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« Overdrive 60s à souhait »
Publié le 27/09/13 à 16:53C'est une pédale de distortion tout ce qu'il a de plus analogique, cablée à la main "sans circuit imprimé de m...e" avec des composants pour la plupart vintage d'excellente qualité.
UTILISATION
Configuration on ne peut plus simple, on branche sa guitare d'un côté, son ampli de l'autre, on met une pile ou une alim et on tourne les potards jusqu'à ce que le résultat plaise.
Il y a bien un manuel mais, soyons clairs, ce n'est pas une distortion multi-bandes ni une Zvex imprévisible à l'interface alambiquée. En plus, le design de la pédale avec ses flèches entre les potards et les jacks est bien plus lisible et compréhensible que des inscriptions "gain", "volume" et "tone".
QUALITÉ SONORE
C'est là que ça se corse et qu'il faut avoir recours à quelques ruses de sioux pour s'en sortir. Même si, en théorie, elle est très facile à utiliser, il faut bien faire attention au matos avec lequel on la sandwiche. En direct ou sur un ampli à transistors de teenager (Marshall MG30DFX), elle sort une fuzz façon scratch qui plaira aux fans de Zvex mais qui est assez peu exploitable en dehors des riffs garage à la Jack White. En revanche, placée avant un ampli à lampes (Fender Excelsior dans mon cas), elle lui rajoute du mordant et laisse s'exprimer les lampes en faisant exactement ce qu'on attend d'une overdrive : pousser au cul les lampes pour obtenir le saint crunch recherché par les fans de rock old school. Poussée à fond, on obtient une sorte de fuzz vintage parfaite pour du stoner.
Autre point délicat, contrairement aux fameuses boites vertes qui sortent plus ou moins invariablement le même son, elle ne compresse que très peu le son et réagis parfaitement à l'utilisation des potards de volume et de tonalité (mais si, ceux de la guitare, ceux qu'on oublie trop souvent et qu'on laisse à 10 en se disant qu'au final ils ne servent pas à grand chose).
Dernière variable : l'alimentation. Comme pour toute pédale de distortion vintage, la quête du parfait voltage revient à chercher le saint Graal et on peut passer des semaines à tester différents types de piles et d'alimentation pour avoir un son particulier. Perso, je l'utilise sur un pedalboard et donc c'est adaptateur secteur obligatoire, pour l'instant en one spot avec une guirlande, ce qui n'est pas la meilleure solution d'alimentation mais qui a le mérite d'être pratique et économique.
AVIS GLOBAL
Bref, une pédale à l’esprit vintage qui ne plaira peut être pas à tout le monde mais qui a le mérite d'être autre chose qu'une énième copie de tube screamer et de prendre son inspiration dans les premières boites à distortion qui avaient pour but de faire cruncher le préampli des tout lampes d'époque sans avoir à subir un volume sonore excessif. Les fans de sonorités 60s seront aux anges en retrouvant le son de l'époque à condition de lui associer un bon ampli à lampes et de savoir jouer avec les potards de sa guitare.
UTILISATION
Configuration on ne peut plus simple, on branche sa guitare d'un côté, son ampli de l'autre, on met une pile ou une alim et on tourne les potards jusqu'à ce que le résultat plaise.
Il y a bien un manuel mais, soyons clairs, ce n'est pas une distortion multi-bandes ni une Zvex imprévisible à l'interface alambiquée. En plus, le design de la pédale avec ses flèches entre les potards et les jacks est bien plus lisible et compréhensible que des inscriptions "gain", "volume" et "tone".
QUALITÉ SONORE
C'est là que ça se corse et qu'il faut avoir recours à quelques ruses de sioux pour s'en sortir. Même si, en théorie, elle est très facile à utiliser, il faut bien faire attention au matos avec lequel on la sandwiche. En direct ou sur un ampli à transistors de teenager (Marshall MG30DFX), elle sort une fuzz façon scratch qui plaira aux fans de Zvex mais qui est assez peu exploitable en dehors des riffs garage à la Jack White. En revanche, placée avant un ampli à lampes (Fender Excelsior dans mon cas), elle lui rajoute du mordant et laisse s'exprimer les lampes en faisant exactement ce qu'on attend d'une overdrive : pousser au cul les lampes pour obtenir le saint crunch recherché par les fans de rock old school. Poussée à fond, on obtient une sorte de fuzz vintage parfaite pour du stoner.
Autre point délicat, contrairement aux fameuses boites vertes qui sortent plus ou moins invariablement le même son, elle ne compresse que très peu le son et réagis parfaitement à l'utilisation des potards de volume et de tonalité (mais si, ceux de la guitare, ceux qu'on oublie trop souvent et qu'on laisse à 10 en se disant qu'au final ils ne servent pas à grand chose).
Dernière variable : l'alimentation. Comme pour toute pédale de distortion vintage, la quête du parfait voltage revient à chercher le saint Graal et on peut passer des semaines à tester différents types de piles et d'alimentation pour avoir un son particulier. Perso, je l'utilise sur un pedalboard et donc c'est adaptateur secteur obligatoire, pour l'instant en one spot avec une guirlande, ce qui n'est pas la meilleure solution d'alimentation mais qui a le mérite d'être pratique et économique.
AVIS GLOBAL
Bref, une pédale à l’esprit vintage qui ne plaira peut être pas à tout le monde mais qui a le mérite d'être autre chose qu'une énième copie de tube screamer et de prendre son inspiration dans les premières boites à distortion qui avaient pour but de faire cruncher le préampli des tout lampes d'époque sans avoir à subir un volume sonore excessif. Les fans de sonorités 60s seront aux anges en retrouvant le son de l'époque à condition de lui associer un bon ampli à lampes et de savoir jouer avec les potards de sa guitare.