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« Aira, mon amour »
Publié le 04/04/25 à 10:54
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Ce que j’utilise et testé : la partie synthé classique/plugout system 100
Ce que je n’ai pas testé : partie modulaire, pas assez qualifié pour ça. Je vous renvoie à l’avis de Fsuchs qui détaille bien cette partie.
Comme toute la gamme Roland Aira, mal aimé à cause de son look vert agressif, de son côté numérique, de son image commerciale maladroite orientée « DJ du futur », cette déclinaison du System-1 en version rack a pourtant nombre de qualités.
A commencé par son gain de place dans le studio, rackable (2U), on peut aussi très bien le laisser sur le bureau posé, il s’inclinera alors sur un angle de 45° très confortable.
A l’arrière, on trouve un éclair de générosité de la part de Roland, avec 2 jeu de prises Midi, sur la tranche haute pour une utilisation desktop, et sur l’arrière pour une utilisation rack et éviter un conflit câbles/case
A noter que soit l’un ou l’autre des 2 duo de prises midi sont activable.
Cela peut d’ailleurs occasionner des confusions, si vous branchez du midi sur le duo midi non sélectionné, celles-ci ne vont tout simplement pas fonctionner, faisant craindre une panne.
Sur la face avant on retrouve les boutons/knobs/fader Roland de la série Aira, noire, légèrement duveteux et plastique, pas désagréable et esthétiquement cohérent avec le style.
Les fader des enveloppes ont une très bonne résistance, bien plus que ceux de la TR8s par exemple.
Et puis il y a ce vert.
Alors sachez que ça arrache les yeux dans le noir, au point de cacher le sérigraphie tant le halo lumineux est intense autour des commandes, et malheureusement, l’intensité des leds ne peut pas être diminuée.
La seule solution étant de remplacer les knobs par de plus gros pour masquer ces leds, et cela fonctionne plutôt bien.
En voici de parfaitement compatible : https://amzn.eu/d/6Fyi3je
Il vous en faudra 40 pièces pour couvrir l’ensemble, et être un peu large au cas où perte.
Une fois ce problème de Leds résolu, passons au son.
Comme toute la série Aira, c’est aussi bon que ne sont détesté les machines pour leur look.
A titre personnel, je considère le moteur principal du system-1 comme un super SH-101.
Très typé basse et lead, il permet néanmoins 4 voix de polyphonie pour des accords bien filtré/delay-isé pour de la dub techno par exemple, ou des pads un peu dark.
Il sonne bien plus « basseux » que le moteur du System-8, plus tourné pour fonctionner en 8 de polyphonie.
Mais ce qui impressionne le plus, ce sont les possibilités intrinsèques des oscillo, il y’a absolument tout ce qu’on peut désirer et c’est bien commode : Triangle/Saw/Square/Super Saw/Super Square/FM (Sin)/ Cowbel + plein d’autre variations
Ce n’est pas non plus une table d’onde, mais la variété permet la découverte et le jeu, sans être écrasé par des possibilités infinis paralysantes.
Et c’est bien sa force, une fonction/un bouton, très peu de menu caché, le workflow y est parfait sous mes doigts.
Les 2 oscillo se paramètrent en profondeur, avec tout un tas de réglages classiques.
A noter que pour changer la hauteur grossière (par 1/2 ton seulement) de l’oscillo 2, il faut passer par une manip (synch + ring et tourner bouton value pour changer la hauteur) Étrange de pas avoir ajouter un bouton pour cette fonction, d’autant que l’oscillo 1 n’a pas de réglage grossier.
Le cœur des oscillo sont clairement la partie « Cross Mod » et « Color », dont on peut les moduler avec presque tout (manuel, LFO, enveloppe etc)
Les variations sont infinis permettent d’aller attraper des timbres inaccessibles avec un Juno ou SH.
Ajouter à ça du « Sync » et du « Ring », et on atterrît rapidement sur des sphères sonores inconnues et très audacieuses.
D’autant que l’on dispose aussi d’un pitch enveloppe, ce qui permet des sons percussifs, et l’on rentre alors dans un territoire bien connu d’un DFAM moogien à souhait.
On peut y ajouter un 3e ascillo qui est une Sub sous forme de Sinwave a l’octave inférieur, pour amener de la rondeur.
Un peu perturbant au début, étant habitué plutôt à un square avec ce genre d’oscillo, mais pourquoi pas, ça change.
Un noise est là aussi, Pink ou White, vite envahissant, faut bien le doser, mais il texture.
Tout se mixe tranquille dans la partie « Mixer ».
A noté la saturation satisfaisante quand on pousse le volume des oscillo au max. Le timbre s’en trouve enrichie, superbe
Le filtre est bon, pas aussi satisfaisant qu’un Juno ou un Moog, malheureusement cantonné au LP/HP (pas de pass bande, dommage) mais il est parfaitement en phase avec l’esprit du moteur, ou Roland a trouvé le juste équilibre entre une réalité numérique et une possibilité d’analogique.
La résonance auto-oscillante est très puissante
Les enveloppes sont rapides, voir un peu trop, ça clique beaucoup sur les rapides, il est nécessaire par moment de bien doser l’attaque.
Dans la section Amp, 2 réglages peut commun :« Tone » qui change radicalement un son tendant plus vers le bas ou le haut selon, mais pas seulement qu’en terme de fréquence comme le classique HPF, le timbre évolue aussi, très utile pour aller peaufiner encore un peu plus ce qu’on cherche. Et « Crusher » qui est un Bit-Crusher bête et méchant, mais réglé finement il amène un grain incroyable au patch.
La section effets est à porté de main: reverb classique et delay assez rapide, tout ça sur 3 boutons. A la volé dans une jam techno c’est fun, c’est pas compliqué, et ça sonne.
Le LFO unique dépote en rapidité, sur le Filtre, le Pitch, l’Amp et surtout envoyé sur les partie « Color » des 2 oscillo, la encore ce sont des possibilités assez sympa de modulation.
La mémoire est acceptable, 64 patch, c’est pas fou, mais perso je n’enregistre aucun patch, je préfère oublier, et recommencer.
Sur la partie plugout, j’ai testé le System-100. Cela n’a plus rien à voir avec le moteur principal.
En terme de son, l’émulation analo est superbe, avec un filtre très différent bien plus vintage. C’est assez perturbant d’utiliser les mêmes commandes et de se retrouver avec un moteur qui sonne complètement différemment.
Mais c’est un peu l’idee de cette machine, que l’on peut utiliser en contrôleur externe qui plus est.
En fait ce System-1m sous ses aire de guirlande de Noël tabasse vos prod, surtout si elles sont techno/electro.
Le moteur principal produit naturellement un grain hyper satisfaisant, en bidouillant color et le cross mod plus le mélange des 2 oscillo, on séquence tout ça avec son séquenceur préféré, et ce sont des heures à se plonger dans ses possibilités.
Cette machine à presque 10 ans et pour moi c’est déjà un classique à posséder.
Il reste assez rare en occase, donc si vous êtes intéressé n’hésitez pas.
Bien sûr il existe beaucoup d’alternatives, mais toute cette série Aira verte fluo pour « DJ débile » a un charme certain, une sorte de désuétude et vulgarité apparente, mais qui cache un sacré caractère.
On peut dire de même de la TR-8, bien plus adoré pour sa simplicité que la 8s, et qui a encore ses adeptes, la TB-3 appréciée des connaisseurs pour ses possibilités diverses bien au-delà d’une TB, le SBX-1 boîte à synchro assez recherchée, et bien entendu le System-8 qui suffirait à lui seul à remplacer tous les analo de Roland dans une prods sans que personne ne bronche.
Bref cette gamme Aira je m’autorise à la faire passer direct dans les classiques, 20 ans plus tôt, et avant que leur cote explose
En Bref ce que j’ai aimé :
-Le look bizarre
-Le son qui tabasse
-Pas de sous menu
-Les Plugout dispo
-Grain et richesse du moteur
-Commodité
Ce que j’ai pas aimé :
-Les leds éblouissantes
-Le placement du bouton marche/arrêt
-Le manque d’un filtre pas bande
-Le manque d’un bouton pour le réglage grossier de l’oscillo 2
Ce que je n’ai pas testé : partie modulaire, pas assez qualifié pour ça. Je vous renvoie à l’avis de Fsuchs qui détaille bien cette partie.
Comme toute la gamme Roland Aira, mal aimé à cause de son look vert agressif, de son côté numérique, de son image commerciale maladroite orientée « DJ du futur », cette déclinaison du System-1 en version rack a pourtant nombre de qualités.
A commencé par son gain de place dans le studio, rackable (2U), on peut aussi très bien le laisser sur le bureau posé, il s’inclinera alors sur un angle de 45° très confortable.
A l’arrière, on trouve un éclair de générosité de la part de Roland, avec 2 jeu de prises Midi, sur la tranche haute pour une utilisation desktop, et sur l’arrière pour une utilisation rack et éviter un conflit câbles/case
A noter que soit l’un ou l’autre des 2 duo de prises midi sont activable.
Cela peut d’ailleurs occasionner des confusions, si vous branchez du midi sur le duo midi non sélectionné, celles-ci ne vont tout simplement pas fonctionner, faisant craindre une panne.
Sur la face avant on retrouve les boutons/knobs/fader Roland de la série Aira, noire, légèrement duveteux et plastique, pas désagréable et esthétiquement cohérent avec le style.
Les fader des enveloppes ont une très bonne résistance, bien plus que ceux de la TR8s par exemple.
Et puis il y a ce vert.
Alors sachez que ça arrache les yeux dans le noir, au point de cacher le sérigraphie tant le halo lumineux est intense autour des commandes, et malheureusement, l’intensité des leds ne peut pas être diminuée.
La seule solution étant de remplacer les knobs par de plus gros pour masquer ces leds, et cela fonctionne plutôt bien.
En voici de parfaitement compatible : https://amzn.eu/d/6Fyi3je
Il vous en faudra 40 pièces pour couvrir l’ensemble, et être un peu large au cas où perte.
Une fois ce problème de Leds résolu, passons au son.
Comme toute la série Aira, c’est aussi bon que ne sont détesté les machines pour leur look.
A titre personnel, je considère le moteur principal du system-1 comme un super SH-101.
Très typé basse et lead, il permet néanmoins 4 voix de polyphonie pour des accords bien filtré/delay-isé pour de la dub techno par exemple, ou des pads un peu dark.
Il sonne bien plus « basseux » que le moteur du System-8, plus tourné pour fonctionner en 8 de polyphonie.
Mais ce qui impressionne le plus, ce sont les possibilités intrinsèques des oscillo, il y’a absolument tout ce qu’on peut désirer et c’est bien commode : Triangle/Saw/Square/Super Saw/Super Square/FM (Sin)/ Cowbel + plein d’autre variations
Ce n’est pas non plus une table d’onde, mais la variété permet la découverte et le jeu, sans être écrasé par des possibilités infinis paralysantes.
Et c’est bien sa force, une fonction/un bouton, très peu de menu caché, le workflow y est parfait sous mes doigts.
Les 2 oscillo se paramètrent en profondeur, avec tout un tas de réglages classiques.
A noter que pour changer la hauteur grossière (par 1/2 ton seulement) de l’oscillo 2, il faut passer par une manip (synch + ring et tourner bouton value pour changer la hauteur) Étrange de pas avoir ajouter un bouton pour cette fonction, d’autant que l’oscillo 1 n’a pas de réglage grossier.
Le cœur des oscillo sont clairement la partie « Cross Mod » et « Color », dont on peut les moduler avec presque tout (manuel, LFO, enveloppe etc)
Les variations sont infinis permettent d’aller attraper des timbres inaccessibles avec un Juno ou SH.
Ajouter à ça du « Sync » et du « Ring », et on atterrît rapidement sur des sphères sonores inconnues et très audacieuses.
D’autant que l’on dispose aussi d’un pitch enveloppe, ce qui permet des sons percussifs, et l’on rentre alors dans un territoire bien connu d’un DFAM moogien à souhait.
On peut y ajouter un 3e ascillo qui est une Sub sous forme de Sinwave a l’octave inférieur, pour amener de la rondeur.
Un peu perturbant au début, étant habitué plutôt à un square avec ce genre d’oscillo, mais pourquoi pas, ça change.
Un noise est là aussi, Pink ou White, vite envahissant, faut bien le doser, mais il texture.
Tout se mixe tranquille dans la partie « Mixer ».
A noté la saturation satisfaisante quand on pousse le volume des oscillo au max. Le timbre s’en trouve enrichie, superbe
Le filtre est bon, pas aussi satisfaisant qu’un Juno ou un Moog, malheureusement cantonné au LP/HP (pas de pass bande, dommage) mais il est parfaitement en phase avec l’esprit du moteur, ou Roland a trouvé le juste équilibre entre une réalité numérique et une possibilité d’analogique.
La résonance auto-oscillante est très puissante
Les enveloppes sont rapides, voir un peu trop, ça clique beaucoup sur les rapides, il est nécessaire par moment de bien doser l’attaque.
Dans la section Amp, 2 réglages peut commun :« Tone » qui change radicalement un son tendant plus vers le bas ou le haut selon, mais pas seulement qu’en terme de fréquence comme le classique HPF, le timbre évolue aussi, très utile pour aller peaufiner encore un peu plus ce qu’on cherche. Et « Crusher » qui est un Bit-Crusher bête et méchant, mais réglé finement il amène un grain incroyable au patch.
La section effets est à porté de main: reverb classique et delay assez rapide, tout ça sur 3 boutons. A la volé dans une jam techno c’est fun, c’est pas compliqué, et ça sonne.
Le LFO unique dépote en rapidité, sur le Filtre, le Pitch, l’Amp et surtout envoyé sur les partie « Color » des 2 oscillo, la encore ce sont des possibilités assez sympa de modulation.
La mémoire est acceptable, 64 patch, c’est pas fou, mais perso je n’enregistre aucun patch, je préfère oublier, et recommencer.
Sur la partie plugout, j’ai testé le System-100. Cela n’a plus rien à voir avec le moteur principal.
En terme de son, l’émulation analo est superbe, avec un filtre très différent bien plus vintage. C’est assez perturbant d’utiliser les mêmes commandes et de se retrouver avec un moteur qui sonne complètement différemment.
Mais c’est un peu l’idee de cette machine, que l’on peut utiliser en contrôleur externe qui plus est.
En fait ce System-1m sous ses aire de guirlande de Noël tabasse vos prod, surtout si elles sont techno/electro.
Le moteur principal produit naturellement un grain hyper satisfaisant, en bidouillant color et le cross mod plus le mélange des 2 oscillo, on séquence tout ça avec son séquenceur préféré, et ce sont des heures à se plonger dans ses possibilités.
Cette machine à presque 10 ans et pour moi c’est déjà un classique à posséder.
Il reste assez rare en occase, donc si vous êtes intéressé n’hésitez pas.
Bien sûr il existe beaucoup d’alternatives, mais toute cette série Aira verte fluo pour « DJ débile » a un charme certain, une sorte de désuétude et vulgarité apparente, mais qui cache un sacré caractère.
On peut dire de même de la TR-8, bien plus adoré pour sa simplicité que la 8s, et qui a encore ses adeptes, la TB-3 appréciée des connaisseurs pour ses possibilités diverses bien au-delà d’une TB, le SBX-1 boîte à synchro assez recherchée, et bien entendu le System-8 qui suffirait à lui seul à remplacer tous les analo de Roland dans une prods sans que personne ne bronche.
Bref cette gamme Aira je m’autorise à la faire passer direct dans les classiques, 20 ans plus tôt, et avant que leur cote explose

En Bref ce que j’ai aimé :
-Le look bizarre
-Le son qui tabasse
-Pas de sous menu
-Les Plugout dispo
-Grain et richesse du moteur
-Commodité
Ce que j’ai pas aimé :
-Les leds éblouissantes
-Le placement du bouton marche/arrêt
-Le manque d’un filtre pas bande
-Le manque d’un bouton pour le réglage grossier de l’oscillo 2