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Mathieu Vilcot « Presque prophétique ! »
Publié le 13/05/25 à 16:56
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Alors si on aime les usines à tordre les fréquences avec des sacs de noeuds d'LFOs et de matrices open bar de patcheur 6° Dan : c'est pas l'instrument idéal.
Ayant possédé le PRO-1 je manquais de la possibilité de faire des accords, ce PRO-800 je le perçois comme une réponse à ce besoin. (Sans la folie du paramétrage de la molette de modulation lié au PRO-1)
On a le B.A. ba de la synthèse pour les amoureux du vintage. Ce qu'étais déjà le PRO-600 : un Prophet 5 "allégé".
Ce nouveau "Brophet" a l'avantage d'être récent (pas de Z80 d'Amstrad CPC dedans et merci Gligli au passage) et condensé sans être un de ces micro trucs inaccessibles pour grosses paluches.
Les bouchons striés fidèles au modèle copié (pas d'anneaux argentés sur le PRO600) tiennent bien les doigts, par contre en bout de course si on arrive un peu en force il y a une torsion de l'axe qui fait rebond élastique un peu cheap.
Le pavé numérique du four micro onde, héritage de l'économie matériel qui se trouve aussi sur l'original. On dira que c'est "le toucher 80's" rétro futuriste.
Le changement de patch avec l'encodeur est un peu "laxe", je préfère utiliser les boutons + et - de mon clavier MIDI.
L'entrée MIDI en façade est pas du plus confort, excepté si on l'insert dans une mallette à son type Eurorack.
Une baie de patchage comme sur le PRO-1 aurait été bien apprécié.
Toutes les commandes en façade qui peuvent aussi servir de contrôleur MIDI c'est top.
les presets d'origine doivent être là par nostalgie mais sont en deçà des capacités de l'instrument.
Les commandes en façade sont bien lotis mais le peaufinage via l'appli Swumpf apporte un confort non négligeable pour la gestion des banques, renommage et pour accéder pus rapidement aux paramètres qu'accessible via combinaison de touches sur le pavé tactile.
Les oscillos sont calés par défaut pour sauter d'octave en octave, obligé de faire un perf+6 et tourner l'encodeur pour se mettre en libre.
Un seul LFO.
Le séquenceur peut enregistrer 400 pas qui se répartissent sur deux pistes. C'est aussi rudimentaire que sur le PRO-1, les deux pistes peuvent jouer en même temps, ça se lance via le pavé de contacteurs plats, faut être une peu précis pour caler une synchro entre les deux séquences. Après 400 pas + 8 voix ça laisse un petite marge pour faire tourner de chouettes choses sur pas mal de mesures et improviser dessus. L'arpégiateur enclenché fonctionne uniquement sur les notes joués au clavier par dessus les séquences.
Malgré la simplicité de programmation comparé à un bon analo virtuel, le rapport qualité/prix pour un synthé analogique polyphonique avec vélocité, aftertouch et sauvegardes vaut tout de même le détour.
La comparaison sonore avec le PRO600 par Starsky Carr :
Ayant possédé le PRO-1 je manquais de la possibilité de faire des accords, ce PRO-800 je le perçois comme une réponse à ce besoin. (Sans la folie du paramétrage de la molette de modulation lié au PRO-1)
On a le B.A. ba de la synthèse pour les amoureux du vintage. Ce qu'étais déjà le PRO-600 : un Prophet 5 "allégé".
Ce nouveau "Brophet" a l'avantage d'être récent (pas de Z80 d'Amstrad CPC dedans et merci Gligli au passage) et condensé sans être un de ces micro trucs inaccessibles pour grosses paluches.
Les bouchons striés fidèles au modèle copié (pas d'anneaux argentés sur le PRO600) tiennent bien les doigts, par contre en bout de course si on arrive un peu en force il y a une torsion de l'axe qui fait rebond élastique un peu cheap.
Le pavé numérique du four micro onde, héritage de l'économie matériel qui se trouve aussi sur l'original. On dira que c'est "le toucher 80's" rétro futuriste.
Le changement de patch avec l'encodeur est un peu "laxe", je préfère utiliser les boutons + et - de mon clavier MIDI.
L'entrée MIDI en façade est pas du plus confort, excepté si on l'insert dans une mallette à son type Eurorack.
Une baie de patchage comme sur le PRO-1 aurait été bien apprécié.
Toutes les commandes en façade qui peuvent aussi servir de contrôleur MIDI c'est top.
les presets d'origine doivent être là par nostalgie mais sont en deçà des capacités de l'instrument.
Les commandes en façade sont bien lotis mais le peaufinage via l'appli Swumpf apporte un confort non négligeable pour la gestion des banques, renommage et pour accéder pus rapidement aux paramètres qu'accessible via combinaison de touches sur le pavé tactile.
Les oscillos sont calés par défaut pour sauter d'octave en octave, obligé de faire un perf+6 et tourner l'encodeur pour se mettre en libre.
Un seul LFO.
Le séquenceur peut enregistrer 400 pas qui se répartissent sur deux pistes. C'est aussi rudimentaire que sur le PRO-1, les deux pistes peuvent jouer en même temps, ça se lance via le pavé de contacteurs plats, faut être une peu précis pour caler une synchro entre les deux séquences. Après 400 pas + 8 voix ça laisse un petite marge pour faire tourner de chouettes choses sur pas mal de mesures et improviser dessus. L'arpégiateur enclenché fonctionne uniquement sur les notes joués au clavier par dessus les séquences.
Malgré la simplicité de programmation comparé à un bon analo virtuel, le rapport qualité/prix pour un synthé analogique polyphonique avec vélocité, aftertouch et sauvegardes vaut tout de même le détour.
La comparaison sonore avec le PRO600 par Starsky Carr :