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Sujet J'ai mal aux oreilles

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Sujet de la discussion J'ai mal aux oreilles
Salut

J'ai toujours travaillé au casque. Avant je travaillais avec un Behringer HPX2000. Aujourd'hui je travailler avec le beau Beyerdynamic DT770. Quel son ! Rien à voir avec le Behringer.

Pourtant, quand je bosse sur mes musiques (synthèses à-la-Stephan Mathieu, field recording divers, ...), j'ai maintenant relativement vite mal aux oreilles. Si je bosse un jour, ou bien j'arrête complètement après une heure, ou je dois reposer mes oreilles le lendemain :pleure: Et je ne travaille pas à un niveau très élevé !

Quand j'écoute des CD avec ce casque, ça ne me fait pas les mêmes effets, donc je me dis que j'ai problème avec ce que je produis.

Est-ce que je devrais filtrer certaines fréquences ? Est-ce normal ?

Merci,

Laurent

J'avais perdu mes tablatures, Zploger me les a retrouvées.

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Un article de l'humanité du 22/01/2005

"La musique rend sourd
La musique amplifiée fait des ravages sur l’audition des jeunes. Selon Marcelle Ramonet, présidente du Conseil national du bruit (CNB), qui s’exprimait cette semaine aux 4es Assises nationales de la qualité de l’environnement sonore, en Avignon, « un lycéen sur dix présente un déficit auditif parfois irréversible », majoritairement dû à « un traumatisme sonore lié à l’écoute de la musique amplifiée ».

Les jeunes de 15 à 30 ans sont les plus exposés à cette surdité précoce. Grands utilisateurs de baladeurs, fréquentant plus que les autres les boîtes de nuit et les concerts, ils constituent de fait les principales victimes, surtout s’ils ont eu des otites répétées pendant leur enfance. Toutefois, indique une étude de 1994 sur les 18-24 ans, « le risque de perte auditive est plus élevé avec les concerts rock qu’avec les discothèques », mais aussi « chez les porteurs de baladeurs utilisant l’appareil plus d’une fois par jour ».

Mais il n’y a pas que la musique qui rende sourd. « Les jeunes en apprentissage qui omettent souvent de porter leur cas- que, en mécanique par exemple, pour mieux entendre le bruit du moteur, sont également concernés », indique Dominique François, ingénieur à la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de la Dordogne. En fait, les causes de cette surdité précoce sont diverses, et de l’aveu de Gilles Dixsault, membre de l’AFSSE (Agence française de sécurité sanitaire environnementale), « les déficits auditifs importants constatés chez beaucoup de jeunes, souvent liés à des expositions importantes au bruit lors des loisirs, restent encore insuffisamment connus ».

Le problème est que ces pertes auditives, qui peuvent devenir irréversibles et annoncer des troubles auditifs handicapant bien avant le troisième âge, sont difficilement décelables sans audiogramme, cet examen par lequel il est possible d’analyser les fréquences dont l’écoute est perturbée. Cet examen était systématiquement pratiqué lors du service militaire et permettait de prévenir les personnes concernées du risque qu’elles encouraient. C. P."
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Ben oui, c'est la triste réalité.

J'ignore si c'est vrai, mais j'ai entendu dire que le médecin de Phil Collins lui avait très fortement conseillé de stopper les concerts pour quelques temps, sous peine de surdité totale... Il est vrai que les niveaux de retours généralement demandés par les batteurs sont souvent hallucinants. :8O:

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

http://www.cubamericas.com

http://www.ecoledeviolon.com

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C'est vrai
24
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/bruit/prevention_effets_auditifs.htm :
" 2.2. Prévention des effets auditifs du bruit

Le seuil de la douleur auditive (120 décibels) est supérieur au seuil de danger (85 décibels) ; pour cette raison, il est absolument nécessaire d’adopter un comportement préventif dès que l’on se trouve exposé à plus de 85 décibels. A titre indicatif, tant que le niveau sonore permet de tenir une conversation, le niveau est inférieur à 85 décibels. S’il est nécessaire de crier pour se faire comprendre, l’exposition sonore peut présenter un danger pour l’audition.

Les principaux facteurs de risque pour l’audition sont, outre l’intensité sonore et la durée d’exposition, la fréquence du son (son aigu ou grave). C’est donc en agissant simultanément sur ces différents facteurs que l’on interviendra pour diminuer les risques.

Quelques exemples :
- à moins de 85 dB(A), il n’est pas nécessaire de surveiller la durée d’exposition ;
- à 94 dB(A), la durée d’exposition quotidienne tolérable sans protection est de 1 heure ;
- à 100 dB(A), la durée d’exposition quotidienne tolérable sans protection est de 15 minutes ;
- à 105 dB(A), la durée d’exposition quotidienne tolérable sans protection est de 5 minutes.

Par ailleurs, nous ne sommes pas égaux devant les risques auditifs. Certaines personnes possèdent une vulnérabilité auditive particulière. Celle-ci est liée :
- à l’état de santé générale : état cardio-vasculaire, diabète, hypertension, état neuropsychique ; l’âge est également un facteur de fragilité cochléaire ;
- à l’état local de l’appareil auditif : des malformations héréditaires, des antécédents de traumatisme crânien, la prise de certains médicaments (par exemple : l’aspirine, des diurétiques, des anti-tumoraux, certains antibiotiques : aminosides…), l’exposition professionnelle à certains produits (solvants aromatiques), des antécédents d’otites, etc., aggravent les effets délétères du bruit.
Les personnes ayant une vulnérabilité particulière ou celles qui sont malades, fatiguées ou sous l’influence d’alcool, de drogue, de médicaments doivent davantage protéger leur audition.

Limiter le niveau sonore d’exposition :

lorsque cela est possible, baisser niveau d’émission reste le moyen le plus simple et le plus efficace ;
s’éloigner de la source sonore : en plein air, le niveau sonore décroît de 6 décibels lorsque la distance double ;
porter des protections (casques antibruit professionnels…). Le port de ces protections est nécessaire lorsque l’on est exposé à des bruits impulsionnels de forte intensité (armes à feu, pétards…).
Cas particuliers de l’exposition à de la musique :
Les risques auditifs sont peu liés au plaisir de l’écoute ou à la qualité du son : à niveau et à durée d’exposition équivalents, l’écoute d’une musique agréable et l’exposition sonore à un bruit déplaisant présentent quasiment les mêmes risques.

Concerts et discothèques :

s’éloigner des enceintes ;
s’équiper de bouchons d’oreilles ;
s’octroyer des moments de calme (environ 30 minutes toutes les 2 heures dans un endroit calme) ;
ne pas utiliser le caisson de basse comme tabouret.
Baladeurs :

réduire le volume ;
ne pas écouter plus d’une heure de suite à volume moyen.
Attention :
- aux baladeurs achetés avant septembre 1998 : la limitation de la puissance maximale de sortie des appareils à 100 décibels SPL n’est entrée en vigueur que le 1er septembre 1998 ;
- aux changements d’écouteurs : l’utilisation d’écouteurs remplaçant ceux vendus avec le baladeur peut induire un dépassement du seuil de 100 décibels SPL.
Dès l’apparition d’acouphènes (bourdonnements, sifflements dans les oreilles), de baisse d’audition ou de sensation de « coton » dans les oreilles, cessez immédiatement l’exposition sonore.

Si ces symptômes persistent quelques heures après l’exposition ou après une nuit de sommeil, consultez immédiatement un médecin ORL ou les Urgences. Dans certains cas, un traitement immédiat peut éviter des troubles irréversibles.

Conseils pour les tireurs
Il est indispensable que la pratique d’arme à feu soit exercée avec une protection efficace car les détonations peuvent provoquer des lésions des cellules ciliées responsables d’une surdité irréversible.

Procurez-vous des protections adaptées à la discipline pratiquée dans les armureries ou dans les magasins de sport. N’utilisez pas des bouchons de confort ou de bricolage.
Une protection combinée externe (avec casque) et interne (avec embouts moulés) est recommandée.

Pour qu’une protection soit efficace, elle doit être :

portée systématiquement avant de pénétrer dans la zone bruyante ;
ajustée correctement ;
gardée en permanence pendant toute la période d’exposition ;
retirée qu’une fois sorti du stand de tir.
En cas de sensation d’oreille bouchée, de douleur dans les oreilles, de bourdonnements ou de sifflements dans les oreilles, il faut immédiatement :

sortir de la zone bruyante ;
et consulter en urgence un médecin ORL."
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Beaucoup de musiciens ont des acouphènes...
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http://french.youth.hear-it.org/page.dsp?page=856
"Une petite flûte qui peut occasionner bien des dégâts

Les musiciens d'un groupe de hard rock développent parfois une déficience auditive à cause du tonnerre de la batterie ou du hurlement de la guitare électrique. Cependant, une déficience auditive peut aussi être provoquée par la musique d'un violon ou d'une petite flûte dans un orchestre symphonique.

Pour un musicien qui toute sa carrière durant fait des répétitions et des représentations pendant 4 à 8 heures par jour, le risque d'apparition d'une déficience auditive est toujours présent.

Selon un article paru dans The Hearing Review en février 1999 et signé par l'otolaryngologiste Ken Einhorn, jusqu'à 52% des musiciens classiques et 30% des musiciens de rock ou de pop souffrent d'une déficience auditive causée par la musique.

Pour les musiciens concernés, les effets peuvent être dévastateurs. Les symptômes commencent par une perte de capacité à entendre les sons et les tonalités à haute fréquence. Dans de nombreux cas, cet aspect cause des problèmes aux musiciens et aux chanteurs, qui doivent pouvoir entendre et jouer les notes aiguës aussi bien que les graves afin de jouer ou chanter en harmonie avec les autres membres de l'orchestre. Souvent, le musicien qui souffre d'une déficience auditive dans les hautes fréquences essaie de compenser en jouant plus fort dans les notes hautes, ce qui débouche sur des performances artistiques inacceptables.

La déficience auditive causée par la musique n'est pas guérissable mais les musiciens acceptent de plus en plus le port d'aides auditives modernes."
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http://www.ecoute.ch/pages_ecoute/prevention/prevention_réduire_risque.htm
"Réduire le risque auditif


Mélomanes et musiciens

Les mélomanes et musiciens qui veulent profiter de la musique devraient l'écouter à des niveaux où la qualité est optimale et les performances de l'oreille sont maximales c'est-à-dire entre 40 et 85 dB. Dans ces conditions, on peut écouter de la musique sans aucun risque, et autant qu'on le veut. Il faut savoir que, plus le niveau sonore est élevé, plus les finesses mélodiques et harmoniques disparaissent au profit du rythme qui devient prédominant.



Gestes et précautions simples

Le risque dépend de la quantité d'énergie sonore reçue. A niveau égal, le bruit industriel et la musique produisent approximativement le même effet sur l'ouïe. Un certain nombre de gestes et précautions simples permettent de favoriser intelligemment sa santé auditive:

Eviter les établissement qui fondent leur réputation sur un niveau sonore élevé.
S'éloigner suffisamment des enceintes acoustiques pendant les concerts.
Réduire autant que possible le son de son walkman, Discman, chaîne HiFi, auto-radio, et autres lecteurs MP3.
Porter en discothèque et en concert, des protecteurs invisibles en mousse, certes un peu contraignants, mais très efficaces.
Réduire l'exposition et ne pas dépasser une durée hebdomadaire d'écoute de 20 heures pour le discman ou l'auto-radio à niveau raisonnable, ou 4 heures à volume maximum (100 dB), ou encore 2 heures pour la soirée en discothèque (103 dB).
Avoir toujours conscience du niveau sonore, du risque et de ses conséquences.



Conseils d'ami







Après de fortes sollicitations telles que concerts ou nuits en discothèque, ne vous précipitez pas sur votre lecteur MP3 pour réécouter vos titres vedettes...reposez vos oreilles! Offrez-leur un temps de récupération d'au moins 12 heures.
Eviter de longues écoutes au casque (qui enferment le système auditif) où l'on a tendance à monter progressivement le niveau et dépasser les limites.

Faites circuler cette information auprès de vos amis musiciens ou amateurs de musique, pour qu'ils sachent au moins à quel type de risque ils s'exposent, et ne deviennent pas sourds pas ignorance.

De nombreux musiciens, artistes de variété, ingénieurs du son, victimes d'une consommation excessive de volume sonore souffrent de surdité et/ou d'acouphènes jusqu'à mettre en jeu leur carrière. Phil Collins en est un des exemples.

L'inconscience fait le reste:
Vous connaissez tous les "tuning" qui consiste à équiper des voitures d'installations sonores surpuissantes permettant d'obtenir plus de 150 dB dans un espace confiné. Cet "héroïsme" d'un genre nouveau est une absurdité totale, un assassinat du système auditif qui conduit très rapidement et de façon irréversible à une surdité précipitée.
"
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Pour ceux que cela intéressent vous trouverez sur le net en tapant "protection auditive" des protections pour différentes situations : professionnelle, loisirs, avion, eau...
www.elceafrance.com/
www.elstarprevention.com/ELSTARProduitProtection.htm
www.seton.fr/protection_auditive.asp
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Citation : obtenir plus de 150 dB dans un espace confiné.



:oo: :oo: :oo: J'en étais resté à 135...

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

http://www.cubamericas.com

http://www.ecoledeviolon.com

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