturé. Le mix final des 2 donne une large part au saturé.
Entre la basse et les amplis, Gallup utilisait à l'époque des effets Boss (dont il abuse encore de nos jours). En 1988 (oui, Disintegration a été enregistré en 1988...), bien que je n'aie jamais pu voir son pedalboard de l'époque (et pourtant, j'ai cherché...), il contenait plus que très certainement (y compris en studio) les pédales suivantes : une Boss OD-1 ou OD-2 (je pencherais pour l'OD-2, bien qu'il ait utilisé l'OD-1 jusqu'en 1987), une Boss CE-3, une Boss BF-2. L'arme secrète reste un "smart delay that samples" (dixit Smith himself), qui n'est autre qu'une Boss DSD-2. Celui-ci, croyez-moi, on l'entend très clairement sur l'enregistrement original de "Disintegration" : c'est lui qui répète ces 2 notes de sol à vide bien saturée pendant toute la chanson, le reste de la ligne de basse étant "clean". Comble du luxe, les MegaBass étant dotés d'un effet chorus, je ne serais pas étonné qu'il ait été enclenché, ajoutant ainsi beaucoup de corps aux sons de basse Gallupien (et dieu sait que les chorus des années 80 étaient puissants sur les amplis Peavey : leur qualité était approchante de celles des Roland Jazz Chorus).
Bon ben voilà, bonne chance !
Comme souligné ici, et c'est à peu près le seul point véridique que j'ai lu dans ce thread, Gallup n'a jamais eu le même rendu sur scène, y compris en 1989. Et pour cause : il utilisait sur cette chanson une Washburn AB40 pour laquelle il s'était bizarrement entiché... Bien que branchée dans les mêmes pédales et les mêmes amplis, ça n'a pas vraiment le son d'une Stingray (faisons dans l'euphémisme en disant "pas vraiment", ahahahahah !). Il n'a d'ailleurs plus jamais utilisé ses Stingray sur scène après 1991, sauf pour les concerts Trilogy de 2002, mais il s'agissait d'une Ernie Ball et non de sa légendaire noire et blanche (utilisée de 1985 à 1989).
Tout ça pour dire, qu'au Zoom, ça me paraît mort d'avance (si d'ailleurs il a survécu à 15 années de labeur. Pour le reste du matos cité, en revanche, tout étant bâti comme des tanks, aucun doute possible).
[ Dernière édition du message le 26/08/2022 à 20:54:42 ]
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