Los Teignos a deux minutes pour vous initier aux 1001 façons de traiter un delay. C'est parti !
Alors on va pas traîner sitôt que vous vous serez abonnés à la chaîne d’Audiofanzine.Comme la réverbe, un delay peut être traité pour mieux s’intégrer au mix. Cela commencera par le fait de couper les fréquences graves pour ne pas embourber le bas. Mais souvenez-vous aussi : plus un son est lointain et moins on perçoit ses aigus… En filtrant ces derniers sur les répétitions, on a l’impression d’une pièce plus vaste et cela permet au signal original de gagner en contraste.
Autre astuce, surtout pour les voix : n’hésitez pas à de-esser fortement les répétitions pour minimiser la multiplication des sibilances qui gêneront le signal source.
Enfin, si vous utilisez des delays longs ou un peu trop denses, n’hésitez pas à faire du ducking. Pour ce faire, insérez un compresseur après votre delay et routez votre piste source vers son entrée latérale. Avec un seuil assez bas, un ratio assez fort. une attaque très courte et un temps de relâchement plus long, vous obtiendrez un delay dont le niveau ne remontera que pendant les silences du signal original.
Notez d’ailleurs que cette astuce vaut aussi pour les reverbes. Et puisqu’on en parle, rien ne vous empêche enfin de combiner un delay à une reverbe comme une jolie Plate. De la sorte, vous allez nimber vos répétitions d’un halo sonore qui rendra le delay extrêmement doux et aérien.
Vous le voyez : rien qu’en matière de spatialisation, il y a de quoi faire avec un delay. Or, nous sommes loin d’avoir fait le tour de l’effet qui s’avère aussi extrêmement utile pour travailler sur la stéréo. C’est ce que nous verrons lors d’un prochain 2 minutes. D’ici là, commentez, liiez et partagez cette émission. Ciao !