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réactions au dossier Émergence et niveaux sonores : les enjeux d'un festival du côté son

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Sujet de la discussion Émergence et niveaux sonores : les enjeux d'un festival du côté son
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Il y a quelques semaines de cela, nous étions à Rock en Seine pour y applaudir Billie Eilish, Cypress Hill ou encore les Strokes. Mais c'était aussi l'occasion de se renseigner sur la façon dont on sonorise un tel évènement et d'y rencontrer Frédéric Ciezki et Christophe Menanteau, les hommes en noir de Rock en Seine.


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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Impressionnant. Je n’étais pas conscient du nombre de contraintes à gérer. Cette interview est très intéressante. Merci.
3
Super interview! ☺️
Question subsidiaire : c’est leur système de façade « cardio » qui leur permet d’avoir une décroissance de son aussi faible entre le front et la régie ?
4
Super intéressant, merci !
5
Citation de jml74 :
Super interview! ☺️
Question subsidiaire : c’est leur système de façade « cardio » qui leur permet d’avoir une décroissance de son aussi faible entre le front et la régie ?


De ce que j'ai compris, oui même si l'avis des connaisseurs de la sono serait d'une grande aide pour en expliquer le détail...

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

6
C'est la conception des enceintes et le design du montage qui fait que tu arrives à avoir ces annulations de l'onde arrière. Comme le disait Fred, certains systèmes comme celui utilisé sur la grande scène (GSL d&b) permettent de mettre en oeuvre cette annulation/diminution de l'onde arrière. Pour les subs, le design du montage est une aide supplémentaire pour rendre le système le plus cardioide possible.

[ Dernière édition du message le 28/10/2023 à 21:42:34 ]

7
Intéressante vidéo où il est enfin clairement questions d'émergence, de points chauds pour la protection du public, de directivité pour les riverains, et un peu de contractualisations pour responsabiliser tous les acteurs jusqu'aux artistes…

Pour être représentatif des musiques amplifiées très chargées dans les bandes d'octaves de 31 et 63 Hz les 102 dBA et surtout 118 dBC qui protègent le public s'entendent réglementairement "en tout endroit accessible au public" cela doit se traduire impérativement par des offsets en dBA et dBC sur les afficheurs en régie pour autant que ces offsets soient calculer par bandes d'octaves en non en global comme c'est, à ma connaissance, le cas sur le modèle d'afficheur de la vidéo...
Par ailleurs, si je ne doute pas que les équipes pluridisciplinaires du festival mettent tout en œuvre pour limiter les émergences chez les riverains, je doute qu'ils puissent respecter les valeurs de 3 dBA en global et de 7 décibels dans les bandes d'octave normalisées centrées sur 125 Hz et 250 Hz et de 5 décibels dans les bandes d'octave normalisées centrées sur 500 Hz, 1 000 Hz, 2 000 Hz et 4 000 Hz qui sont exigées par le volet environnemental" du Décret n° 2017-1244 du 7 août 2017 relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés qui s'applique, depuis 2018 ! à tous les festivals quelque soit leur durée... A ma connaissance aucune de la quinzaine d’Études d'impact de nuisances sonores réalisées à ce jour et exigées par ce décret n'a pu conclure au respect de ces valeurs. Car ces valeurs réglementaires sont tout simplement quasiment impossible à respecter pour les évènements en plein air. Par ailleurs les systèmes cardio et leurs outils prédictifs montrent rapidement leurs limites lorsque les conditions météorologiques (température, hygrométrie, réfraction et surtout direction et force du vents) changent notamment pour la propagation des basses fréquences à longues distances qui constituent l'essentielle des émergences globales et spectrales et de la gêne ressentie chez les riverains.

Bref si l'on veut éviter les contentieux et sauver les festivals il faut revoir le volet environnemental de la règlementation, et s'orienter pour le plein air, vers des garanties de moyens et non de résultats... lorsqu'ils sont aussi contraignants...

Musicamicalement

Mayalis

8
Super intéressant comme interview, en effet. Merci !

Et merci aussi à mayalis pour le complément d'information, très instructif aussi.

Citation de mayalis :
Par ailleurs les systèmes cardio et leurs outils prédictifs montrent rapidement leurs limites lorsque les conditions météorologiques (température, hygrométrie, réfraction et surtout direction et force du vents) changent notamment pour la propagation des basses fréquences à longues distances qui constituent l'essentielle des émergences globales et spectrales et de la gêne ressentie chez les riverains.


Absolument.

Et c'est particulièrement vrai dès qu'on a une géographie dominée par des obstacles "physiques", qu'ils soient naturels (une butte, une petite colline, un bosquet d'arbres, ...) ou urbains (une barre d'immeubles). Le vent, contrairement à l'intuition, a une influence relativement faible sur la propagation directionnelle du son, mais les profils verticaux de température atmosphérique ont un impact énorme sur le contournement des obstacles par le son et sur l'apparition de mirages acoustiques.

Pour donner un exemple, dans une atmosphère en situation d'inversion de température (c'est-à-dire une situation où l'air est froid au niveau du sol et se réchauffe progressivement en montant en altitude), les lignes de propagation du son se courbent et peuvent faire revenir vers le sol une partie de l'énergie acoustique initialement rayonnée vers le haut. C'est un peu comme si le son "rebondissait" sur les couches d'air chaud en altitude, exactement comme le fait la lumière dans les phénomènes de mirage. Dans de tels cas, on imagine facilement que le son puisse contourner la barrière acoustique que représenterait normalement les obstacles géographiques locaux mentionnés plus haut. On peut alors se retrouver dans une situation où des zones très localisées et lointaines de la source se mettent soudain à subir un niveau sonore beaucoup plus élevés que prévu, sans qu'on puisse rien y faire (sauf diminuer l'intensité de la source évidemment). A cause de cela, une installation qui a validé tous les tests de certification un jour et à une heure donnés peut très bien se retrouver en-dehors des normes parce que la météo a changé entretemps.

C'est diaboliquement complexe !
9
Merci pour cette vidéo, sonorisateur depuis les années 80 de petits événements, j'ai appris des choses tant sur la réglementation (sur lesquelles il me faudrait creuser pour être totalement conscient de tous les aspects) que sur les nouveautés technologiques qui permettent , en partie d'y répondre.

Qui réfléchit peu se trompe beaucoup