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muscoll
« Un bon portable, en progrès, mais quelques défauts importants à corriger. Revoir le triple pédalier. »
Publié le 08/08/19 à 08:54
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Bien lire la mise à jour en fin de page, qui m'a fait retirer une étoile.
Le P515 est le dernier numérique portable de chez Yamaha.
Depuis plus de 10 ans j’utilisais en déplacement un P120, réputé pour son amplification, alors que les modèles suivants étaient en recul à ce niveau.
Par rapport à mon P120, ce P515 semble presque une usine à gaz, tellement il y a de paramètres que l'on peut régler, un peu moins facilement que sur un CLP car il faut le plus souvent passer par des sous-menus.
L'amplification égale celle de mon P120, ce qui n'était pas le cas de ses successeurs : P140...
On peut avoir un triple pédalier avec la « forte » à droite, réglable en demi-pédale, la « douce » (ou une corda) à gauche et la « tonale » au milieu. Problème : afin de monter ce pédalier il faut avoir avoir le meuble…à moins de bricoler un support avec une planche et deux équerres. Yamaha serait bien inspiré de rendre ce pédalier autonome sans avoir à le modifier : pourquoi un piano numérique portable devrait se transformer en piano de salon pour bénéficier des 3 pédales ?
D’autres constructeurs ont ce pédalier autonome.
Pour le jeu à proprement parler, les réglages de "dureté" du clavier sont plus poussés, et il faudra bien adapter ses doigts pour pouvoir faire des pp sur la position la plus dure. La différence est notable par rapport au P120. Certes, ce n’est pas un clavier d’acoustique, mais les progrès sont réels. Plus de possibilités pour faire des nuances, de faire chanter l’instrument. De meilleures réponses lors de passages techniquement difficiles.
Il y a ensuite la réverb (grande salle, récital, etc.), l’ouverture du couvercle et une touche boost, dont je n'ai pas réussi à comprendre l'utilité.
Le choix des sons de piano (CFX, Bösen...) est assez facile car on clique sur la touche adéquate pour les faire défiler, sans sous-menu donc.
Il existe d'autres réglages modifiant le son.
Il est à noter que si certains d’entre eux se complètent, d'autres se "combattent".
Résultat, on peut passer d'un timbre très clair, mais pas vraiment métallique (contrairement à un Kawaï que j’ai essayé, par exemple), à un son plus que rond, presque étouffé, évidemment, avec tous les intermédiaires.
Je crois que l'on trouve tous ces réglages sur le CLP 645, le P515 serait comme sa déclinaison portable.
Comme pour tous les numériques, si je trouve qu'il y a eu des progrès, notamment dans les timbres de basses, les médiums sont encore bien "numériques".
La position Bösendorfer est intéressante, mais doit être réglée avec minutie, afin de ne pas avoir des sons cotonneux. Ne pas oublier de mémoriser le réglage.
Le son « CFX » peut plaire, il n’est pas trop métallique, toujours avec des réglages fins.
En ce qui concerne les autres instruments, le clavecin a deux positions, la seconde avec l’ajout du jeu de 4 pieds. Pourquoi pas en plus un jeu de luth ?
L’orgue a aussi une position intéressante, mais on aimerait bien un « positif » en plus, ainsi qu’une pédale d’expression: cela ne doit pas être compliqué à réaliser, la pédale forte permettant déjà de diminuer progressivement un accord final par exemple, après avoir relâché le clavier.
Je n’ai pas vraiment essayé les autres instruments.
Un petit reproche au niveau du réglage du volume sonore : le potentiomètre linéaire est bien pratique, mais en revanche il est difficile de mémoriser visuellement le réglage, sur scène par exemple, lorsque l'on change d'instrument. Il serait intéressant que ce niveau s'affiche à l'écran (de 1 à 100 par exemple, tout en gardant ce potentiomètre linéaire, afin de le mémoriser visuellement avec précision.
Je signale également la fonction bluetooth qui permet de transformer l’instrument en mini-chaîne et d’écouter des fichiers à partir d’un ordi ou autre. Pratique pour jouer en superposition sur une vidéo youtube par exemple. J’ai travaillé une sonate pour violoncelle comme ça.
En conclusion, des progrès notables pour un portable… qui ne remplacera jamais un acoustique, il faut le rappeler. Bien pratique - même si ce P515 a pris un peu de poids - quand on ne peut transporter son demi-queue sur le dos.
Mise à jour de l'avis :
J'ai constaté qu'une note, le second DO en partant des graves était faux (trop haut) sur plusieurs positions de piano, notamment la position "Bösendorfer", et ce, malgré une réinitialisation.
Il semble que tous les P515 soient touchés, et même d'autres modèles comme le CLP685.
Il est étonnant que Yamaha puisse commercialiser un piano numérique partiellement mal accordé.
On va voir ce que propose le constructeur pour remédier à ce problème, aux acquéreurs anciens et futurs.
Le P515 est le dernier numérique portable de chez Yamaha.
Depuis plus de 10 ans j’utilisais en déplacement un P120, réputé pour son amplification, alors que les modèles suivants étaient en recul à ce niveau.
Par rapport à mon P120, ce P515 semble presque une usine à gaz, tellement il y a de paramètres que l'on peut régler, un peu moins facilement que sur un CLP car il faut le plus souvent passer par des sous-menus.
L'amplification égale celle de mon P120, ce qui n'était pas le cas de ses successeurs : P140...
On peut avoir un triple pédalier avec la « forte » à droite, réglable en demi-pédale, la « douce » (ou une corda) à gauche et la « tonale » au milieu. Problème : afin de monter ce pédalier il faut avoir avoir le meuble…à moins de bricoler un support avec une planche et deux équerres. Yamaha serait bien inspiré de rendre ce pédalier autonome sans avoir à le modifier : pourquoi un piano numérique portable devrait se transformer en piano de salon pour bénéficier des 3 pédales ?
D’autres constructeurs ont ce pédalier autonome.
Pour le jeu à proprement parler, les réglages de "dureté" du clavier sont plus poussés, et il faudra bien adapter ses doigts pour pouvoir faire des pp sur la position la plus dure. La différence est notable par rapport au P120. Certes, ce n’est pas un clavier d’acoustique, mais les progrès sont réels. Plus de possibilités pour faire des nuances, de faire chanter l’instrument. De meilleures réponses lors de passages techniquement difficiles.
Il y a ensuite la réverb (grande salle, récital, etc.), l’ouverture du couvercle et une touche boost, dont je n'ai pas réussi à comprendre l'utilité.
Le choix des sons de piano (CFX, Bösen...) est assez facile car on clique sur la touche adéquate pour les faire défiler, sans sous-menu donc.
Il existe d'autres réglages modifiant le son.
Il est à noter que si certains d’entre eux se complètent, d'autres se "combattent".
Résultat, on peut passer d'un timbre très clair, mais pas vraiment métallique (contrairement à un Kawaï que j’ai essayé, par exemple), à un son plus que rond, presque étouffé, évidemment, avec tous les intermédiaires.
Je crois que l'on trouve tous ces réglages sur le CLP 645, le P515 serait comme sa déclinaison portable.
Comme pour tous les numériques, si je trouve qu'il y a eu des progrès, notamment dans les timbres de basses, les médiums sont encore bien "numériques".
La position Bösendorfer est intéressante, mais doit être réglée avec minutie, afin de ne pas avoir des sons cotonneux. Ne pas oublier de mémoriser le réglage.
Le son « CFX » peut plaire, il n’est pas trop métallique, toujours avec des réglages fins.
En ce qui concerne les autres instruments, le clavecin a deux positions, la seconde avec l’ajout du jeu de 4 pieds. Pourquoi pas en plus un jeu de luth ?
L’orgue a aussi une position intéressante, mais on aimerait bien un « positif » en plus, ainsi qu’une pédale d’expression: cela ne doit pas être compliqué à réaliser, la pédale forte permettant déjà de diminuer progressivement un accord final par exemple, après avoir relâché le clavier.
Je n’ai pas vraiment essayé les autres instruments.
Un petit reproche au niveau du réglage du volume sonore : le potentiomètre linéaire est bien pratique, mais en revanche il est difficile de mémoriser visuellement le réglage, sur scène par exemple, lorsque l'on change d'instrument. Il serait intéressant que ce niveau s'affiche à l'écran (de 1 à 100 par exemple, tout en gardant ce potentiomètre linéaire, afin de le mémoriser visuellement avec précision.
Je signale également la fonction bluetooth qui permet de transformer l’instrument en mini-chaîne et d’écouter des fichiers à partir d’un ordi ou autre. Pratique pour jouer en superposition sur une vidéo youtube par exemple. J’ai travaillé une sonate pour violoncelle comme ça.
En conclusion, des progrès notables pour un portable… qui ne remplacera jamais un acoustique, il faut le rappeler. Bien pratique - même si ce P515 a pris un peu de poids - quand on ne peut transporter son demi-queue sur le dos.
Mise à jour de l'avis :
J'ai constaté qu'une note, le second DO en partant des graves était faux (trop haut) sur plusieurs positions de piano, notamment la position "Bösendorfer", et ce, malgré une réinitialisation.
Il semble que tous les P515 soient touchés, et même d'autres modèles comme le CLP685.
Il est étonnant que Yamaha puisse commercialiser un piano numérique partiellement mal accordé.
On va voir ce que propose le constructeur pour remédier à ce problème, aux acquéreurs anciens et futurs.