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azilys
Publié le 10/09/04 à 12:54
Le piano électro-acoustique des années 70-80 par excellence. 8 modèles en tout de 1975 à 1985 : les CP70/80, les CP70B/80B (avec des sorties en XLR), les CP70D/80D (avec un equaliseur graphique) et les CP70M/80M (identiques aux modèles D avec une sortie MIDI permettant de contrôller un clavier sur 2 canaux grace à un système de split). Le CP70 comporte un clavier de 73 notes alors que son grand frère le CP80 comporte un clavier de 88 notes. Depuis le modèle B, le CP70 comporte 2 sorties XLR et deux sorties Jack sur le côté gauche (jacks fournis avec le piano, merci Yamaha !!!). Sur le côté droit, on trouve la prise pour l'alimentation (une fiche Cannon 2 broches) et l'interrupteur. Sur le panneau avant (CP70B/80B), on trouve un insert d'effet permettant d'ajouter un chorus ou une reverb par exemple. Une corde par note dans le grave puis deux cordes par note. Un micro piezzo sous chaque note, disposé sur le cadre. A signaler aussi le trémolo intégré qui, dans les ballades, est du plus bel effet !
Que dire du toucher, sinon qu'il est exceptionnel. C'est un vrai piano donc le toucher est celui d'un piano 1/4 de queue. Il est assez dûr tout de même mais, combiné au son de l'instrument, il permet une très grand expression et procure d'énormes sensations de jeu. Il faut cependant passer un peu de temps dessus pour trouver un son. Il faut règler l'équalisation de manière à ce que le son soit homogène. J'utilise un règlage comme celui-ci : je diminue les basses (potentiomètre sur 4), et je booste les mediums et les aigus (potentiomètres sur 6). Le CP70/80 est donc simple d'utilisation. Sur les modèles D et M, l'équaliseur peut être actif ou bypassé ce qui permet encore plus de souplesse sur le son. Sur les modèles M, on peut bypasser la transmission MIDI et changer le point de split. Les manuels d'utilisation pour les modèles B, D et M sont encore téléchargeables au format Pdf sur le site de Yamaha US.
Quelques inconvénients cependant : tout d'abord le poids (62 Kgs pour la partie clavier, 68 Kgs pour la queue). Il vaut mieux avoir des copains camionneurs ou déménageurs à proximité de l'engin !!! Autre inconvénient, l'âge de la bête. Ces pianos vieillissent très bien mais on ne trouve plus de pièces de rechange. Yamaha a stoppé la fabrication depuis 1997. Pour les cordes, il s'agit pour les cordes graves de cordes traditionnelles de piano à queue Yamaha. Par contre, les autres cordes sont spéciales (matériau différent) mais en cas de cassage de cordes, il suffit d'aller voir un fileur de cordes de piano pour qu'il la refasse à l'identique, ou contacter la société Mapes (fabriquant de cordes) grace à leur site : http://www.mapeswire.com/. Attention également à l'alimentation qui, par sa connectique très spéciale, est difficile à remplacer aujourd'hui. Il existe une méthode pour la remplacer sur ce site : http://www.oceanbeach.com/ches/daves_gear/cp70ps.html
La bête est difficile à accorder, surtout dans les graves. Ceci est dû à son architecture. Comme le cadre est petit, il est sujet à de fortes déformations dûes aux tensions des cordes. Comme ces pianos sont prévus pour la scène à l'origine, ils sont sujets aux déplacements. Cependant, j'ai pu remarquer que l'accord ne bougeait pas tant que ça après transport. Il faut faire attention à le transporter et le manipuler avec précautions. Il est pratique d'avoir une clé d'accord et des coins afin de pouvoir retoucher l'accord en cas de besoin.
Le son est unique. Pour s'en rendre compte, il suffit d'écouter les ballades de Phil Collins (Long Way to Go, Groovy Kind of Love). Principaux utilisateurs : George Duke, Peter Gabriel, Phil Collins, Herbie Hancock, John Paul Jones (Led Zeppelin); Michael McDonald (The Doobie Brothers), Art Mengo ("Live au Mandala").
Je suis pianiste de jazz et j'avais peur au début d'utiliser le CP70 dans le quartet dans lequel je joue. Tout simplement car le CP70 a une sonorité très particulière, très ronde, très chaude. J'ai décidé de l'utiliser sur une maquette du quartet pour essayer, et là, surprise. Le CP70 apporte une couleur particulière et beaucoup plus intimiste qu'un piano traditionnel. Combiné avec le Rhodes, c'est une pure merveille. Une petite réverb et un léger chorus sur certains titres et le tour est joué.
J'ai acheté un CP70B en juin 2004. J'en rêvais depuis des années. Lorsque j'ai joué sur un CP70 pour la première fois, je savais que je ne pourrais plus m'en passer. Mais je me suis posé beaucoup de questions. Est-ce que je vais pouvoir le jouer dans tous les styles de musique, est-ce que le son n'est pas trop typé ? J'ai en fait décidé d'en faire ma couleur personnelle. Je ne le vendrais pour rien au monde J'aime son toucher, sa couleur, son esthétique. Ce piano est un prodige d'architecture. Imaginez un piano qui se sépare en deux et qui est parfaitement équilibré (je n'ai pas les renforts de pieds sur le mien, et ça ne l'empêche pas de tenir debout !!!). Les CP70/80 valaient aux alentours de 8500 - 10000 €. La côte d'occasion est aux alentours de 1500 - 1800 € pour un CP70. Le modèle le plus courant est le CP70B. Impossible d'avoir des informations par Yamaha pour les numéros de série car ils ne gardent pas d'archives concernant les instruments électriques (seulement pour les pianos et ce, pendant une durée de 50 ans). Une sonorité irremplaçable, inimitable tout simplement ... Bon aller, un dernier site pour les amateurs de CP70 et ceux qui vont le devenir. Ce sont les plus belles photos de CP70 que j'ai jamais vu : http://www.cathedralstone.net/Pages/YamahaCP70B.htm
Que dire du toucher, sinon qu'il est exceptionnel. C'est un vrai piano donc le toucher est celui d'un piano 1/4 de queue. Il est assez dûr tout de même mais, combiné au son de l'instrument, il permet une très grand expression et procure d'énormes sensations de jeu. Il faut cependant passer un peu de temps dessus pour trouver un son. Il faut règler l'équalisation de manière à ce que le son soit homogène. J'utilise un règlage comme celui-ci : je diminue les basses (potentiomètre sur 4), et je booste les mediums et les aigus (potentiomètres sur 6). Le CP70/80 est donc simple d'utilisation. Sur les modèles D et M, l'équaliseur peut être actif ou bypassé ce qui permet encore plus de souplesse sur le son. Sur les modèles M, on peut bypasser la transmission MIDI et changer le point de split. Les manuels d'utilisation pour les modèles B, D et M sont encore téléchargeables au format Pdf sur le site de Yamaha US.
Quelques inconvénients cependant : tout d'abord le poids (62 Kgs pour la partie clavier, 68 Kgs pour la queue). Il vaut mieux avoir des copains camionneurs ou déménageurs à proximité de l'engin !!! Autre inconvénient, l'âge de la bête. Ces pianos vieillissent très bien mais on ne trouve plus de pièces de rechange. Yamaha a stoppé la fabrication depuis 1997. Pour les cordes, il s'agit pour les cordes graves de cordes traditionnelles de piano à queue Yamaha. Par contre, les autres cordes sont spéciales (matériau différent) mais en cas de cassage de cordes, il suffit d'aller voir un fileur de cordes de piano pour qu'il la refasse à l'identique, ou contacter la société Mapes (fabriquant de cordes) grace à leur site : http://www.mapeswire.com/. Attention également à l'alimentation qui, par sa connectique très spéciale, est difficile à remplacer aujourd'hui. Il existe une méthode pour la remplacer sur ce site : http://www.oceanbeach.com/ches/daves_gear/cp70ps.html
La bête est difficile à accorder, surtout dans les graves. Ceci est dû à son architecture. Comme le cadre est petit, il est sujet à de fortes déformations dûes aux tensions des cordes. Comme ces pianos sont prévus pour la scène à l'origine, ils sont sujets aux déplacements. Cependant, j'ai pu remarquer que l'accord ne bougeait pas tant que ça après transport. Il faut faire attention à le transporter et le manipuler avec précautions. Il est pratique d'avoir une clé d'accord et des coins afin de pouvoir retoucher l'accord en cas de besoin.
Le son est unique. Pour s'en rendre compte, il suffit d'écouter les ballades de Phil Collins (Long Way to Go, Groovy Kind of Love). Principaux utilisateurs : George Duke, Peter Gabriel, Phil Collins, Herbie Hancock, John Paul Jones (Led Zeppelin); Michael McDonald (The Doobie Brothers), Art Mengo ("Live au Mandala").
Je suis pianiste de jazz et j'avais peur au début d'utiliser le CP70 dans le quartet dans lequel je joue. Tout simplement car le CP70 a une sonorité très particulière, très ronde, très chaude. J'ai décidé de l'utiliser sur une maquette du quartet pour essayer, et là, surprise. Le CP70 apporte une couleur particulière et beaucoup plus intimiste qu'un piano traditionnel. Combiné avec le Rhodes, c'est une pure merveille. Une petite réverb et un léger chorus sur certains titres et le tour est joué.
J'ai acheté un CP70B en juin 2004. J'en rêvais depuis des années. Lorsque j'ai joué sur un CP70 pour la première fois, je savais que je ne pourrais plus m'en passer. Mais je me suis posé beaucoup de questions. Est-ce que je vais pouvoir le jouer dans tous les styles de musique, est-ce que le son n'est pas trop typé ? J'ai en fait décidé d'en faire ma couleur personnelle. Je ne le vendrais pour rien au monde J'aime son toucher, sa couleur, son esthétique. Ce piano est un prodige d'architecture. Imaginez un piano qui se sépare en deux et qui est parfaitement équilibré (je n'ai pas les renforts de pieds sur le mien, et ça ne l'empêche pas de tenir debout !!!). Les CP70/80 valaient aux alentours de 8500 - 10000 €. La côte d'occasion est aux alentours de 1500 - 1800 € pour un CP70. Le modèle le plus courant est le CP70B. Impossible d'avoir des informations par Yamaha pour les numéros de série car ils ne gardent pas d'archives concernant les instruments électriques (seulement pour les pianos et ce, pendant une durée de 50 ans). Une sonorité irremplaçable, inimitable tout simplement ... Bon aller, un dernier site pour les amateurs de CP70 et ceux qui vont le devenir. Ce sont les plus belles photos de CP70 que j'ai jamais vu : http://www.cathedralstone.net/Pages/YamahaCP70B.htm