
« It's a trap ! »
Publié le 23/10/25 à 12:00
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les débutants
J'utilise ce synthé dans des projets variés de l'electro-trap-hip-hop à l'expérimental pure.
Je ne vais pas revenir sur les caractéristiques techniques déjà étalées et bien connues maintenant, mais plutôt revenir sur l'expérience utilisateur que procure cette formidable machine pour son prix.
J'approche de ma fin de quarantaine, et je m'étais dit il y a longtemps : "si à 50 ans, on a pas un modulaire, on a raté sa vie".
Je possédais déjà un MicroBrute, avec sa mini matrice de modulation qui permettait déjà quelques menus plaisirs, et surtout permettait de goûter au son analo d'Arturia. Un son controversé, accusé de froideur et de manque de rondeur. Ces accusations ne tiennent pas ; c'est simplement sa personnalité, et c'est annoncé dans son nom : on va avoir du brutal en le choisissant.
L'ergonomie, comme attendu dans un synthé analo, propose comme attendu le fameux "un encodeur égale une fonction". Pas de menu, et une programmation organique où l'on bouge subtilement (ou pas) les potars pour faire évoluer son patch durant des heures.
Et bien évidemment en parlant de patch, il faut plébisciter la patch bay qu'on ne manque pas de bourrer de câbles pour presque tout moduler et atteindre une très grande versatilité de sons. Je trouve Arturia un peu radin sur les câbles : on arrive vite au bout et il faut quelques "stack cables" pour profiter comme il faut des possibilités.
Youtube ne manque pas de tutoriels en tout genre pour apprendre à réaliser toute sorte de son avec (Audioral en français, Oscillator Sink et Loopop en anglais pour ne citer qu'eux).
Le séquenceur n'est pas un gadget : c'est littéralement un BeatStep intégré, avec des fonctions qui ne manquent pas d'originalité et qui étendent encore le synthé.
Alors où est le piège ? On en veut plus ! Le RackBrute va venir vite, avec quelques modules et c'est parti pour la drogue dure du synthé modulaire : je vais manger des pâtes premier prix et du fromage blanc de chez Aldi jusqu'à la fin de mes jours
C'est vraiment une très belle entrée dans le modulaire ; sa principale qualité est de donner envie
Les plus :
- un son puissant et versatile, avec des modulations originales et utiles pour chaque composante de l'oscillateur principal
- une patch bay généreuse qui donne tellement envie de brancher d'autres choses dedans
- des modulations de partout pour donner de la vie même au plus basique des sons
- une ergonomie bien pensée, il y a de la place entre les encodeurs
- un séquenceur bien fourni
- une finition très correcte malgré le tout plastique
- un rapport qualité / prix imbattable
Les moins :
- il faut impérativement ajouter du matos d'effet derrière pour mettre au minimum delay et reverb, mais la facture aurait grimpé d'une centaine d'euros et on a (presque) tous un matos qui va les donner (ma digitakt 2 en l'occurence, ou mon tc300)
- les cables de patch fournis sont finalement peu nombreux, et quelques stack cables seraient franchement bienvenus sinon on rate plein de possibilités
- l'absence de mémoire, mais c'est le deal du pur analo
Je ne vais pas revenir sur les caractéristiques techniques déjà étalées et bien connues maintenant, mais plutôt revenir sur l'expérience utilisateur que procure cette formidable machine pour son prix.
J'approche de ma fin de quarantaine, et je m'étais dit il y a longtemps : "si à 50 ans, on a pas un modulaire, on a raté sa vie".

Je possédais déjà un MicroBrute, avec sa mini matrice de modulation qui permettait déjà quelques menus plaisirs, et surtout permettait de goûter au son analo d'Arturia. Un son controversé, accusé de froideur et de manque de rondeur. Ces accusations ne tiennent pas ; c'est simplement sa personnalité, et c'est annoncé dans son nom : on va avoir du brutal en le choisissant.
L'ergonomie, comme attendu dans un synthé analo, propose comme attendu le fameux "un encodeur égale une fonction". Pas de menu, et une programmation organique où l'on bouge subtilement (ou pas) les potars pour faire évoluer son patch durant des heures.
Et bien évidemment en parlant de patch, il faut plébisciter la patch bay qu'on ne manque pas de bourrer de câbles pour presque tout moduler et atteindre une très grande versatilité de sons. Je trouve Arturia un peu radin sur les câbles : on arrive vite au bout et il faut quelques "stack cables" pour profiter comme il faut des possibilités.
Youtube ne manque pas de tutoriels en tout genre pour apprendre à réaliser toute sorte de son avec (Audioral en français, Oscillator Sink et Loopop en anglais pour ne citer qu'eux).
Le séquenceur n'est pas un gadget : c'est littéralement un BeatStep intégré, avec des fonctions qui ne manquent pas d'originalité et qui étendent encore le synthé.
Alors où est le piège ? On en veut plus ! Le RackBrute va venir vite, avec quelques modules et c'est parti pour la drogue dure du synthé modulaire : je vais manger des pâtes premier prix et du fromage blanc de chez Aldi jusqu'à la fin de mes jours

C'est vraiment une très belle entrée dans le modulaire ; sa principale qualité est de donner envie

Les plus :
- un son puissant et versatile, avec des modulations originales et utiles pour chaque composante de l'oscillateur principal
- une patch bay généreuse qui donne tellement envie de brancher d'autres choses dedans
- des modulations de partout pour donner de la vie même au plus basique des sons
- une ergonomie bien pensée, il y a de la place entre les encodeurs
- un séquenceur bien fourni
- une finition très correcte malgré le tout plastique
- un rapport qualité / prix imbattable
Les moins :
- il faut impérativement ajouter du matos d'effet derrière pour mettre au minimum delay et reverb, mais la facture aurait grimpé d'une centaine d'euros et on a (presque) tous un matos qui va les donner (ma digitakt 2 en l'occurence, ou mon tc300)
- les cables de patch fournis sont finalement peu nombreux, et quelques stack cables seraient franchement bienvenus sinon on rate plein de possibilités
- l'absence de mémoire, mais c'est le deal du pur analo