Mix : environnement de travail, réglage et prise de son
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OfWhat
Bonjour,
Ca fait quelques temps que j'ai des question à poser aux membres de la communauté audiofanzionne, toutes concernant le mix. Je les regroupe donc en un seul post, ca fait plus propre.
Tout d'abord, sur les réglages de base de son système. Mes enceintes ne sont pas réglées au minimum (je vous dirais le niveau exact de la molette si vous le souhaitez, je ne l'ai plus en tete). J'ai réglé le niveau de ma carte son sur l'interface de mix software sur -12, afin qu'une écoute d'un morceau "du commerce" ou d'un film se fasse à niveau acceptable à environ 80% de la barre de volume des softs de lecture.
Afin de garder un maximum de niveau à -6 sur mon DAW en compo/mix, j'enclenche le +4Dbu de ma carte son (qui est habituellement sur -10Dbv).
Première question : ce bricolage est-il bon ? Si non, que faire pour améliorer tou ca, ou oùme trompejedonc ?
Ensuite, cette fameuse limite a -6 sur le master me pousse à pousser un peu le son sur ma carte son, pour le baisser une fois que je vais commencer à bidouiller un master. Est-ce bien la procédure ? Est-ce qu'en travaillant avec un master aussi bas je remonterais tous les sons et détails de ma compo ?
Maintenant la compression d'une piste. Je travaille ces jours ci avec un enregistrement d'un orage, que j'ai fais avec un enregistreur portable. La piste fait des "pic" régulièrement, plus ou moins hauts, plus ou moins violents. Je compresse donc pour que cet enregistrement ne me fasse pas dépassé les -6 au final sur le master, mais ca enlève beaucoup de charme à la piste, ca lui enlève son coté naturel. Je compresse peut etre trop, ou alors je devrais automatisé la compression, ouvrir/fermer le ratio selon l'évolution de l'enregistrement ? Ou je peux laisser des pics "gacher" la moyenne de -6, et les rattraper d'une facon ou d'une autre sur le master, sans perdre le naturel que je souhaite conserver ?
Voila, ca fait beaucoup d'un coup, et j'espère avoir été clair. Maintenant c'est à vous, j'ai hâte de recevoir vos réponses
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Anonyme
Hors sujet :
@ Docks : Sur à peu près tous mes divers racks analos j'ai ce switch +4/-10, en sachant que sur lmes notices il est dit uniformément qu'on doit positionner ce switch en +4 pour du symétrique et -10 pour de l'asy.
J'ai jamais cherché plus loin, tous mes appareils et cables étant symétriques.
Anonyme
Hors sujet :
C'est parce que le -10dBv est en général utilisé sur les appareils grand public, ou pour les liaisons en insert, asymétriques dans les deux cas. Mais il n'y a pas de lien obligatoire.
JM
rroland
La confusion est amenée par le fait que souvent( genre 9 fois sur 10), quand il y a deux sensibilités (+4 dBu et -10 dBv), la première est en symétrique et la seconde en symétrique. Mais ce n'est pas obligatoirement le cas, il n'y a pas de règle à ce sujet.
MattF.
Pardon de rajouter mon grain de sable dans cette histoire de -10 et +4 (il existe aussi +6 sur des magnétoscopes pro).
l'option -10dBv est effectivement destiné à du matériel grand public.
Le +4dbv est destiné a du matériel professionnel, pas obligatoirement pour une question symétrique/asymétrique (le symétrique étant recommandé pour des câbles de grandes longueurs, susceptibles d'être soumis à des perturbations électriques)
Si les écoutes calées en -10dBv, il faut préférer ce paramètre.
Ensuite, pour la question du mixage, le mieux est de faire son mélange sans ajouter d'effets en master (dans un premier temps). Si la dynamique de l'enregistrement de l'orage est trop importante, il possible lui appliquer un limiteur. Une fois que le mélange "naturel" est terminé, vous pourrez passer à l'étape suivante : le pré-mastering (ou le mastering, c'est selon). Là, vous pourrez appliquer des effets de compression, des réglages de tonalités (les EQ) et ajuster le volume général.
Si l'orage craques toujours, il faudra vérifier que l'enregistrement original ne présente pas ce défaut, qui peut provenir soit : une saturation du pré-amplificateur avant enregistrement (le gain trop élevé), soit d'une distorsion due à une trop forte pression acoustique exercée sur la membrane du/des microphone(s).
Bon courage!
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