PhiBee
« Gladio sur la montagne ! Le Dumble made in Italia. »
Publié le 10/03/24 à 00:55
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Utilisation en (home)studio sans ampli mais avec preampli à lampes + simulation d’ampli et cab (Opus de Two Notes). Dans l’exemple de la video plus bas, un Princetone 1x10, mais un Deluxe 1x12 le fait tout autant.
2 guitares pour le test: une avec simples (Strat like) et une autre avec doubles bobinages (335 like).
Qui n’est pas à la recherche de son graal, en l’occurence ici de son « Dumble » ?
Rares sont ceux qui ont ou pourront jouer sur un de ces amplis (rareté et surtout le prix!).
Reste le mythe et surtout nos guitaristes préférés qui ont enregistrés ou joués sur scène avec: SRV, Robben Ford ou Larry Carlton pour n’en citer que quelques-uns.
C’est là que la quête de mon Saint-Graal s’est arrêtée il y a peu sur cette Gladio SC de Cornerstone; le premier canal de sa grande soeur la Gladio double-canal.
D’aspect simple mais néanmoins jolie dans sa livrée argentée, elle respire la solidité, est bien finie et possède des potentiomètres de bonne facture, juste résistants comme il faut au toucher, et surtout efficaces; on n’a pas l’impression de tourner dans le vide avant d’entendre un changement dans le son.
Un gain, un tone, un volume et un « clean », plus un switch pour la compression. Jacks et 9v au dessus.
Branchée, c’est la révélation: le SON !
Des basses profondes sans être baveuses (un trimpot interne permet de régler celles- ci si besoin), des médiums présents et des harmoniques justes magiques ! On est littéralement transporté, on en redemande et on ne lâche plus son manche tellement c’est bon. Très expressive, respectant toutes les nuances du jeu. Certes moins neutre que d’autres mais c’est bien là son intérêt.
On passe d’un léger crunch à un overdrive compressé (via un switch en plein milieu) et on finit par ce qui fait LA différence: le « clean » !
Superbe idée que ce potard de clean, qui permet d’apporter un deuxième signal au signal traité par le gain et le tone, celui de l’entrée de la pédale. On mixe (pas un blend du tout) donc le gain avec le son avant la pédale, ce qui apporte de la clarté et de l’attaque en plus; un vrai régal. Le son SRV, le texas blues. Mais pas que, il suffit de jouer avec le gain et le clean pour s’en rendre compte. On coupe le clean, on monte le gain à 14h et on active la compression: bonjour mister Ford ! Dire qu’on passe d’un style Dumble SSS à un ODS, il n’y a qu’un pas; on s’en approche pas mal. On prend une Dumble dose quoi
Très polyvalente du coup avec ces fonctions qui paraissent peu nombreuses, et pourtant: passer du texas blues au son de Robben Ford avec une seule pédale, que demander de plus ? Seule et suivie d’un preamp clean ou légèrement crunché, ou en fin de chaîne des gains, comme base de son, elle apporte ce son si caractéristique et riche.
La Gladio SC s’accommode en plus très bien d’une TS devant (réglages au minimum, juste pour « rentrer » dans la Gladio) ou d’une pédale de boost (pour ma part une FredAmp). Testée avec une ToneOven en amont par exemple, cela apporte encore d’autres sonorités, plus de présence (l’effet compression due au stack), idéal pour passer d’une rythmique à un solo.
Personnellement, je la préfère avec des simples bobinages, les trouvant plus adaptés. Avec des doubles, c’est également très bien (surtout une 335 like - cf mister Carlton) mais il faudra du coup mieux contrôler les basses au niveau de l’ampli ou du preampli (ou d’une eq multi-bandes après la pédale).
Bref, vous l’aurez compris, j’adore. Une vraie réussite !
2 guitares pour le test: une avec simples (Strat like) et une autre avec doubles bobinages (335 like).
Qui n’est pas à la recherche de son graal, en l’occurence ici de son « Dumble » ?
Rares sont ceux qui ont ou pourront jouer sur un de ces amplis (rareté et surtout le prix!).
Reste le mythe et surtout nos guitaristes préférés qui ont enregistrés ou joués sur scène avec: SRV, Robben Ford ou Larry Carlton pour n’en citer que quelques-uns.
C’est là que la quête de mon Saint-Graal s’est arrêtée il y a peu sur cette Gladio SC de Cornerstone; le premier canal de sa grande soeur la Gladio double-canal.
D’aspect simple mais néanmoins jolie dans sa livrée argentée, elle respire la solidité, est bien finie et possède des potentiomètres de bonne facture, juste résistants comme il faut au toucher, et surtout efficaces; on n’a pas l’impression de tourner dans le vide avant d’entendre un changement dans le son.
Un gain, un tone, un volume et un « clean », plus un switch pour la compression. Jacks et 9v au dessus.
Branchée, c’est la révélation: le SON !
Des basses profondes sans être baveuses (un trimpot interne permet de régler celles- ci si besoin), des médiums présents et des harmoniques justes magiques ! On est littéralement transporté, on en redemande et on ne lâche plus son manche tellement c’est bon. Très expressive, respectant toutes les nuances du jeu. Certes moins neutre que d’autres mais c’est bien là son intérêt.
On passe d’un léger crunch à un overdrive compressé (via un switch en plein milieu) et on finit par ce qui fait LA différence: le « clean » !
Superbe idée que ce potard de clean, qui permet d’apporter un deuxième signal au signal traité par le gain et le tone, celui de l’entrée de la pédale. On mixe (pas un blend du tout) donc le gain avec le son avant la pédale, ce qui apporte de la clarté et de l’attaque en plus; un vrai régal. Le son SRV, le texas blues. Mais pas que, il suffit de jouer avec le gain et le clean pour s’en rendre compte. On coupe le clean, on monte le gain à 14h et on active la compression: bonjour mister Ford ! Dire qu’on passe d’un style Dumble SSS à un ODS, il n’y a qu’un pas; on s’en approche pas mal. On prend une Dumble dose quoi
Très polyvalente du coup avec ces fonctions qui paraissent peu nombreuses, et pourtant: passer du texas blues au son de Robben Ford avec une seule pédale, que demander de plus ? Seule et suivie d’un preamp clean ou légèrement crunché, ou en fin de chaîne des gains, comme base de son, elle apporte ce son si caractéristique et riche.
La Gladio SC s’accommode en plus très bien d’une TS devant (réglages au minimum, juste pour « rentrer » dans la Gladio) ou d’une pédale de boost (pour ma part une FredAmp). Testée avec une ToneOven en amont par exemple, cela apporte encore d’autres sonorités, plus de présence (l’effet compression due au stack), idéal pour passer d’une rythmique à un solo.
Personnellement, je la préfère avec des simples bobinages, les trouvant plus adaptés. Avec des doubles, c’est également très bien (surtout une 335 like - cf mister Carlton) mais il faudra du coup mieux contrôler les basses au niveau de l’ampli ou du preampli (ou d’une eq multi-bandes après la pédale).
Bref, vous l’aurez compris, j’adore. Une vraie réussite !